- Bon tu te bouges ?!, dit-il en frappant comme un taré sur la porte.
Silvana: C'est bon j'arrive !, dis-je en enfilant mes Louboutins.
Je me regarde une dernière fois dans le miroir pour voir si ma tenue est bien.
Elle est parfaite même.
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Les garçons ont gagné 3-1 contre l'Atletico Madrid.
De ce qu'on entend de l'extérieur des vestiaires ils ont l'air de bien fêter ça.
Moi, je suis sur mon portable à attendre Neymar. Je fais les cent pas parce que franchement je sais pas quoi faire d'autre.
Et là, j'ai pas compris.
Je me suis retrouvée à terre, un talon cassé et surtout ma cheville qui me faisait super mal.
Je grimaçais de douleur, ça faisait trop mal.
- Oh excusez-moi je ne voulais pas je-je suis vraiment désolé. Ça va ?
Le propriétaire de cette voix se mit à ma hauteur, le regard inquiet.
Je lui répondis d'un timide sourire.
Il me tendis la main pour que je me relève que j'accepta avec plaisir. Mais rien à faire je suis retombée aussi l'entraînant dans ma chute.
Son visage était près du mien, nos souffles se mélangeaient.
Bon, moi je vais me calmer, reprendre mes esprits parce que ça va plus là. J'ai un copain, qui s'inquiète pas de moi, mais c'est mon copain quand même.
- Pardon, excuse-moi je-tu as mal quelque part ?
Aucun mot ne veux sortir de ma bouche, je sais pas pourquoi comme si ce gars me faisait un truc bizarre.
J'essaye de me reprendre.
Silvana: Oui à la cheville, dis-je en la frôlant.
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- Alors ça s'est bien passé hier soir ?
Tiago: Ferme ta gueule, dis-je en le prenant par le col. T'a mis quoi dans mon verre hier ?!
Il lève les mains, il parait détendu.
Maik: Ho détend toi je voulais juste que tu passes du bon temps rien de plus, dit-il en riant.
Tiago: Et ça te fais rire connard ?!, dis-je en lui mettant un poing.
Maik: Bah en tout cas elle avait l'air d'aimer, comment elle cri-
Je lui dis fermer sa gueule en lui remettant un poing.
Silvana me répond toujours pas j'ai l'impression qu'il se prépare un truc dans mon dos.
Le pire c'est que ça me met sur les nerfs et j'aime pas du tout ça.
Je pense que la seule solution à ça c'est d'aller voir par moi-même.
Je part de chez Maik le laissant seul au milieu de la salle le nez en sang.
Tiago: T'a de la chance bâtard, crachais-je.
Plus rien ne va en ce moment.
Maik et sa bande qui me manipule et maintenant Silvana qui pose trop de questions et qui part quand bon lui semble.
Je vois ce qu'il me reste à faire, rétablir l'ordre et montrer que c'est toujours moi qui décide et eux qui obéissent.
Et pas l'inverse.
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J'ai jamais aimé les hôpitaux et c'est pas aujourd'hui que ça va changer.
Trop d'attente, trop de gens qui ont pire que moi et des fois c'est difficile de regarder.
Le gars qui m'a bousculé, je ne sais toujours pas son nom d'ailleurs, à décidé de m'emmener à l'hôpital parce qu'il croit que c'est quelque chose comme une fracture.
Silvana: Je-je suis vraiment désolée tu voulais peut-être passer une meilleure soirée.
- Oh non t'inquiète pas, c'est pas grave. Ton prénom c'est Silvana c'est ça ?
Silvana: Heu-oui, dis-je gênée. Et toi c'est ?
Mais comment il sait mon prénom ?
- Antoine enchanté, dit-il en souriant.
Je lui réponds avec un sourire.
Antoine: Au fait vraiment désolé pour tes Louboutins ils sont morts maintenant. Je t'en rachèterait.
Silvana: Oh t'embête pas pour ça c'est pas mes talons le plus important, dis-je en riant en montrant ma cheville.
Antoine: C'est vrai.
Silvana: J'aime bien ta coiffure c'est comment dire... Original c'est ça !
Antoine: Merci, dit-il en souriant. Tu-
- Mademoiselle Ramos ? C'est à vous si vous voulez bien me suivre.
Et je suis donc la dame en boitant mais heureusement qu'Antoine est là.
Je pensais pas passer une soirée comme ça mais ça me va quand même.
