Chapitre 8: "Seigneur ! Que faîtes vous ici ?"

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Ce chapitre est le point de vue de notre pauvre Nanami, toujours entre les mains de Gunnar.. Il servira à relancer l'histoire avec le chapitre 9 qui arrivera sous peu ! Sur ce, bonne lecture !

En me réveillant, je sentis des gouttes tomber sur mes joues et glisser le long de mon visage. J'étais adossé contre un mur avec les mains jointes dans mon dos. Ma tête me faisais horriblement mal, et chaque petits bruits résonnaient en continue. J'essayai alors de me relever, mais impossible de s'appuyer quelque part avec mes bras lier dans le dos. Après quelque tentatives vaines, un rire sarcastique parcourut la pièce sombre où je me trouvais. Des pas lourds suivirent pour enfin laisser apparaître un homme imposant habillé d'un simple débardeur blanc et d'un pantalon noir.

- M-Monsieur, aidez moi je vous en prit... m'efforçai-je

Il lâcha un nouveau rire gras, et vint ensuite à côté de moi

- Je croyais que les sorcières étaient des créatures redoutables et craintes, mais tu ne vaut pas mieux qu'un rat !

Il enchaîna en me donnant un coup de pied dans le ventre, assez fort pour couper ma respiration. Je tentai de reprendre mon souffle sans même comprendre pourquoi il s'en est prit à moi. L'individu me saisit alors par la gorge et me souleva dans le air en me plaquant dos au mur.

- Maintenant tu vas m'écouter sale traînée ! Accepte de servir notre seigneur si tu tiens à la vie !

Je n'ai rien répondu, je ne comprenais rien. Je me faisais frapper par un homme qui me criais de servir son "maître" et de m'y dévouer corps et âme. Voyant que je n'avais pas l'intention de répondre, il grimaça et me jeta par terre.

- Je vais te faire parler, tu vas voir !

Il s'apprêtait à me saisir une nouvelle fois, lorsqu'une voix grave l'arrêta.

- Assez imbécile !

La peur prit place sur son visage. Il se redressa et se tourna vers la silhouette dissimulé dans l'ombre.

- S-Seigneur ! Que faîtes vous ici ?

- Recule de là, ou je te met en pièces.

Le tortionnaire s'exécuta et recula en se précipitant. L'homme qui venait de faire son apparition grogna, et s'avança vers moi. Je fermai mes yeux, m'attendant à de nouveaux coups, mais il rigola et fit d'une voix douce :

- Veuillez m'excuser pour cet accueil pour le moins brutal très chère, je vous promet de m'occuper personnellement de cette erreur.

Il posa une main sur mon épaule droite, et utilisa l'autre pour couper mes liens.

- Bien, vous devriez vous sentir plus à l'aise désormais.

Un petit "merci" s'échappa de ma bouche, même si mon intention n'était pas de le remercier. Il se leva et se tourna vers un groupe de personne retiré, dont je ne savais pas la présence.

- Qu'en est-il d'Ogus et de son attaque contre ce village ? Il a retrouvés les évadés ?

- E-Eh bien Seigneur.. Il les a effectivement trouver d'après son équipe... Eux et Grim Konwang, l'Héros du feu..

-Vraiment ? Cette vermine... Il l'a capturé j'espère ?

-Euh.. Non il l'a tué, Seigneur.

-Quel abruti ! Il sait pourtant que j'ai besoin de l'élément du feu ! Fait le venir immédiatement.

-Et bien.. Il euh.. s'est fait tuer par les fugitifs.

- COMMENT ? Cria-t-il en ouvrant grand les yeux.

- L'un des fugitifs a reçu le pouvoir du feu, il a dû être choisit par Grim Konwang après sa mort.

Le "Seigneur" resta de marbre, il sera ses poings et s'adressa de nouveau à son interlocuteur.

- A-t-on une image précise des fugitifs ?

-Euh, physiquement oui, l'un est grand avec des cheveux marrons et des yeux bleus, l'autre est plus petit avec des cheveux noirs et des yeux bleus également, plus sombre.

Je ne comprenais pas de qui ni de quoi ils parlaient, mais la description de ses fugitifs fit tilt dans mon esprit. J'eus une pensée pour Hiroshi et Ayden, je ne sais pas comment je suis arrivée ici, mais j'espère qu'ils vont bien.

- Est-ce que nous avons leurs noms ? Repris le Seigneur.

- Malheureusement non, mais nos hommes ont déjà placardé des affiches avec leur description dans les grandes villes.

- Bien, envoyé des Héros à leur trousse, nous ne devons pas les prendre à la légère. Mais surtout, je les veux vivant.

- Ce sera fait, Seigneur.

Tout le monde parti, excepté le Seigneur. Il me regarda longuement puis m'adressa un sourire.

- Veuillez m'excuser une nouvelle fois ma chère, mais j'ai à faire, nous reparlerons une autre fois !

Il s'en alla, et me laissa seule dans le noir, encore et toujours dans le noir.







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