The Maze Runner : imagines

Imagine Thomas pour Emily

- Non, c'est non, déclara Thomas d'un ton ferme. Tu ne feras pas partie des coureurs, Emily.

En l'espace d'un instant, ton visage s'assombrit. Cela faisait longtemps que tu y songeais, et tu étais certaine d'avoir les capacités requises : depuis ton arrivée, ton seul objectif était de contribuer à la recherche d'une sortie auprès des autres coureurs. Tu ne te voyais pas exercer un autre métier. Bien sûr, comme chaque nouvel arrivant, Alby t'avais contrainte à passer plusieurs jours en compagnie des autres matons afin de trouver ce qui conviendrait le mieux. Mais rien n'aurait pu t'ôter cette idée de la tête. Tu ressentais ce besoin d'aller dans le Labyrinthe, et rien ni personne n'aurait su t'en dissuader.
Un jeudi, après le déjeuner, tu t'étais résolue à prendre ton courage à deux mains et venir en parler à Thomas, l'un de tes meilleurs alliés au Bloc mais également l'un des meilleurs coureurs. Malheureusement, l'entretien ne s'était pas passé comme tu l'espérais.

- Je peux savoir quel est le problème, au juste ?

- Quel est le problème ? s'écria-t-il en plaquant ses deux mains sur la table. C'est que tu ne connais rien au danger qui rôde derrière ces murs Emily, tu n'en as aucune idée ! Je ne vais pas te laisser gambader dans le Labyrinthe au risque d'y laisser ta vie sous prétexte que madame a envie de se dégourdir les jambes !

- N'importe quoi, tu sais autant que moi que je ne prends pas ça à la rigolade !

- Ça tombe bien, parce que moi non plus ! Tu n'iras pas là-dedans, est-ce bien clair ?

Les veines de ses avant-bras étaient désormais parfaitement visibles tant il s'appuyait sur la table de chêne. Ses yeux étaient ancrés dans les tiens, et une lueur de colère se lisait dans son regard. Profondément blessée et incomprise, tu lui jetas un dernier coup d'œil avant de tourner les talons.
Newt, assis en compagnie de Chuck sur une table de pique-nique non loin de la cuisine, te vis détaler les escaliers quatre à quatre et vint à ta rencontre.

- Ça va Emily ? s'enquit-il. T'as pas l'air dans ton...

- Lâche-moi Newt ! rugis-tu en repoussant sa main.

Ignorant les regards que les autres blocards te lançaient, tu sortis de la ferme en courant, hors d'haleine.

                      * * *

L'ombre s'emparait de la clairière à une allure ahurissante. La nuit tombait sur le Bloc. Tu levas les yeux au ciel et, pour la énième fois depuis que tu étais arrivée dans cet endroit, tu espérais y voir des étoiles. En vain.
Bientôt, tous les blocards finirent de souper et rentrèrent à la ferme. Ce soir-là, tu préférais dormir dans un coin de pelouse, à la belle étoile. Alors que tu quittais tes chaussures pour te glisser à l'intérieur de ton sac de couchage, une main se posa sur ton épaule et en relevant la tête, tu reconnus le visage de Thomas, que tu avais évité tout le reste de la journée.

- On peut parler ? demanda-t-il.

- Non, je crois qu'on s'est tout dit tout à l'heure. Va-t-en.

Le ton de ta voix était glacial mais, tenace, le jeune homme n'abandonna pas de si peu.

- Tu t'es montrée particulièrement infecte avec Newt tout à l'heure.

- J'en suis désolée, il s'en remettra. C'est bon ? Tu vas t'en aller maintenant ?

Il passa une main sur son visage d'un geste las.

- Laisse-moi parler Emily, s'il te plaît.

- Vas-y, qu'on en finisse, soupiras-tu.

Il tritura ses mains moites et regarda au sol, remuant la terre à l'aide du bout de sa chaussure.

- Premièrement, je tiens à m'excuser. J'ai réagi un peu vite sans prendre la peine t'écouter tes arguments. Et deuxièmement...

Tu attendis patiemment la suite, ton coeur battant plus vite à chaque seconde. Il semblait hésiter, ne sachant trouver ses mots. Dès qu'il paraissait sur le point de dire quelque chose, aucun son ne sortait de sa bouche et il la refermait. Il se massait nerveusement la nuque, et grattait l'herbe avec le bout de sa chaussure usée.

- Thomas ? t'enquis-tu. Qu'est-ce qu'il y a ?

Ton ami releva la tête vers toi et, prit d'un élan de courage, noua sa main dans la tienne.

- Je tiens énormément à toi, Emily. En refusant de te laisser devenir coureur, j'essaie juste de te protéger. Si tu devais aller courir chaque matin à travers ces couloirs, j'aurais la peur au ventre chaque soir de ne pas te voir rentrer... tu comprends ? Je n'ai pas envie de vivre ça. Je veux juste te savoir en sécurité, ici, au Bloc.

Les yeux larmoyants, tu lui adressas un faible sourire. Il déposa ses mains de part et d'autre de ton visage et essuya tes joues humides.

- Thomas... murmuras-tu d'une toute petite voix.

N'y tenant plus, le jeune brun plaqua ses lèvres contre les tiennes. Il enroula ses mains tout autour de ton corps tandis que tu répondais à son baiser avec d'autant plus de passion. Quand, il écarta lentement son visage du tien, le souffle court, il sourit et déclara :

- Je ne veux jamais être loin de toi.

Excusez-moi pour ce retard... il faut dire que ces derniers temps, je me suis beaucoup concentrée sur mes études et je n'ai pas vraiment eu le temps de me plonger dans l'écriture des imagines. En tout cas, Emily, j'espère de tout cœur que cet imagine t'auras plu ! Les autres imagines qui m'ont été demandés arrivent très bientôt, don't worry ! Bye !