Bon dia mes petits férus de la cafetière et de la boisson enfantine. Je vous présente le premier commentaire (prononce-t-elle avec un accent de la haute société) et celui-ci portera sur "les Histoires de Matalino". Nous verrons en premier lieu, le titre et le cadre spatiotemporel. En deuxième lieu, les personnages que sont Jérémy et Matalino et enfin, mon avis personnel pour savoir si ce récit nous emmènera dans un univers fantastique .L'œuvre présente ici, a pour titre "les Histoires de Matalino" car dans cette histoire (magnifique répétition, se vante-elle) c'est effectivement le grand-père du "héros" qui nous contera ses récits : "lui conte ses récits" à la ligne 95. D'où "Matalino" présent dans l'intitulé. Quant à "Histoires", l'auteur, nous pensons, n'a pas su définir ou classer son récit soit dans les contes, dans les fables ou soit simplement dans les nouvelles dit << fantastique >>. Nous pouvons donc constater que celui-ci n'a pas trop voulu s'immiscer en terre inconnue.
Pour le cadre spatiotemporel, nous voyons que cet ouvrage se situe dans "une petite ville française" à la ligne 2, nous constatons déjà que c'est un dispositif mis en place par l'auteur pour nous faire rentrer dans l'univers fantastique et stéréotypé qu'est le conte, tout en sachant que cette région géographique est le berceau de plusieurs grands auteurs de contes ou de fables, telles que Voltaire ou Molière. Avec "d'anciennes maisons moyenâgeuses" (ligne 2-3) et " des résidences plus modernes" (ligne 5), le lieu reste donc évasif, mais le fait que deux types de structures habitables si opposées se "côtoient" crée une sorte de fusion (prononce-t-elle en se pinçant les lèvres et tout tirants ses commissures vers le bas pour ne laisser qu'une petite ouverture en forme de cul de poule). Une fusion entre le passé représenté ici par ces vieux habitacles datant des premières croisades. Le présent, car il n'y a aucune connotations faisant fit d'un récit se produisant dans le passé ; et le futur avec ses structures plus "modernes", qui est synonyme de contemporain et d'avancée technologique. Alors cela crée un cadre unique, intemporel et pour accompagner ce cadre, nous sommes envoyés dans le "salon" ou dans la "bibliothèque" de Matalino. Nous en déduisons donc que c'est un choix judicieux de l'auteur, car collant à l'image littéraire de la France : le "salon" fait références aux salons philosophiques du XVII° siècle où des artistes de l'époque s'y réunissaient et la "bibliothèque" a toujours été représentée comme lieu de culte du savoir.Ensuite, nous notons que ce cadre est atypique, tout comme le duo que forme notre héros Jérémy et son grand-père Matalino. Au début, nous avons la présentation du premier personnage principal et nous remarquons, par rapport à son parent, que celui-ci n'est pas une très grande description (à bon croyez-vous ça ? Dit-elle avec dédain). Nous connaissons son origine "aspect méditerranéen", son physique " un petit garçon commun aux autres enfants", qu'il est aussi "joueur", "aimant le sport" et "sociable". Mais nous savons la signification de son prénom et de l'allusion faite par l'auteur : "personnes persévérantes et déterminées" lignes 23 et 24 ; "qualités essentielles dignes des chevaliers de la table Ronde" lignes 25 et 26. Cette référence peut-être liée au fait que la plupart des contes puisent leurs sources dans les bestiaires et épopées médiévales. Puis, nous pouvons aussi observer que ce personnage aime passer du temps chez son grand-père et qu'avant de rentrer chez lui, celui-ci "raconte" une histoire (père Castor, raconte-nous une histoire, chantonne-t-elle avec enthousiasme). Alors, nous en déduisons que ce personnage est fait pour débuter le récit ; il est un spectateur et il nous représente nous lecteurs. C'est pour cela qu'il n'y a que très peu de descriptions, pour nous permettre de nous identifier à ce petit bonhomme car, en règle générale, les contes sont pour les enfants. Ainsi, se sera à travers sa vision que nous écouterons "les Histoires de Matalino".
Quant à celui-ci, sa description est plus poussée. Nous connaissons ses attraits physiques : "temps... profondes traces sur son visage" (ligne 41-42) ; "longue chevelure blanche" et "barbe tout aussi impressionnante" (ligne 45-47) ; "grand" (ligne 50) ; "svelte" (ligne 50) ; "le dos aussi droit qu'un soldat" (ligne 51-52). D'après ce texte, ce second personnage à l'apparence d'un "vieux magicien". Cette insinuation n'est pas anodine. En effet, en plus d'avoir sa description physique et vestimentaire, nous savons son lieu d'habitation : "dans une de ces vieilles maisons moyenâgeuses" (ligne 70) et "appartement" (ligne 74). Ainsi, nous pouvons en déduire que l'auteur a voulu représenter son second personnage comme un Merlin des temps modernes. Et il y a plusieurs exemples comme le fait qu'il était "journaliste" et "a voyagé dans le monde entier", une précision qui nous pousse à imaginer un homme qui a tout vu, qui connaît donc énormément de choses et a connu beaucoup "d'aventures", comme avec son "chapeau panama" qui peut faire référence à Indianna Jonnes. Mais nous connaissons ses quelques traits de caractère : « malice » ; « rusé » ; « vif»; « curiosité ». Nous pouvons allier ces traits à celui d'un magicien. Il y a aussi ces objets très caractéristiques d'une vieille époque, ancienne, révolue ; avec la "pipe de bois" et "la montre à gousset", et puis sa préférence pour les "philosophes antiques". Nous en concluons donc, que le personnage de Matalino, qui signifie << sage >> en tagalog, est un homme savant, érudit et pleins de légendes.Enfin, nous allons voir mon avis personnel. Et oui, le nous devient je et vous vous attendrez patiemment jusqu'à la conclusion. Alors, pour commencer, je n'apprécie pas, mais pas du tout, la forme qu'a donnée l'auteur à son récit. Pas assez d'espace, trop étriquer, l'inexistence de dialogue, cadre spatiotemporel indéchiffrable, manque de fluidité ; ceci ressemble plus à un commentaire composé niveau de simple lycéen qu'à un conte ou récit fantastique. Donc qu'a voulu faire l'auteur ?
Sinon, il y a aussi les personnages : Jérémy est un petit garçon sortant d'on ne sais où, avec une apparence et un âge indéfinissable. Je veux bien comprendre que l'auteur a fait taire le plus de détailles possible pour nous permettre une meilleure identification à son héros mais, tout de même, nous sommes un peu cultivés et avons quand même des facultés de compréhension. Son grand-père, en revanche, possède plus de descriptions et tient donc mieux la route. Un vrai paradoxe, tout en sachant que Jérémy est au même pied d'égalité avec Matalino sur le podium des personnages principaux.
Puis, je ne parle pas de cette espèce de livre, recueil me dit-on, aussi inutile que cette histoire est mal écrite. Un recueil d'analyse sur ses prochaines immondices à apparaître. Il faudrait dire à l'auteur que je ne suis pas en cours de français ou de philosophie, si celui-ci a réussi à atteindre ce niveau. Pourquoi l'auteur ne peut-il pas mettre ses prochains ouvrages ici, dans ce "livre" ? Pour avoir plus de vues et de votes je pense. Moi qui le croyais sans prétention au niveau de sa personne ou de ses écrits. Au final c'est un récit bas de gamme, un soi disant livre bas de gamme, avec des personnages bas de gamme, une fluidité et une compréhension bas de gamme, un genre bas de gamme sans originalité, les contes sont vus et revus ; et un auteur bas de gamme. Bien évidemment il ne peut pas me certifier si c'est un conte, une fable ou une nouvelle. Cela s'annonce merveilleux pour la suite qui s'annonce. Voilà, j'en ai terminé avec mes explications.Ainsi, après ce modeste avis, nous pouvons en conclure qu'avec tous ces échantillons (évoque-t-elle fièrement, tout en se prenant pour une grande scientifique), que l'auteur nous pousse dans un univers fantastique, moyenâgeux avec ses promesses d'épopées avec ce nouveau Merlin l'Enchanteur et notre pupille Jérémy et donc tous ces contes médiévaux qui s'y apportent.
Remercions notre chère MuslimahEcrivain, qui tente mille et une fois encore de dompté ce monstre de vocabulaire et de vous offrir le meilleur spectacle grammatical qui soit. Sur ce, éteignez la télévision, tirez une chaise et sirotez tranquillement votre liquide noir ou aux diverses couleurs translucides.
Note de l'auteur : a écouté lors de la composition de les Histoires de Matalino et ce commentaire, les musiques suivantes :
- E.S. Posthumus - Nara
- 300 OST - Message For Queen (extended version) - Prenium Extensions
- Hello - Adèle
- Never Forget You - Zara Larsson feat. MNEK
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Les Histoires de Matalino
Diversos"Notre histoire commence dans une petite ville où d'anciennes maisons moyenâgeuses, dont les voies sont revêtit de pavés, côtoient des résidences plus modernes. Dans ce bourg, se trouve notre cher petit héros qui, accompagné de son grand-père, no...