23/ all my little words

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Tori

Mon dieu que j'avais sommeil, c'était complètement idiot de ma part de dormir à cinq heures du matin. Kent me prend la main, on se dirigea vers une moto et il se retourna vers moi, le sourire jusqu'aux oreilles. Il me lâche et attrape un casque.

- Mets le, grosse fesse.
- Mais c'est quoi ton problème à la fin!

Il m'attire contre lui et me chuchote à l'oreille :

- Je plaisante, Martens. On le sait que t'en as pas de toute façon.
- Quoi?! Je cris, fronçant les sourcils.

Je le pousse loin de moi avant de croiser mes bras sous ma poitrine. Il laisse échapper un rire, avant de se mordre les lèvres. Ugh Mayers..

Il revint vers moi, tira une révérence avant de me tendre sa main, j'acceptai son invitation, il se redressa avant de me sourire.

Je monte sur la moto, avec mon casque bien sur la tête, il la démarre et accélère. Ce con roulait tellement vite qu'à deux reprises je me suis presque envolée. Il y avait un problème je ne savais pas lequel, mais il y en avait un. Je n'étais pas habituée à ce Kent? Gentil tout mignon? Non. J'avais froid? Oui peut-être. Mais ce n'étais pas ça. Je déplace mes mains, à la vitesse de l'éclair pour les placer cette fois ci, autour de Kent. Le vent frappait mon visage, alors je m'étais réfugiée derrière son dos. Je pouvais sentir son odeur, il sentait tellement bon. Je ne savais même pas où est ce qu'on allait, j'étais tellement fatiguée que je ne me posais aucune question à ce sujet. Nous étions dans un bois, j'avais les yeux fermés, je pouvais entendre les bouts de bois craquer sous le poids de la moto, et je pouvais respirer l'odeur de la verdure, l'odeur de la forêt dès le matin, c'est agréable enfaite.

Quelques minutes plus tard, Kent se gara, j'ouvris les yeux. Je sursaute devant la maison devant moi, avant de lancer un regard suspicieux à Kent. Nous étions devant une maison, elle était à côté d'un lac. La maison typique de film d'horreur. Il me sourit et descend de la moto, avant de m'aider à mon tour de descendre. Je lui souris et baisse le regard. OH PUTAIN LE CON.

- KENT JE SUIS EN PY-JA-MA, je hurle et cache, à l'aide de mes bras, mon  haut.
- Comment ça tu es en...
- En pyjama! Tu ne m'as même pas laisser me doucher! Ni de me changer! Oh mon dieu! Je suis en chaussette idiot!

Il éclate de rire, et m'enlève mon casque. Il me regarde de haut en bas et et éclate de nouveau de rire. La honte de ma vie, je note. Je fais un rire nerveux avant de rouler des yeux. Quant à Kent il était plié de rire, je lui donne un coup de poing, qui rassemblait toute ma puissance, lol, et toute ma colère contre lui. L'idiot! Qu'est ce qui lui a prit de me presser comme ça! Pourquoi est ce que je le remarque que maintenant! Je suis dans l'un de mes pyjamas le plus ridicule! Il tire une tête, et se frotte le bras avant de tout de même lâcher un dernier rire.

- Je suis désolé! J'étais tellement pressé  de passer cette journée avec toi, que..
- Ramène-moi chez moi, dis-je, lui coupant la parole
- ...que je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit.

Ma bouche forme un 'o' et je détourne le regard avant de rougir comme une attardée. Il se racle la gorge et je le regarde. C'est vrai qu'il avait des énormes cernes sous les yeux, qu'il était tout pâle.

- Digne d'un playboy cette phrase n'est-ce pas, dis-je en le dévisagent.

- Tori...souffle-t-il.

- Non, dépose-moi chez moi, si tu m'as invité à passer ce week-end avec toi, pour me serrer avant de me barrer à L.A tu pe-

"Je te déteste"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant