J’étais tapi sous un rectangle tenant en équilibre grâce à quatre piliers (table) et je guettais le moindre signe de danger dans cet endroit hostile. Rien à signaler. Je sortis le bout de mon nez puis m’extirpai lentement de ma cachette improvisée.
J’étais dans un endroit clos où en face de moi, il y avait de gros coussins empilés les uns sur les autres (canapé). A gauche, il y avait des rectangle légèrement plus grand que moi mais qui étaient les uns sur les autres en décalé (escalier). Je m’y approchai et vis qu’ils donnaient un accès vers un étage supérieur. Je montai en restant sur le qui-vive puis me m’arrêtai pour observer mon environnement : il y avait deux portes à gauches et deux autres à droite et la plus éloigné était entrebâillé. Je m’y engouffrai prudemment les sens aux aguets.
Je me raidis en entendant un bruit et courus me planquer sous un rectangle avec un énorme coussin au-dessus (un lit). Après de longues minutes je me décidai à sortir de ma cachette et je vis ce que tout chats adorent : de la nourriture sur patte (souris) ! Mais, bizarrement, elle était enfermée dans une cage. Je m’approchai du garde-manger vivant et le fixai. Elle ne me prêta aucune attention et continua de trottiner dans tous les sens. Je montai sur la cage et suivi la bestiole des yeux. Puis, j’essayai de l’attraper avec ma patte droite mais, à cause de ces maudits barreaux je ne fis que l’inquiéter et elle se cacha sous un espèce de dôme en matière brillante (plastique).
Et, alors que j’étais concentré sur la nourriture à patte, un bipède entra et je me retournai, paniqué.
C’était un jeune bipède aux cheveux brun claire et il devait être plus petit que l’humaine blonde qui m’avait emmené dans cet endroit.
Je fonçai sous le lit en le voyant venir dans ma direction. Mon cœur battait la chamade et j’étais aussi tendu qu’un arc.
Puis, je vis qu’il se baissait pour me regarder. Je ne bougeai plus, tétanisé. Il tendit sa main vers moi et je reculai. Mes pupilles se dilataient de plus en plus. Mais, à mon grand soulagement, il n’insista pas et se releva. Je soupirai de soulagement –enfin… comme un chat peut soupirer- et me détendis pendant un court instant.
Bon, il fallait que je fasse un point sur les évènements récents. Une humaine blonde m’avait emmené dans cet endroit bizarre et hostile qui était une tanière de bipède (une maison). Il y avait comme résidents –à ma connaissance- deux bipèdes et un repas sur patte qui ne sera bientôt, plus de ce monde.
Je ressortis –pour la énième fois- de ma cachette et me dirigeai vers la petite créature enfermé. Je regardai longuement la cage en me demandant comment l’ouvrir, mais, ne trouvant pas de solutions, je continuai à essayer vainement de l’attraper. Et là, la chance me sourit –sans mauvais jeux de mot- la nourriture sur patte c’était accroché à sa cage. J’essayai de lui donner un coup de patte griffue mais, elle devait avoir –finalement- un instinct de survie car elle s’éloigna vivement des barreaux. Mais !!!! Quand pourrai-je manger cette bestiole ?!
Alors que je ruminai mes noires pensées, une humaine brune, plus vielle que le bipède précédant mais plus jeune que la blonde, ouvrit brusquement la porte et se précipita vers moi. Une ennemie !!!!!!!!! Je me précipitai sous le lit, tétanisé, en me disant que ce bipède-là ne serait pas aussi clément que le précédent…
Et j’avais raison, car, elle se baissa et essaya de me caresser mais, je reculai vivement contre le mur.
J’étais acculé contre la paroi et la brune réussie donc à me caresser. Je n’osai pas bouger, de peur de ses représailles. Puis, elle se décala légèrement pour mieux me caresser mais j’en profitai pour sortir de la pièce et entrer dans celle à ma gauche. Sans prendre le temps de l’inspecter, je fonçais en dessous d’un autre lit et, cette fois encore, l’humaine essaya de me caresser. Mais ses efforts restèrent vains car elle n’arrivait pas à m’atteindre.
Mais je ne sorti pas de ma cachette pour autant –je me fais avoir une fois mais pas deux !-. Je m’installai confortablement puis somnolai un petit moment.
Je commençai à avoir faim, même si je veux tout le temps manger, là j’avais vraiment faim. Je me décidai –après un long moment à peser le pour et le contre- à descendre les escaliers pour espérer trouver à manger.
En descendant, je remarquai un nouveau bipède dans la tanière. Il était plus grands et vieux que le précédents et ses poils sur la tête (cheveux) étaient noirs avec, par endroit, des zones grises. Il me vit et me parla dans son langage bizarre propre aux bipèdes. Pff… Il croyait sincèrement que j’allais le comprendre ?
Il alla donc dans un endroit où je n’étais encore jamais allé et, curieux, je lui emboitai le pat.
L’humain pris une gamelle et versa dedans une mixture avec une odeur appétissante que je reconnu entre toute, de la pâtée !
Oh ! Mais, finalement cet humain était très sympathique ! Je me mis à ronronner comme une tondeuse à gazon et me frottai contre ses jambes en faisant des huit. Comme je trouvais que le service mettait du temps, je miaulai et mis mes pattes avants sur ces cuisses. Il me dégagea doucement puis déposa la gamelle sur le sol.
Je me jetai dessus sans et n’accordai plus aucune attention au bipède derrière moi. Mmmmh… Quelle divine nourriture, parfum poulet -si j’en crois mon palet- et avec quelques morceau de carottes et des tomates. La texture était parfaite, mole mais pas trop non plus.
Alors que je mangeai ce met délicat, je sentis une main caresser mon dos mais je n’y prêtai aucune attention trop concentré sur ma nourriture. Mais, je compris alors –après un petit moment- que cette main appartenait à l’humaine brune !!
Je courus dans le salon et plongeai sous une boite carré qui devait faire deux mètres ou plus (un meuble). Mais, l’humaine n’avait apparemment pas envie de me lâcher la grappe car elle arriva avec une ficelle dans sa patte avant droite.
Elle la lança vers moi et –comme tout chat qui se respecte- j’essayai de l’attraper, n’y arrivant pas, je concentrai toute mon attention sur morceau de ficelle. L’humaine la relança vers moi et je bondis en avant pour l’attraper. J’y arrivai –à ma grande satisfaction- et m’accrochai à celle-ci. La brune tira sur le morceau mais je m’y agrippai férocement et ne lâchai pas prise. Mais, je finis par céder et je m’élançai à nouveau pour la récupérer. Après un bon quart d’heure, l’humaine finit par me laisser la ficelle. Mouah mouah mouah ! Rien ne résiste à un chat !
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Mon épuisante vie de chat flemmard
HumorDevoir supporter tous les jours des câlins forcés. Avoir des promenades obligatoires. Manger de la pâtée et des croquettes. Prendre les restes de nourriture de mes maîtres. Devoir quémander pour avoir des morceaux de charcuterie. Dormir sur un oreil...