La machine était lancée. Effrayé, Louis déglutit avec difficulté. Instinctivement, il recula de plusieurs pas, les yeux ancrés dans ceux d'Allyster, puis il tourna vivement les talons et s'enfuit en courant. Dans son dos, il entendit les cris de rage de son petit ami.
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-Qu'est-ce qui se passe?
-Je suis malade, expliqua Louis. Est-ce que ça t'ennuierais de me filer tes notes de cours?
-Idiot. Tu sais bien que non, Je peux passer chez toi après les cours pour te les donner si tu veux. Par la même occasion, on pourra se manger une pizza en regardant une connerie à la télé.
-Non... non, ne viens pas. Tu n'as qu'à me les envoyer par mail.
Harry baissa tristement les yeux pour contempler la rivière. Une douleur aiguë lui perforait littéralement le cœur.
Ça avait recommencé. Louis n'était pas souffrant, Harry l'avait immédiatement compris. Certainement était-il trop amoché pour oser se montrer à l'université.
-Pourquoi tu te défends jamais? chuchota-t-il presque. Pourquoi, Louis?
-Parce que je l'aime et que je suis incapable de lui faire du mal. Tu sais, j'ai besoin de lui.
Je l'aime... j'ai besoin de lui...
Rien n'aurait pu lui faire plus mal.
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« Souvent, en le regardant, je songeais qu'il n'avait rien à faire en ce monde. Il était bien trop pur et innocent pour y survivre » -H
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