Les Survivants: Tome 1: Les 4 Éléments

Chapitre 2- Une rencontre innopinée

À: maryL@gmail.com
De: AliceOpaysDmerveilles@hotmail.com
Sujet: Bonne Rentrée!

"Chère Maryelle,

Je m'ennuie tellement de toi!  Comment tu vas?  Amy et Renaud sont-ils toujours en dispute?
Ici, tout se passe relativement bien.  Je suis arrivé il y a trois jour, et je n'ai pas encore eu le temps de visiter le coin.  Avec tout ces cartons à vider, je n'ai pas fait grand choses à vrai dire...

NevarCliff est si perdue dans la campagne, que je crois qu'elle n'est mentionné sur aucune carte.  La ville est presque entièrement cerclée de forêts.  Je te jure!  Il n'y a que ça ici!  Des arbres, encore et encore...  Et des écureuils, des tonnes d'écureuils!

D'ailleurs, je n'arrive pas a comprendre la signification du nom de la ville.   Nevar est peut être le prénom de quelqu'un, mais cliff...  Ça veut bien dire falaise en anglais?  Pourtant, je n'en n'ai vue aucune! 

J'ai été à la première demie-journée: pas mal.  L'établissement est énorme!  J'ai appris, qu'il y a quelques années, c'était un genre de manoir communautaire, mais qu'après que la ville aie prit de l'expansion et que les habitants aient afflué, ils l'ont changé en école.  La salle de bal à été transformé en cafétéria et les dortoirs en salle de cour.  Ils ont même construient un gym au fond de la cour.

Je vais explorer, on se parle tout à l'heure?

Bisous, Alice"

La jeune fille envoya le mail à son amie, puis abaissa l'écran de son ordinateur.  Elle ouvrit les portes de son garde-robe, machinalement, avant de se rendre compte que ses vêtements se trouvaient encore dans les boîtes.  Elle s'habilla tout en gris, selon son humeur.  Alice était maussade, car elle s'ennuyait des ses anciens amis à New-York.  Maryelle était sa meilleure amie.  Allaient-elles rester BFF malgré la distance?  Alice n'en savait rien.  Elle trouvait cela frustrant de ne pas savoir ce qu'il se passait dans sa ville de naissance.  Amy et Renaud en étaient à leur première dispute de couple. Es ce qu'il y en aura une deuxième? La jeune fille n'en serait peut être jamais au courant.

Alice signala rapidement à sa mère qu'elle sortait et déguerpi dehors. Il y avait un petit vent frais, et il annonçait de la pluie plus tard dans la journée. Les premiers signe de l'automne qui s'approchait. Par où commencer? L'adolescente marcha un peu jusqu'au parc, et s'installa sur une balançoire. Elle chercha le plan de la ville dans son sac. La ville était assez grande, et elle n'aurait pas le temps de l'explorer en entier aujourd'hui. Elle décida de se diriger vers la bibliothèque.

C'était un fait: Alice adorait lire. Lorsqu'elle lisait, cela lui donnait l'impression de franchir une porte imaginaire et de se retrouver dans un autre monde. Un autre univers... On pouvait lui parler longtemps sans qu'elle s'en rendre compte.

Sur le chemin de la bibliothèque municipale, Alice vit un drôle de bâtiment gris. <Mais, c'est une usine? Papeterie Wahorf sur la carte...> pensa-t-elle. Elle entendait d'étranges bruits, comme une dispute, et ce qui la poussa à aller voir. La jeune ado s'avança le plus près possible, sans se faire repérée. Derrière la grande clôture qui entourait le stationnement, il y avait effectivement une bagarre. Deux jeunes se battaient. Le plus grand était armé d'un bâton, et il avait visiblement le dessus. Le deuxième, assez petit, avait une masse de cheveux brun frisés sur sa tête. Sa peau était foncée, sans tout à fait être noire. Il essayait de se défendre, mais il n'irait pas bien loin avec ses bras frêles. Son adversaire l'empoigna par le col de sa veste et le projeta sur le mur de l'usine. Alice aurait aimé crié, mais elle était pétrifiée et aucun sons ne sortait de sa bouche. Le garçon se releva, mais trébucha, et perdit ses lunettes qui rebondirent juste devant les pieds d'Alice. La suite passa si vite que la jeune fille ne vit pratiquement rien. Le jeune avança vers son opposant avec une vitesse incroyable, et, avec ce même élan, il lui arracha le bâton des mains, sans qu'il n'ai pu rien faire. Puis, tout aussi vite, il enlaça le grand ado, qui parti aussitôt en courant et hurlant de douleur.