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Chapitre 1

PDV ELLY

"Oh non! je t'en supplie, arrête!" l'a suppliais-je

"Fille indigne! comment oses-tu placer deux mots devant ta mère? tiens! cela t'apprendras."

Deux nouveaux coups de pieds me furent accordés au ventre, la douleur était atroce, inimaginable. Je me sentais extrêmement fatigué, mais j'en avais tellement l'habitude que je pensai que bientôt, ses coups ne me feront plus aucun effet. Elle sortit finalement de la maison, me laissant ainsi sur le carrelage froid de la cuisine.

Ces situations duraient depuis maintenant un an, en d'autres termes, depuis mon entrée au lycée. Cette femme que je devais appeler "maman" malgré moi, n'avait aucune estime pour moi. Lorsque l'envie lui prenait, elle me frappais jusqu'à en avoir assez. En général, elle le faisais quand je rentrais des cours, car après elle devait aller travailler, si ces activités pouvaient être considéré comme tel.

En effet, c'était une "pute". désolé du terme mais pour moi, donner son corps chaque soir à n'importe quel homme sans aucun scrupule, cela n'avait pas d'autre nom.

Malgré tous ces malheurs, elle restait ma mère. Malgré tous ces malheurs, je l'aimais quand même, car, elle ne le savait pas, mais j'étais au courant de ce qu'elle traversait. Elle avait tellement besoin de se défouler régulièrement qu'elle n'avait trouver seulement moi a sa portée pour le faire. je n'étais pas d'accord avec ça, mais j'essayais de le supporter jusqu'à qu'elle aille mieux.

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[Bip, Bip, Bip]

Je soufflai, et me levai du lit, sortant ainsi des bras de Morphée.

J'avais fait ma routine du matin c'est-a-dire, douche, brossage de dent, coiffure, et maquillage. Aujourd'hui j'avais un petit bleu sur la joue et j'avais donc fait en sortes qu'il ne puisse pas se voir, enfin qu'il ne soit pas trop visible. Et j'étais maintenant devant mon dressing me demandant quels vêtements je pouvais mettre aujourd'hui. J'optai finalement pour un jean slim noir, un debardeur blanc et une veste en cuir moutarde.

"Parfait" me dis- je.

Je descendis donc, mangeai et sortis de la maison, à mes mains tout ce dont j'avais besoin. Je pris le bus et arrivai quelques minutes plus tard devant le portail vert de l'école.

" Encore une journée où il ne faut rien laissé paraître." me dis-je avant de pénétrer au sein de l'établissement, un grand sourire aux lèvres.

PDV LONDON

Mon réveil sonna, mais ça ne m'avais pas du tout réveillé puisque je l'étais déjà, je n'ai pas dormis de la nuit étant donné que j'étais rentré de mission il y à seulement une dizaine de minutes. Je me dirigeai donc en direction de ma salle de bain, me demandant pourquoi l'école existait.

Sortant, une serviette noué à la taille, après une bonne douche froide, j'allai choisir mes vêtements du jour. Bien évidemment je me dirigeai directement vers le côté droit du dressing, où mes vêtements d'école y étaient rangés. La partie gauche c'était pour le reste du temps que je passais en dehors des cours. Je m'habillai d'un vieux pantalon beige, d'une trop grande chemise à carreaux rouge en aillant bien pris soin d'avoir mis l'un de mes t-shirt rembourré pour faire en sorte de ne pas dévoiler la forme du haut de mon corps avec seulement la chemise et je repartis dans la salle d'eau pour me rendre laid. Commençons par le maquillage. Je ne me maquille jamais en dehors du lycée, je le fasais juste pour me faire un mono sourcils, me faire deux ou trois boutons d'acné et quelques poils en guise de moustache et de barbichette. Et voila le tour était joué, il ne me restait plus qu'à me coiffer, c'est a dire faire une arrêt au milieu et coller mes cheveux de chaque coté, mes grosses lunette sur le nez. J'était passé du parfait sosie d'Apollon à celui de Quasimodo.

Enfin prêt pour me rendre au lycée, je descendis en bas, mes affaires d'école en main, ne pris même pas la peine de déjeuner et salua ma sœur qui était devant la télé, à regarder les infos en déjeunant.

"Quel mocheté." entendis-je avant de passer le seuil de la porte.

"Merci, c'est ce que je voulais. Aller salut panda." riais-je alors.

Arrivée devant ce portail dominant, je me préparai mentalement et physiquement à aborder le comportement de la parfaite personne timide et intimidé.

"Encore une journée où il ne faut rien laissé paraître." Me dis-je, entrant dans le bâtiment, le regard paniqué et la démarche rapide.