Imagine long Newt

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Tes yeux mirent du temps à s'habituer à la forte luminosité de dehors, lorsque les portes de la Boîte s'ouvrirent. D'innombrables têtes de jeunes adolescents te scrutaient de la tête au pied, guettant chacun de tes moindres faits et gestes. Bizarrement, tous étaient des garçons.

- C'est encore une fille, murmura l'un deux.

- Encore une fille ? s'étonna un autre.

Comment ça, encore ? Des tas de questions fusèrent dans ton esprit, auxquelles tu n'étais pas apte à répondre. Pourquoi étais-tu au fond d'une boîte métallique humide et crasseuse ? Comment se faisait-il que tu ne te souvenais absolument pas de la manière dont tu t'étais retrouvée là ? Qui étaient ces personnes ? Que te voulaient-elles ? Malheureusement, tu ne détenais aucune réponse.
Deux garçons se penchèrent vers toi et te tendirent leurs bras. Ils réussirent à te hisser hors de la Boîte, et te sourirent. Tu les reluquas de la tête au pied, cherchant des réponses dans leurs regards. Le premier était grand et de longues veines jaillissaient de ses bras musclés, sûrement dus à des journées et des journées de travail intensif. Sa peau était de couleur brune, et le garçon avait les cheveux très courts. Il croisait les bras sur son torse, les sourcils froncés, les yeux perdus dans le vide, ne comprenant certainement pas l'arrivée d'une autre fille, comme l'avait questionné une jeune garçon. Le second était tout le contraire du premier. Son corps frêle et pâle contrastait avec la couleur or de ses cheveux en bataille. Son attitude se montrait déjà plus accueillante, puisqu'il te sourit chaleureusement. Ce fut le premier à t'adresser la parole :

- Content que tu sois parmi nous. Bienvenue au bloc.

                          * * *

- Je suis désolée de devoir t'enfermer là-dedans... tu n'as fait que me défendre et je t'en suis extrêmement reconnaissante, j'aurais fait exactement pareil mais... les règles sont les règles.

Tu soupiras et refermas la porte du gnouf. Tu lui jetas un coup d'œil désolé, mais il ne t'en en voulais pas. C'était les règles du Bloc, et tu ne faisais que les appliquer.
Ça faisait très exactement trois semaines et cinq jours que tu étais arrivée ici. Au début, tout se déroulait plutôt bien. Thomas, Minho, Teresa, Chuck et Newt t'avaient pris sous leur aile, et t'avais informé tout ce dont tu devais savoir à propos du Bloc, et surtout à propos du Labyrinthe. Ils étaient rapidement devenus des alliés. Sans eux, tu serais probablement devenue folle à force de trop penser et te ressasser les même questions. Ils t'apportaient les réponses dont tu avais besoin et te réconfortaient quand tu semblais perdue et frustrée de ne plus te rappeler de ton passé. Mais savoir qu'ils avaient tous traversé la même expérience t'aidais à te sentir plus proche d'eux. Tu avais même trouvé ta place en tant que cuisinière au sein du Bloc. Mais le seul problème venait de Gally. Tu ne pensais même pas pouvoir qualifier ce garçon d'être humain, tellement tu le trouvais ignoble. Il ne cessait de t'observer avec un sourire immonde ancré sur le visage, qui laissait imaginer les pensées malhonnêtes qui lui traversait l'esprit quand il posait les yeux sur toi. Il ne pouvait s'empêcher de te caresser le creux de tes reins lorsqu'il passait à côté de toi et, chaque fois, un frisson de dégoût de te parcourais le corps entier. C'est ainsi que, lorsque Newt l'avait entendu se venter auprès des autres blocards qu'il avait réussi à t'embrasser, il n'avait pu s'empêcher de lui massacrer le visage à coups de poings. Tu étais arrivée à temps, et l'avait écarté de lui. Il avait catégoriquement refusé de t'expliquer la raison pour laquelle il l'avait frappé, mais tu t'en doutais. De tous, Newt était certainement le plus protecteur envers toi. Le soir de ton arrivée, tu t'étais effondrée en sanglots le long d'un grand chêne, ne comprenant rien à ce qui se passait. Cela avait probablement été la même réaction de chacun des blocards le jour de leur arrivée. Newt avait entendu tes pleurs et était venu s'assoir à tes côtés. La seule chose qu'il fit ce soir-là, c'était de regarder les hauts murs de béton du Bloc. Le deuxième soir, au même endroit, tu t'étais remise à verser quelques larmes. Toutefois, tu n'avais cependant fait aucun bruit, mais Newt savait qu'il te trouverait à cet endroit. Ce soir-là, il t'avait raconté sa tentative de suicide, lorsqu'il avait escaladé le mur et avait voulu se jeter dans le vide. Et cette fois-ci, c'était toi qui avait simplement contemplé les murailles qui vous entouraient.

The Maze Runner : imaginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant