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Alors que j'étais censée être seule, j'entendis des bruits de pas. Instinctivement, je déposai ma guitare et me levai. Je me glissai doucement vers la porte de ma chambre et me couchai de façon à observer ce qui se passait par-dessous la porte, afin de voir si je rêvais ou s'il y avait bien quelqu'un. Effectivement, je vis une ombre qui montait doucement les escaliers. Affolée, je me relevai rapidement, couru vers mon bureau, et ouvris un tiroir d'où je sortis un petit couteau-suisse. Ce n'était pas grand chose pour me défendre, mais avec un peu de chance, ça aurait fait peur aux intrus. Je me postai derrière la porte et attendis, prête à bondir sur le premier intrus que je verrai entrer.

Quelques secondes plus tard, elle s'ouvrit, lentement au possible, les bruits de pas semblaient lointains mais n'étaient pourtant qu'à quelques centimètres de moi. Une main se posa sur la porte, et la referma brusquement. Surprise pour la rapidité de l'action, je hurlai et mon bras partit sans que je ne prenne le temps de regarder si c'était réellement une personne dangereuse, ou mes parents, revenus à l'improviste.

Heureusement, ou malheureusement, il ou elle se retourna juste à temps pour saisir mon bras avant que le couteau ne se plante dans son bras. La lame était à littéralement à deux millimètres du pull de l'intrus. Ma respiration était saccadée, je tremblais tant j'avais peur.

- Non mais tu es une vraie folle !

Cette voix.

- Tu te fous de ma gueule, on nage en plein délire là ! Hurlais-je.

- Qu'est-ce qu'une petite princesse fait avec un couteau dans sa putain de chambre?

- Mes parents ne sont jamais là, et vu que mon père travaille dans les armes mais qu'il trouve que je suis trop jeune pour en avoir une, il dit qu'un couteau c'est... Mais attends, je vois pas pourquoi je suis en train de me justifier, tu es un grand malade de rentrer chez moi comme ça, tu le sais? Hurlai-je à mon tour. Si je t'avais touché, ça aurait été de ma faute, comme toujours !

- Il en faudra plus qu'une petite princesse pour me faire mal. En plus, je fais du sport de combat quand j'ai le temps, j'ai quelques réflexes.

- Je m'en fous, dégage maintenant !

- Premièrement, arrête de crier. Les seules fois où j'acceptent qu'une fille crie pour moi, c'est quand je passe un bon moment avec elle. Enfin, je te fais de dessin. Ricana-t-il.

- Encore une fois Aiden, je m'en fous, dégage de chez moi bordel. Dis-je plus calmement.

En voyant sa main arrivée à quelques centimètres de ma figure, j'ai pensé qu'il allait encore me frapper et me suis couvert le visage avec mes mains. Mais rien, sauf le bruit de quelqu'un qui écrase sa main contre un meuble. J'ai ouvert les yeux, effrayée - je ne savais jamais à quoi m'attendre avec lui et j'étais habituée à avoir le contrôle de la situation - pour voir son bras, abattu sur la porte de ma chambre qu'il avait claquée. Il le fit glisser le long de la porte, sans jamais rompre cette sorte de contact que nous avions établi, et ferma à clef.

- Bien, on ve se mettre d'accord, dit-il en reculant, je n'ai pas envie de passer la soirée seul, et j'ame assez te faire chier. Donc profite, parce que j'ai le plaisir de t'annoncer que tu passes le réveillon avec le plus beau garçon de la classe, voire même de l'école.

Hello tout le monde,

Je pense que ce chapitre est un de mes préférés, et vous, vous l'avez trouvez comment?
Passez une bonne semaine,

Sarah

Fallen AngelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant