Le Règne de IG 158 (Star Wars)

Partie 1 - Chapitre 5 - Fin du cache-cache

La ruse de la République était en place, le capitaine Moqudi avait mis en lumière une supercherie et l'amiral Ackbar voulait la percer à jour. Il envoya donc une large flotte sur Bothawui. La planète venait d'être prise par l'Empire et la République pensait pouvoir la reprendre tout en démasquant l'identité de l'Empereur... Lorsqu'il arriva sur place à bord du Home One, l'Empire était déjà là et l'IG 14 était présent :

-« On dirait que leurs services secrets sont performants, fit Ackbar, ils ont réussi à nous devancer mais cela faisait partie du plan. L'Empereur devrait être là. »

-« On a détecté le Grand Moff Tarkin sur l'IG 14, fit remarquer le second d'Ackbar. Jaden devrait bientôt être en place. »

-« Alors allons-y, termina Ackbar, lançons nos forces, nous saurons bientôt si nous avons eu raison de faire confiance à Jaden... »

La flotte se mit en place et commença à lancer ses chasseurs. X-Wing, Y-Wing, E-Wing, B-Wing, A-Wing partirent à l'assaut du blocus de destroyers qui barrait le passage vers la planète. Mais l'Empire avait prévu son coup. Lorsque les chasseurs furent assez prêts, la moitié des destroyers, un sur deux pour être exact, lâcha des croiseurs légers qui ciblèrent les chasseurs par surprise et en décimèrent une grande partie. Une fois la surprise passée, l'autre moitié des destroyers largua des chasseurs Tie, basiques et avancés, qui continuèrent de divertir les chasseurs républicains, les empêchant de cibler les navires amiraux toujours en barrage. Ackbar ne voulait pas perdre toutes ses troupes, son espion n'avait toujours pas donné de nouvelles et il ordonna le repli des chasseurs. Lorsque ceux-ci furent assez loin, les croiseurs légers et les chasseurs retournèrent dans les destroyers qui firent inlassablement face à la République, tels des colosses endormis... mais Ackbar savait qu'ils étaient loin d'être endormis et n'arrivait pas à percer la stratégie si peu agressive et si peu défensive de son ennemi qui se contentait de ne rien faire... attendant le faux pas de son adversaire...

Sur l'IG 14, juste à l'entrée du poste de commandement, le jedi Jaden déguisé en officier impérial attendait. Il savait qu'il ne pouvait pas tenter une entrée en force sans attirer l'attention et trahir sa couverture. Il essaya de percevoir l'intérieur, il entendit des sons, des bruits de machines, d'ordinateurs, des voix. Il perçut le Grand Moff Kox juste devant la baie de l'IG 14, quelqu'un lui disait d'attendre et de rester calme :

-« Ce doit être l'Empereur, se dit Jaden. Moqudi avait raison, il utilise Kox comme leurre mais se trouve avec lui pour planifier les stratégies... Il reste donc avec son leurre... mais pourquoi se met-il en danger si son but est de nous mettre sur une mauvaise piste ?... »

Il n'eut pas le temps de réfléchir plus à cette question qu'un duo de gardes rouges arriva Il se mit bien droit, tel un officier garde. Les gardes se retrouvèrent devant la grande porte coulissante qui s'ouvrit. Les deux gardes rentrèrent, la porte commença à se refermer et Jaden, sentant que personne ne regardait, s'engouffra dans l'accès avant qu'il ne se referme et se plaça sur le côté, juste à côté de la porte, de manière à ne pas attirer l'attention. Il eut recours également à la Force pour distraire les esprits qui regarderaient trop dans sa direction :

-« Me voici donc sur le pont principal, pensa Jaden... »

Le pont de l'IG 14 était assez semblable à ceux des destroyers impériaux standards. Cela ressemblait à un grand hall limité par une baie vitrée. Les ordinateurs étaient placés en contrebas avec une partie des officiers. Pour passer ces tranchées, il n'y avait non pas une, comme sur un destroyer standard, mais trois passerelles. Celle du centre était bloquée par un grand fauteuil de plus de deux mètres de haut occupé à ce moment là, sans aucun doute, par l'Empereur en personne. De là où il se trouvait, Jaden ne vit pas l'Empereur masqué par son fauteuil noir. Cependant, il vit nettement Kox devant, face à la vitre, jetant de brefs coups d'œil vers celui assis derrière lui. La garde rouge qui était rentrée passa par la première passerelle, rejoignit le fauteuil et la personne leur dit :