Il faut croire en l'espoir.

201 20 16
                                    

Il était écrit :

« Je ne sais pas comment tu as fait pour rendre mon cœur fou de toi, mais tu y es arrivé. Je ne sais pas si tu voudras encore de moi, ce n'était pas gentil ce que je t'ai fait. Je ne crois pas que je suis quelqu'un d'assez bien pour toi. Mais au fond je me dis que personne sur Terre n'est assez bien pour toi. Parce que tu as cette capacité à être gentille, à être belle, à être simple, à être celle que j'aime. Alors probablement que tu vas m'ignorer, j'en suis quasiment sûr. Mais s'il te plaît, vas passer cet entretien, vas éblouir ton public de ce talent dont tu es douée. Crois en tes rêves, et saute sur eux lorsqu'ils sont en face de toi. Garde ce superbe sourire qui m'a envoûté. Tu arriveras à tout dans la vie,il ne suffit juste que d'un peu d'espoir. Alors je t'offre tout l'espoir que j'avais en moi. Tu iras plus loin, je n'en ai pas besoin.

Je t'aime, je ferais tout pour toi. Tu es cette petite étoile, tu es mon étoile. Tu me montres le bon chemin, tu me sauves de cette vie.Merci. »

Quand elle eut finit de lire la lettre des larmes, de sentiments différents, dégringolaient le long de ses joues frêles. Elle était, pour la première fois, face à des mots sincères. Elle était très émue, elle ne savait pas comment réagir. Elle avait une folle envie de lui courir dans les bras, de lui dire qu'elle l'aime et au contraire, elle avait envie de s'enfermer encore plus.Elle avait envie de rester à jamais dans son palais de solitude.Celle qui prônait le fait de toujours se surpasser ne voulait pas s'écouter. Quand elle entendit que son match avait reprit elle décida de ne pas prendre de décision ce soir. Elle reposa donc sa lettre sur la table puis repartie devant la télévision. Elle restait tout de même troublée par ses mots. Elle ne savait pas quoi penser, et ne savait pas à qui se confier.

Elle finit de regarder son match tranquillement, elle s'était à nouveau déconnectée. Une fois finit elle partie dans sa chambre, mit du Bach à fond et se remit à travailler. Elle avait cette folle envie de se défouler. Elle montait donc à nouveau tout en haut de ce magnifique tissu rouge. Puis elle redescendait avec grâce et beauté.C'était vraiment magnifique. Elle était comme en osmose avec la musique. Comme si elles se comprenaient et faisaient en sorte de toujours s'accorder. C'était un spectacle doux et féroce à la fois. Tout était sublime, tout était très bien joué, touts'accordait en fait.

Après plus de trois heures de danse elle décida de se poser un petit peu.Elle était épuisée. Elle décida donc d'aller se laver puis d'aller dormir un petit peu pour être en forme le lendemain.

C'était une nuit très reposante qu'elle venait de vivre. Aucun cauchemar ne l'avait réveillé, aucun hurlement n'avait retentit. Emilie venait donc de se lever d'excellente humeur ce qui était très rare. Elle partie donc dans la salle de bain afin de s'attacher les cheveux.Elle se regarda dans le miroir et trouva qu'elle avait bonne mine ce matin là. Puis elle descendit jusqu'au salon et prit un fruit pour déjeuné. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas mangé le matin. Elle se mit devant la fenêtre et se remit à réfléchir.Elle se demandait ce qu'elle allait faire ce jour là, puis se demanda si elle devait aller le voir. Elle resta ainsi durant une demie heure, puis alla jeter les épluchures de son fruit. Elle partie dans sa chambre s'habilla plutôt correctement puis se maquilla très légèrement. Ce n'était pas le genre de fille à être fan du maquillage, des robes et autres. En fait elle n'aimait pas beaucoup être féminine. La plus part du temps elle était en jean et tee-shirt simple. Elle mettais souvent des pulls, elle préférait le confort à l'élégance. De toute façon elle ne trouvait pas les femmes élégantes, elle les trouvait vulgaires.Pour elle mettre des shorts qui remontaient très haut ou mettre des tee-shirts qui ne couvraient pas la moitié de son ventre était très idiot. Elle avait même remarqué que moins il y avait de matière sur un habit plus il était cher. C'est pour ça qu'elle détestait faire les magasins.


Ce jour là n'était pas une journée comme les autres. Elle avait décidée de faire un effort vestimentaire. Une fois prête elle décida donc de sortir de chez elle, puis se dirigea vers son garage.Elle prit son skate et partie sur la route. Elle fit le tours de la ville puis arrivé à un Starbucks elle s'arrêta et commanda un chocolat à la vanille. C'est la seule boisson dont elle ne s'est jamais lassée. Elle s'assit à une table et envoya un message au garçon.

Apprends moi à vivre. Apprends moi à voler.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant