4 ème partie

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J'avais fais l'erreur de mettre une alarme ce qui va probablement l'attirer les foudres de m colocataire qui a énormément râler avant de se rendormir. Je n'avais pas vraiment choisis mes vêtements, Sonia me les avait rangé dans un ordre précis. Cela ne me plaisait vraiment pas de porter cela.

Ce que je suis pessimiste ces derniers temps!

Il faut se reprendre, je suis la fille qui sourit tout le temps alors il faut se réveiller! Je regarde dehors par la fenêtre, il fait chaud, très chaud et pourtant je dois encore porter du noir, moi qui aime le orange et le violet, je peux dire adieu aux couleurs pour un bon moment. Je soupire et repense à la soirée d'hier. Je n'ai aucun plan pour la suite.
     Sonia m'avait dit de me faire des alliés, je peux dire à Sarah que Danny n'est pas mon type et que je n'ai pas coucher avec lui mais je ne suis pas sûre que cela suffira pour l'avoir dans mon camp. Je dois essayer et pour ce qui est d'Ivan... C'est lui qui contrôle, je n'y peux rien. Ma meilleure amie n'est pas libre aujourd'hui, je suis donc seule avec un Ivan qui m'a découverte et un Danny que j'ai rejeté hier soir. J'ai décidé de ne plus jouer à la méchante et de rester moi-même. Les mensonges que j'ai lancé la veille m'ont étouffé la nuit, je ne pourrais pas faire comme hier. J'enfile difficilement le collant troué noir opaque, puis une short moulant noir et effilé, un haut court gris qui dévoile mon nombril ce que je ne supporte pas, puis il y a le maquillage et les bijoux noirs. J'ai l'impression de devenir une gothique comme Alicia, une ancienne amie de seconde sauf que ses habits n'étaient pas aussi vulgaires que les miens.  

     Je jette un œil à mon emplois du temps et relis ce que j'ai choisis. J'ai d'abord un cour de maths où il n'y aura certainement personne, puis un cour qui s'intitule "Les ennemis", j'ignore sur quoi cela va porter mais c'était le seul cour obligatoire. Je ne sais pas ce que je vais apprendre ici, mais ce qui est sûr c'est que je peux dire adieu à mon bac S .  Je sors du dortoir, la cour est déserte, tous les volets des chambres sont fermés, tout le monde dort vraiment dans cette école et pourtant il est déjà 7h50. Je regarde sur le plan où se trouve la salle et y vais. Les couloirs son vides, personne n'a cour? Cette école est vraiment spéciale. 

"J'étais sûr de te trouver ici." Fait la voix d'Ivan me sortant d'un demi sommeil.

    J'étais appuyée contre le mur du couloir. Je lève les yeux et vois Ivan, les yeux pleins de sommeil, les cheveux décoiffés et ce sourire de fou. J'aperçois l'étiquette de son t-shirt sur le devant et lance:

"Ton polo est à l'envers." 

    Il rit et se passe la main sur le visage.

"Je sais. Je voulais savoir si tu allais te moquer de moi ou me le dire comme tu l'a fais." Sourit-il.
"Oh." Dis-je ne sachant quoi faire.
      Je venais à nouveau de prouver que je n'avais rien à faire ici.
"Allons en perm." Lança-t-il soudainement.
     Je leva la tête surprise.
"Pourquoi ?"
" Personne ne vient au cour de 8h, les profs non plus." Explique-t-il.
" Ah." Dis-je comme une débile.
      Il rit et me fit signe de le suivre. Je fronce les sourcils et le suis. Nous changeons de bâtiment et entrons dans une immense salle. C'est bien une salle de permanence mais en six fois plus grande que d'ordinaire.
" Pourquoi es-tu venu si tu savais qu'il n'y avait pas cour. Je vois bien que tu viens de sortir du lit." dis-je simplement.
" Pour parler avec toi pendant cette heure." Fait-il avec un petit sourire en coin.
     Je ne répond pas car la seule chose qui serait sortit de ma bouche aurait été un "Oh" ou un "Ah". Je m'installe à une table et il se met devant en tournant sa chaise pour être en face de moi. Puis il soupire et attend. D'habitude j'aurais sorti un "Quoi?" d'une voix aigu mais je n'en fais rien.
" J'attends." Dit-il avec impatience.
" Qu'attends-tu?" je demande dans l'incompréhension totale de son comportement.
" Bah ton histoire. Qu'est-ce que tu fous ici avec des habits de... Garce." Reprend-t-il.
" Si je te le dis, tu le racontera à d'autres." Dis-je à la place d'un simple non.
" Tu peux me faire confiance." dit-il avec un mauvais sourire.
     Je n'avais plus vraiment le choix mais j'avais peur. Peur de retrouver cette sensation d'avoir été trahie par un être cher, d'avoir été abandonnée par sa mère et d'être accusée à tord. Les larmes me montaient aux yeux mais je les ferma pour ne rien montrer. Ivan l'avait vu. Cette minuscule goutte qui avait franchie mes paupières très serrées. Il prend entre ses doigts une mèche de mes cheveux et joue avec. L'heure tourne et il attend toujours, alors je me lance.
" Je sortais avec Simon depuis un bon moment, je le connaissais depuis ma petite enfance, enfin je croyais." Je commence, puis sous le regard encourageant d'Ivan je continue.
" Il m'avait donné rendez-vous au vieux port et j'y suis bêtement allée. Nous sommes entré dans un entrepôt, il y avait de la drogue puis nous sommes monté, il y avait des hommes plus âgé que lui et j'ai été assommée. Je me suis réveillée au commissariat dans une cellule puis le procès a eut lieu dans la journée, Simon était là, on m'a accusé d'avoir dealer, ma mère y a crut. Ma meilleure amie m'a dit qu'il fallait que je me fasse passée pour une garce si je ne voulais pas être le souffre douleur, nous avons donc refais ma garde robe avant de venir ici... Je suppose que c'est fichu non?" Dis-je d'une traite.
      Bordel. Il sait tout. Je réalise ce que je viens de faire.
" Tu as appris ça en cour ici n'est-ce pas?" J'ajoute.
" Oui." Avoue-t-il.

"Et tu vas dire mon secret à tout le monde ou tu compte faire du chantage avec?" Demandai-je inquiète et intriguée.

"Pour l'instant je crois que je vais seulement te regarder te débrouiller comme avant."

     Il va tout faire foirer, j'en suis sûre.


A Good girl in school of bad kidsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant