Magcon rencontre

Chapitre 8.

[Et pourtant malgré le vrai sourire qu'elle a quand elle nous voit, lorsque nous ne sommes plus ensemble, elle a un visage triste et fermé. Elle ne sourit plus. Elle se met en boule. Elle ne pleure pas, non mais tout de la fille qu'on voit tous les jours à
disparu. Je le sais, je l'ai vu...]

23juillet : 9h00

PDV Hayes.

Je me lève. Je suis crevé parce que hier on est sorti en boîte et on est rentré que vers 4h du mat. Mais je dois me lever. Pour elle. Je lui ai promis qu'ils allaient la laisser tranquille aujourd'hui. Pour son bien. Pour leur bien.
Je me lève et vais vite manger quelque chose après m'être habillé.

~ellipse du repas~

Je retourne dans ma chambre. Nash et Cameron dorment toujours. J'essaye de faire le moins de bruit possible. Je prend la couette de mon lit, des coussins, mon ordi, mon téléphone, la réserve de nourriture que j'ai fait ce matin, mes écouteurs et chargeurs. Je vais devant la porte d'Eli. Je sais qu'elle ne dort plus. Qu'elle n'a peut être même pas dormir de la nuit... Je dépose tous mes coussins pour faire un sorte de "lit" assez agréable. Je m'assieds dessus, mes ma couette autours de mes épaules et déposé le reste à côté de moi. Je vais sur mon ordinateur et regarde The Walking Dead.

~ellipse jusqu'à 12h43~

Je m'ennuie... Mais je dois rester là.
Pour l'instant je n'ai vu aucun des mecs ou Maho.
Ah non j'ai parlé trop vite. Je vois Gillinsky sortir de sa chambre en jogging. Il me regarde bizarrement.
- qu'est-ce que tu fais là? Assis par terre devant la chambre d'Eli? Demanda-t'il confus.
- euh... Je m'amuse... Répondis-je peut sûr de moi.
- okkkk...
Et il part.
Ouf.
Faut vraiment que je trouve un excuse plus crédible que ça...

Ils passèrent tous devant moi. Parfois en me regardant bizarrement ou en me demandant ce que je faisais là... Si seulement ils savaient... Je déteste leur mentir mais je ne peux pas leur dire... Je trahirais sa confiance...
Je me lève et toque à sa porte. Elle ne répond pas alors j'entre. Elle était habillée et maquillée comme si de rien n'était. Mais elle était assise sur son lit les yeux dans le vide. Elle avait sont téléphone en main et ses chaussures au pieds. Comme si elle allait sortir. Je lui pris délicatement son GSM des mains et voyait qu'elle avait pleins de messages et appels manqués de son frère, Jérôme et Kalida. Je le déposa sur la table de chevet. Et lui pris les joues pour qu'elle me regarde. Ses yeux étaient vides. Elle me fixait mais on aurait dit qu'elle ne me voyait pas...
- Eli...Eli s'il te plait regarde moi... Lui dis-je.
Elle me regarda toujours avec ses yeux dénués d'expression.
- Eli...tu dois passer au dessus de la douleur... Ça fait 2 ans... Tu dois le faire pour toi, pour ta famille, pour tes amis et... Et pour lui... Continuais-je.
Elle ne disait toujours rien. Mais d'un coup elle éclata en sanglot. Elle s'accrochait à moi comme si je la maintenais en vie, comme à une bouée de sauvetage. Et elle pleurait toutes les larmes de son corps. Son maquillage avait coulé, c'est yeux étaient rouges. Et je lui caressait le dos en lui disant des paroles réconfortantes.
- mer...merci...Hay...Hayes... Dit-t'elle entre des sanglots.
Ça me brisais le cœur de la voir comme ça. Et je me sentais impuissant. Je ne pouvais rien faire à par être là pour elle. Elle se roula en boule dans son lit. J'alla écrire un mot pour les autres sur une feuille que j'accrocha sur la porte. Je ferma la porte à clé et je m'allongea à côté d'elle. Je la pris dans mes bras et restais ainsi dans le noir à entendre ses pleures qui me brisaient.

23 juillet : 13h00.

PDV Gillinsky.