Note : Holà !
Cette fic a été écrite pour le 21 décembre 2012 et poster le 1er avril 2013 sur Fanfiction.net XD. C'est de l'humour, mais du sombre, je préfère vous prévenir, la fin risque de surprendre....Dans le mauvais ou dans le bon sens, ça dépend de vous.
Tout crédit va à l'auteur de DGM et aux fous de l'apocalypse.
La température légère était désagréable, sans parler de la sensation d'humidité pesante. Quelque part, de l'eau coulait. La corrosion ayant fait son travail, elle venait probablement de la tuyauterie totalement hors d'usage. Il était certain que le lieu devait ne pas avoir vu un balai, ou ne serait-ce qu'un chiffon, depuis longtemps. Des bouts de terre et d'herbe gisaient sur le sol fissuré, le crépi du mur faisait des cloques, et même si cet endroit était hermétiquement fermé, un courant d'air glacial fouettait leurs visages pour caresser leurs corps. Leurs ? Les deux garçons affaissés sur eux-mêmes au parfait anti-pôle l'un de l'autre dans la pièce.
En ce 21 décembre 2012, ils étaient enfermés dans cet endroit, à savoir un bunker sous terrain, depuis deux heures. Peut-être moins, puisque l'impatience avait tendance à transformer chaque secondes en de lourdes minutes qu'elle multipliait. Toujours est-il que leurs nerfs étaient à vifs, et qu'ils en avaient marre.
A la question s'imposant, à savoir : comment en étaient-ils arrivés là ? La réponse était simple. Ça se devinait tout de suite, ce n'était pas qu'ils soient mus par la peur de mourir en ce jour synonyme de fin du monde et qu'ils misaient leurs derniers espoirs en s'enterrant. Non, les deux jeunes hommes étaient loin d'être les meilleurs amis du monde, mais s'ils avaient un accord commun sans le savoir, c'était bien celui de penser que cette prophétie n'était rien d'autre qu'une foutaise. La réalité était bien plus cocasse.
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les abeilles butinaient, les ruisseaux coulaient abondamment en un vrombissement agréable. Les petites fleurs poussaient et les narines des deux garçons recueillaient leurs arômes divers. Il n'y avait aucun nuage à l'horizon. Bon, dans les faits, c'était l'hiver, donc la description de la météo dans son authenticité ressemblait plutôt à :
Le vent hurlait. Depuis le ciel, les flocons de neige fonçaient. Les lacs se glaçaient. A part le sifflement répétitif de l'air et leurs pas qui s'enfonçaient sous le sol blanc, aucun son ne perçait. Aucun son ? Ou presque. Les insultes qu'ils se lançaient, elles, traversaient le chant de l'hiver avec un coupant sans égal. Marchant sur la neige, ou plutôt se dépatouillant avec la substance blanche envahissante comme ils le pouvaient, nos jeunes protagonistes s'énervaient l'un après l'autre et se querellaient. Comme à chaque fois.
Malheureux hasard, ou ironie mesquine de la fatalité, pour retourner chez eux, il fallait qu'ils empruntent ce chemin et passent un pont pour enfin se retrouver dans leur village. Le trajet n'était pas très long, et fort heureusement, ils n'habitaient pas tout à côté. Le plus jeune d'entre eux, Allen Walker, anglais aux cheveux blancs, demeurait à l'orée du village, quant à l'autre, Kanda Yûu, japonais à la longue chevelure noire, il résidait au centre. Leur supplice s'arrêtait là. Ou plutôt était supposé s'arrêter là. Seulement voilà ce qu'il en était :
La neige tombant dru imposant sa domination sur le paysage, ils avaient fini par sortir de leur chemin invisible et ne le retrouvaient plus. C'est précisément lorsqu'ils l'avaient réalisé que les éclats de voix avaient commencé.
« Tss, tu fais chier Moyashi !
—C'est Allen ! Et j'y suis pour rien si tu t'es trompé de chemin Bakanda !
—Qu'est-ce que tu fous à me suivre, enfoiré ? »
C'était vexant à admettre pour le blandinet, mais n'ayant pas un sens de l'orientation prodigieux à la fiabilité d'autant plus douteuse avec toute cette neige, il s'était fié aux pas de Kanda.
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2012 -D.Gray Man
FanfictionDans un univers parallèle moderne, Kanda aime Allen. Au vu de leur relation belliqueuse et du caractère du japonais, cet amour reste à sens-unique. Le 21 décembre 2012 s'en mêle. On n'a pas idée de s'enfermer dans un bunker pour échapper à la fin du...