24.LE BONHEUR

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Je ne comprenais plus rien. Je connaissais très bien la mère de Khadre, elle était même venu lors du baptême de la petite Sadiya mais je n'ai jamais su qu'il avait un fils. J'étais tellement étonné, mes yeux étaient rivés sur Khadre. Comment il a su qu'on était cousin, ou bien il le savait avant qu'on ne se connaisse.....

- Je suis content mon fils. Ton père et moi c'est une très longue histoire. Il ne m'a jamais déçu et je sais qu'il ne le fera jamais. Je sais que ma sœur t'a bien éduqué donc je n'ai aucun doute sur toi. Cela me ait extrêmement plaisir que tu vienne rapper à ma porte. Tu veux ma fille comme épouse?

- oui tonton...dit-il

- Sadiya qu'est ce que tu en penses ?

Voila.... ma mère me regarde avec des yeux doux voulant me demandait d'accepter. Toute cette situation devenait disons intéressant . Khadre me regarde avec insistance. Et comme si quelqu'un parlait à ma place, je réponds....

- papa, c'est toi qui m'a éduqué et qui m'a montré le droit Chemin. Si tu veux que je me marie avec Khadre, c'est bon pour moi car je sais que tu ne choisira jamais une mauvaise personne pour moi et je sais que tous ce que tu fais c'est pour mon bien. je ferais comme tu veux ....

Je n'en revenais pas de ce que j'ai dit. Je ne voulais pas prolonger la discussion parce que je savais que même si j'aurais  demandé du temps pour réfléchir ma mère allait me mettre tellement la pression que j'aurais céder. En plus ,on père me demande ce que j'en pense juste pour la forme, je savais bien que le premier homme qui serait venu demander ma main serait mon époux.

- je savais que tu ne me décevra pas. Ta mère à fait de toi ma fierté et je pourrais jamais la remercier. Bon Khadre, quand rentre-tu en France ?

- dans 3 semaines au plus tard...répondit-il

- sache que dans 2 semaines tu auras ta femme avec toi. On n'a pas de temps à perdre si on fait une bonne chose. Dit à ton père d'amener demain la dote, qu'importe soit-il. Tu peux venir dés à présent tous les jours pour faire connaissance avec ta futur femme

La discussion prit fin sur ces mots. J'étais seule avec Khadre dans le salon. Il me regarde en souriant. Ces yeux pétillaient comme jamais. Il s'approche de moi et me dit.....

- je t'ai dit que je ne voulais pas perdre mon temps. C'est toi que j'ai choisi et personne d'autre. Sadiya je t'aime...dit-il en me prenant les mains..

J'avais perdu ma langue. Je le regardais seulement..

- ne me regarde pas comme ça. J'étais moi aussi surpris quand j'ai su que tu étais ma cousine...Mais bon c'est à notre faveur....

- comment tu as su que j'étais ta cousine. demandais-je

- je t'ai dit, rien n'est impossible dans ce monde... bref laisse ça de côté. Tu n'est pas contente de m'épouser ma princesse...

_ si mais je t'avais dit que je n'étais pas prête. Pas pour le moment Khadre. Y'a même pas 4 mois on se connaissait pas. Et toi tu ne m'en as pas parler...

- je suis désolé beauté. Quand j'ai su que tu étais ma cousine, je me suis dit que cette occasion ne se représentera plus jamais. Est ce que tu m'aime Sadiya ?

Depuis qu'on était ensemble, je ne lui ai jamais dit que je l'aimais. J'avais peur de dévoiler mes sentiments.

- Oui je t'aime Khadre, je t'aime

- alors pourquoi attendre. Prenons le risque. Qui ne tente rien à rien...

Il m'embrasse pour me montrer l'amour qu'il me porte. Ses lèvres étaient si douces. Sa langue se mêle avec la mienne et il gémit. Ses mains se baladent tout au long de mon corps. Il était si virile. Des frissons me parcourent de la tête au pied. Mon cœur battait si fort pour lui. Avec lui, je perdais mes moyens, il me faisait perdre la tête...

- faut que je rentre sinon on va faire une gaffe. Je t'appellerai quand je serais arrivé mon cœur, je t'aime...

Il part en disant au revoir à mes parents. Cette fois j'étais prête à écouter mon cœur. Même si je me disais parfois que j'étais trop petite pour me marier, je voulais prendre le risque. Ma mère entre dans la chambre pour me parler

- Sadiya je suis très contente. Je suis la mère la plus heureuse au monde. Je suis fière de toi, tu ne m'as jamais déçu. Tu as accepté ce mariage sans polémiquer. Je te le jure que je te soutiendrais quoi qu'il se passe tu es mon unique fille et je veux que tu réussisse dans ta vie. Bientôt tu auras un mari et tu ne verra ni moi ni ton père. Et la seule raison pour laquelle on t'avait amené à Saint-Louis c'est pour que tu t'y habitue. Et je sais que tu t'en sortira car tu as ma bénédiction et celle de ton père.....

J'avais les larmes aux yeux. Se marier impliquait beaucoup de chose. Elle était contente mais aussi triste. En deux années, j'avais vécu beaucoup d'émotions: l'histoire d'amour avec Chérif, Demba, chérif qui m'avait abandonné après avoir couché avec ma propre sœur qui par la suite fut enceinte au même moment où je devais me marier... Maintenant, tout ça sera du passé. La seule chose qui m'importe, c'est mon bonheur... Je ne sais pas de quoi sera faite demain mais mon cœur me dit que c'est Khadre et personne d'autre

Le lendemain, la famille de Khadre arrive chez moi. Aby était elle aussi présente de même que Maréme. Je ne voulais pas assister à la remise de la dote. Tout ça m'importait peu. Mes futurs belles sœurs me taquinaient disant que dans 15 jours je serais plus une fille mais une femme. Cela aussi me faisait extrêmement peur, vous voyez ce que je veux dire. Tout le monde était réuni dans le salon sauf moi et mes amis, on était dans la chambre entrain de discuter...

- ma jumelle va se marier et va me laisser toute seule. J'envie Khadre...dit Aby

- arrête ce que tu dis. Moi je serais toujours là pour toi. On est inséparable. Et pourquoi tu n'envisagerai pas quelque chose de plus sérieux avec Bachir genre vous mariez...

- on attend qu'il finisse ses études dans 2 ans....

Après que la dote fut donner, la famille de Khadre déserte des lieux.

La nuit Khadre vient comme mon père lui avait demander. On discute dans la chambre de tous et de rien....

- Mon amour je ne veux pas laisser mes parents ici et partir après le mariage. J'ai trop peur que ma mère déprime..dis-je en m'assaillant sur ces genoux..

Il me regarde dans les yeux et me dit

- tu veux laisser ton cher mari tout seul partir en France en pensant à sa femme, à ses douces lèvres, à son beau corps bien dessiné et à sa poitrine bombée...Jamais...rit-il

J'étais tellement mal à l'aise... Je baisse mon regard pour ne pas qu'il le remarque. Et comme il le savait il m'embrasse langoureusement. Ses mains tenaient ma taille et les miennes tenaient sa nuque. Son parfum si enivrant exploite mes narines. Je sentais son excitation montait de plus en plus. Nos lèvres se séparent difficilement.

-il faut que j'y aille, je risque de dépasser les bornes ici et ton père ne voudra plus me donner une femme...dit-il en se levant...

Je rigole devant sa mine renfrognée

- Demain vient me chercher, je dois faire quelques courses urgents...

- d'accord ma princesse. Tes désirs son des ordres. À demain, je t'aime dit-il en sortant de la chambre...

- moi aussi je t'aime....

Je me couche tard la nuit. Khadre occupait mes esprits. Même quand je dormais, je rêvais de lui. Il est en moi. Son parfum, sa carrure, sa virilité, son sourire si éclatant, son accent...tous, tous de chez lui me fascine.... ah l'amour quand tu nous tiens....





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Kisss

Doux Amer (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant