Prologue

69 8 3
                                    

La nuit venait de se levait sur une clairière verdoyante, au milieu de cet étalage d'herbe fraiche, un corps, nue.
Le corps d'une femme, inconsciente.

Plus loin sur la falaise surplombant la forêt endormie, un loup, noir comme les ténèbres, fixe de ses yeux oranges l'endroit où se trouve la jeune femme, derrière lui, sa meute s'agite perturbée par l'odeur étrange qui se dégage de ce corps immobile.

L'Alpha s'élance dévalant les rochers, sautant souplement sur le sol froid, il s'approche, faisant trembler la terre sous l'assaut de ses pattes. Il s'arrête à quelques mètres de cette muse endormie.

Cette femme n'est pas comme les autres, son odeur est trouble, dû à sa nature, mis-louve mis-ange. Elle repose sur le sol le ventre en sang ouvert sur une plaie béante.

Le mâle avance alors lentement la queue pendante les oreilles basse, sa louve repose sur un tapis de sang, il plonge son museau dans la chevelure nacré, respire l'odeur. Puis lève les yeux vers la plaie grondant violemment.

Debout sur les roches, un loup roux guette le moindre hurlement les oreilles en avant, la posture fière, il attend dans la nuit fraiche. La meute patiente, les femelles tournent et les jeunes gémissent, l'attente les affolent de plus en plus. L'Alpha ne dit mot.

Le ciel s'assombrit, et la pluie fait son apparition, les vents se lèvent, le ciel se zèbres d'éclairs, et le tonnerre gronde chaque fois plus fort.

Mais le mâle ne bouge pas, reste silencieux couché au côté de la femme la tête posée sur la poitrine de sa bien aimée il semble attendre son réveil. La pluie nettoie le sang, et assombrit le poil de l'Alpha.

Son regard orangé flamboyant tourné vers le ciel, il hurle.

Et la nouvelle retentit sur toute la forêt, la louve ailé et morte, sa progéniture arrachée.

Note: je ne sais pas si cela vous plaira j'ai écris ce qui me venait à l'esprit. N'hésitez pas à me donner votre avis.

Nouvel êtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant