Surveillance

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-Mais chef. Dit un officier après que Xavier et sa famille furent parti. Chef on devrait le garder ici, il va peut-être encore tué !
-Je sais. C'est même fort probable mais rien que ces arguments d'enfants de quinze ans, auraient convaincu n'importe quel tribunal.
-Mais que compter vous faire alors ?
Le chef haussa la voix et dit à l'intention du commissariat :
-Je veux une surveillance, et une filature vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
-Il n'a fait que ce qu'il pensait qui était juste répondit un inspecteur, rien ne prouve qu'il va recommencer.
Le chef répondit alors :
-J'ai vu beaucoup de monde dans des interrogatoires comme celui-ci. Et je sais reconnaître deux choses dans les yeux des interrogés. Le sens de la justice et la folie meurtrière des tueurs. Et je vais vous dire, cet enfant avait les deux. Si un événement comme celui-là revient dans sa vie, il y a fort à parier qu'il rendra lui même justice.
Sur ce discours le chef désigna deux inspecteurs Matsuda et Robert, qui partirent sur le champ suivre Xavier. Quand aux autres, ils continuèrent de vaquer à leurs occupations.

Dans la voiture Xavier se sentait bizarre. Peut-être était ce sa famille qui le mettait si mal à l'aise ? Non c'était autre chose, au bout de plusieurs minutes, il cru avoir mis le doigt dessus. En se remémorrant le meurtre, il se rappelait. Lorsqu'il avait lentement torturé l'homme après l'avoir immobilisé. Oui il se rappelait et le sentiment qu'il en gardait n'était pas que la rage. Non il se rappelait surtout du plaisir, de l'extase qu'il avait ressenti lorsqu'il tenait la vie du criminel entre ses mains. C'est cet infini sadisme dont il se rappelait. C'était comme dans un sport, ou au lieu de gagner et d'en finir on faisait durer le match pour épuiser l'adversaire. C'était un sentiment semblable mais plus intense, car il était aussi alimentation de rage et de plaisir. C'est ce sentiment qu'il voulait retrouver.
En rentrant cher lui il dit qu'il avait besoin de se changer les idées, et il alla dans son atelier pour s'occuper de ses armes. Car quand il s'occupait de ses armes il oubliait ses soucis. Il s'occupait de son fleuret, une arme longue et fine dont le manche était couvert d'une protection pour la main. A l'extrémité de la lame se trouvait une pointe acérée, recouverte d'un morceau de caoutchouc pour ne pas se blesser. La lame était si fine qu'elle pénétrait facilement la peau, si l'on frappait correctement. Xavier continuait à s'occuper de ses armes, lorsqu'une détonation retentie.
Xavier sorti en trombe son fleuret à la main. Ce qu'il vit c'était 3 criminel habillé comme celui qu'il avait tué. Ils lançaient des bombes sur sa maison ! Sur sa famille. Il entendit les hurlements de sa famille à l'intérieur de la maison mais il était sûrement déjà trop tard. Ces terroristes revenaient pour se venger. Cette fois ci il n'en pouvait plus. Il enleva la partie en caoutchouc, et se jeta sur les terroristes. Il se jeta sur le premier, profitant de l'effet de surprise il lui transpersa le genou, faisant chuter le criminel dans un hurlement rauque. Il aurait pu le tué net. Mais ce n'était pas ce qu'il souhaitait. Il voulait les faires souffrirent atrocement, admirer leur agonie.
Il transpersa l'artère de l'épaule du suivant le faisant s'effondrer dans une marre de sang. Le dernier criminel avait remarqué l'escrimeur qui décimait leur rang. Il dégaigna un poignard avec une lame longue comme le pied. Le terroriste lui dit alors :
-Oh. Quelle tristesse ta famille doit être dans cette maison.
Puis il attaqua. Xavier para son coup sans peine et lui transpersa le pied. Le criminel cria et tituba mais ça ne suffit pas à le faire tomber. Xavier devait en finir vite, voir l'infine chance que sa famille soit en vie. Il fit mine d'attaquer à l'épaule mais feinta au dernier moment et transpersa la cage thoracique du criminel. Pendant que la longue agonie des deux premiers criminel et des souffrances de leur allié se poursuivait, il courru dans sa maison voir si sa famille était toujours en vie.

L'obsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant