Chapter Fiveteen.

93 6 4
                                    

Previously:

À un moment, j'entends quelqu'un frapper à ma porte. Je me lève directement pour voir qui c'est, mais en ouvrant la porte, je ne trouve personne. Je me retourne et je vois Anthony à la fenêtre. Je cours lui ouvrir et je le prends directement dans mes bras mais il ne resserre pas mon étreinte. Je me recule pour le regarder, je vois que les veines de son visage et de ses bras sont gonflés, et son regard est noir.

Moi: Anthony, je peux t'expli...
Anthony: -me coupe, sec- M'expliquer quoi ? Tu te fous vraiment de ma gueule toi. -s'avance vers moi- Ça y est je te fais confiance alors tu pars me balancer au flics à cause de ton vieux pote ?
Moi: -peur, recule- Non Anthony, je te jure que...
Anthony: -sec, continue d'avancer- Ta gueule. T'es vraiment une salope, dès que t'as pu tu cours voir tes potes flics et tu les amènes à notre repère alors qu'on te faisait confiance
Moi: -me colle au mur, laisse couler des larmes- C'est pas moi Anthony, je te le jure
Anthony: -sec- Ah ouais, alors pourquoi tu pleures ?
Moi: -peur, essuie mes larmes- Parce que ça me fait mal de te voir énervé contre moi
Anthony: -sec- Et tu pensais que j'allais réagir comment alors que tu m'envoies en taule ?
Moi: -peur, triste- C'est pas moi, c'est Tyler qui est parti voir les flics
Anthony: -sec- Comment il l'a su où était le repère et comment il connaît mon prénom ?
Moi: -peur, triste- Pour ton prénom c'est Isaac qui lui avait dit et pour le repère, je sais pas
Anthony: -sec- Bien sûr, et tu penses vraiment que je vais être assez con pour croire ça ?
Moi: -triste, le regarde dans le yeux- Je te le jure Anthony, jamais j'aurais pu faire quelque chose qui t'aurait mis en danger. Je sais que c'est dur à croire, mais je suis sincère avec toi. J'ai toujours été sincère avec toi, et j'ai pas envie de te perdre à cause ça. Je t'en supplie Anthony, crois moi

Il me fixe sans rien dire, j'arrive pas à savoir ce qu'il pense. Il commence à serrer son poing et frappe violemment le mur à quelques centimètres de mon visage, je sursaute sur le coup. Je baisse immédiatement la tête, il me croit pas. Tous les muscles de mon corps se mettent à trembler et mes larmes recommencent à déferler sur mon visage. Si il savait tout ce que je ressens pour lui... Subitement, quelqu'un frappe à ma porte.

Mon père: Chérie, tu vas bien, j'ai entendu un grand bruit
Moi: -essaye d'avoir une voix normal- Oui papa, tout va bien, j'ai... j'ai juste fait un mauvais rêve
Mon père: D'accord -essaye d'ouvrir la porte- Ouvre la porte, je vais te faire un chocolat chaud
Moi: -essaye d'avoir une voix normal- Non papa, c'est bon, je vais simplement me rendormir
Mon père: T'es sûre que tu vas bien ?
Moi: -essaye d'avoir une voix normal- Oui papa, je t'assure
Mon père: D'accord, bonne nuit alors
Moi: -essaye d'avoir une voix normal- Bonne nuit papa

J'entends ses pas s'éloigner dans le couloir. Anthony s'est éloigné de moi et tourne en rond dans ma chambre. Il finit par arrêter de faire les cent pas et s'assoit sur mon lit. Il retire quelque chose de ses mains, un poing américain. Il comptait vraiment me frapper ? Il prend sa tête dans ses mains et soupire. Je me laisse glisser le long du mur jusqu'au sol, je suis effondrée, je sais plus quoi faire pour le convaincre. Je crois que je vais vraiment le perdre. Il se passe cinq minutes pendant lesquelles personne ne parle, j'ai les yeux rivés sur le sol et j'essuie mes larmes. Anthony se lève et vient s'asseoir à côté de moi, je ne lève pas les yeux du sol, mes muscles tremblent toujours de peur. Il tourne sa tête vers moi et me dit:

Anthony: Kiana, promets moi que c'est pas toi qui est partie les voir
Moi: -le regarde dans les yeux- Je te le jure sur ma vie Anthony

Il m'attrape par la nuque et pose ma tête contre son torse.

Anthony: Je vais te faire confiance, j'espère que tu me mens pas

Il essuie mes larmes, et me fait un bisou sur le crâne. Je sens mes larmes se remettre à couler toutes seules. Anthony me rassure en me disant que c'est fini et qu'il est désolé d'avoir réagi comme ça. On reste longtemps comme ça, le temps de me calmer. Dix minutes passent et c'est le moment où il doit s'en aller. Il me porte et me pose sur mon lit. Puis je le regarde partir vers la fenêtre, j'ai pas envie de le laisser partir, parce que j'ai l'impression qu'on va me l'enlever.

Gang me. (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant