Le Règne de IG 158 (Star Wars)

Partie 2 - Chapitre 2 - le Blocus Républicain...

La reprise de la guerre ne se passa pas comme prévu, l'Amiral Moqudi plaça une redoutable défense autour de ses systèmes, me forçant à l'offensive pure. Cela ne ressemblait pas à l'Amiral républicain, et je craignais que la situation ne tourne mal. Envoyer immédiatement un assaut contre le blocus était trop risqué, je ne savais pas comment Moqudi avait organisé sa défense. Elle devait cependant être coriace pour qu'il ne mise que sur celle-ci, me laissant faire tous les pas que je voulais sans même faire semblant de vaciller. 

Je fis donc revenir IG 155 de Coruscant, il devait forcément savoir ce qui se tramait chez la République et je devais le savoir avant de décider quoi faire... Je convoquais donc une réunion d'urgence sur Siskeen avec les principaux Généraux et IG 155 pour planifier nos prochaines actions militaires... Mais avant de commencer la réunion, je m'entretins avec IG 155 dans mon bureau. 

J'étais debout, au fond de mon bureau, devant la vitre donnant sur l'extérieur à contempler l'extérieur tout en écoutant IG 155 qui me donnait son rapport, lui debout devant mon bureau. Il était assis et tenait une statuette dans la main qu'il venait d'emprunter de mon bureau, une de ces reliques que j'avais récupéré de l'Empire de Palpatine :

-« Ils ont un nouveau Chancelier, me dit-il, un nouveau chef d'état. Il s'appelle Yado, c'est un petit être vert aux allures nobles et respectables. Il est de la même espèce que l'ancien grand maître jedi du temps de l'ancienne République... »

-« Yoda, complétais-je, je m'en souviens très bien... Et quel sont les changements que compte apporter ce Yado ?.. »

-« La République est en Crise, me dit-il. Ta victoire sur Anzat ne les a pas rassuré, encore moins ce qu'ils ont trouvé sur Lego et les autres mondes qu'ils ont repris. Comme tu le sais, suite à la chute de Kox, Moqudi a récupéré de nombreuses planètes du côté de l'Empire de Kox, Lego n'étant que l'une d'entre elle. Ils ont découvert la manière dont nous traitions nos sujets et cela les a mis dans une bien piètre situation... »

-« Ils ont enfin réalisé que je n'étais pas Palpatine, demandais-je ? »

-« C'est ça, me répondit-il. Les planètes qu'ils ont récupéré ont remercié Moqudi de les avoir libéré, mais pas de nous, de Kox. Elles lui ont dis qu'elles prospéraient sous ton régime, qu'elles n'avaient pas connus ça du temps de l'ancienne République, et encore moins du temps de l'ancien Empire. »

-« Ma stratégie administrative porte donc ses fruits, fis-je content de constater que mes sujets me resteraient loyaux en focalisant mon attention sur un groupe de personnes passant non loin de portes du palais... »

-« En effet, poursuivit IG 155 en se levant après avoir reposé la statuette à sa place, et cela n'est pas du goût de la République qui axait l'adhésion de ses mondes sur la cruauté de notre Empire... Ils se retrouvent maintenant à devoir changer de discours, ils ont eu la preuve que tu avais tiré un trait sur les méthodes de Palpatine, organisant les tiennent en fonction des demandes du peuple. »

-« Ces idiots ne savent plus quoi penser maintenant, fis-je amusé alors que le groupe de touristes sortait de mon champ de vision... »

-« Mais Moqudi a eu une idée, contredit IG 155. Il a trouvé ce qui pouvait pousser les mondes à rejoindre la République et non l'Empire : la Guerre. »

Je prêtai tout d'un coup beaucoup plus d'attention au discours d'IG 155 et me retournai vers lui. Il s'avançait vers moi tout en continuant :

-« La seule chose que nous ne pouvons pas garantir à notre Empire pour le moment est la Paix. Et tu sais que le peuple tient majoritairement plus à la Paix qu'à autre chose. C'est là que l'idée de Moqudi a pris toute son importance. Ils ont renversé le précédent Chancelier, qui est cependant parti de bon cœur, redevenant simplement sénateur, et ils ont nommé le plus pacifiste de tous les sénateurs républicains, le sénateur Yado, devenu à ce jour le Chancelier Yado. »

-« Ils vont tenter de faire de moi un être détestable, cause et origine de toute le malheur et des guerres de cette Galaxie, dis-je comprenant la manière dont allait tourner les choses... »

-« Malheureusement il y a du vrai là dedans, fit malicieusement IG 155 qui se trouvait alors en face de moi ... »

-« Certes, repris-je activement. Mais cela m'étonnerai que la République me cède son régime sur un simple accord, me donnant alors l'entier contrôle de la Galaxie. Cela irait beaucoup plus vite je te l'accorde, mais c'est de l'utopie. La Guerre est malheureusement inévitable quand on veut s'agrandir, les adversaires ne se laissent pas mourir sans rien faire, on appelle cela l'instinct de survie dans le jargon biologiste... »

-« Et c'est là notre problème, continua IG 155. Moqudi a compris cela depuis bien longtemps, il connait ton but ultime et compte désormais l'utiliser contre toi. Ce qu'il n'aura aucun mal à faire, conquérir la Galaxie n'est pas considéré du publique comme un but louable... Quoi qu'il en soit, ils ne se sont pas arrêtés à une simple élection d'un pacifiste, un puissant symbole, certes, mais insuffisant. Moqudi a monté un puissant blocus avec l'aide de Yado pour bloquer notre avancée. Ils veulent montrer à la Galaxie que nous tenterons coûte que coûte de le briser, prouvant que nous cherchons la guerre et renforçant l'influence de la République. »

-« Quelles options avons-nous selon toi, demandais-je alors à IG 155 sentant que la situation risquait de rapidement m'échapper ? »

-« Peu, me répondit-il. Soit nous tentons de forcer le blocus, ce qui risque de ne pas nous être favorable, soit nous jouons le même jeu que Moqudi et nous ne tentons rien contre sa défense. »

-« Et nous attendons qu'il fasse le premier pas, complétais-je... C'est risqué, la situation pourrait s'engluer d'elle-même, stabilisant nos régimes à leurs frontières actuelles. Moqudi n'a en réalité aucune raison de contre-attaquer en cas de stagnation de la situation, aucun monde ne quitterait alors l'Empire ou la République. En revanche, si nous attaquons et que nous échouons, cela nous sera en effet très préjudiciable... »

Je me retournai vers l'extérieur et réfléchissais lorsque j'eus une idée :

-« Il nous faut Coruscant, dis-je déterminé en me retournant vers IG 155. Si nous prenons Coruscant, la défense de Moqudi s'effondrera et nous obtiendrons le noyau en un minimum de combat. Une seule percée nous suffirait, en deux batailles on peut atteindre notre objectif sans que cela ne nous soit trop préjudiciable. »

-« Pas inintéressant comme idée, me répondit IG 155... Ce ne serait alors pas une guerre à proprement parlé mais juste une campagne. De plus, l'effort fournis pour limiter les combats ne passera pas inaperçu. Mais une bataille sur Coruscant risque de mal être perçu. »

-« Nous n'avons pas le choix sur ce point, rétorquai-je, il nous faut Coruscant, nous allons donc devoir y livrer bataille. »

Je repartis vers mon bureau en lançant :

-« Viens IG 155, les autres Généraux vont bientôt arriver. Nous avons notre plan de guerre nous allons pouvoir le mettre en place... »

Le Blocus Républicain maintenait ma flotte à l'écart de Coruscant pour le moment mais je ne tardai pas à placer un contre-blocus sur ma frontière pour prévenir toute tentative d'offensive républicaine, même improbable. Cela faisait partie du plan mis en place avec mon état major. Ce dernier était donc lancé, il me fallait passer le blocus pour frapper la République au cœur et prendre enfin Coruscant... 

J'en étais donc maintenant à la phase 1 : la percée du blocus. Et l'Unité 2, le nouveau plus haut gradé de l'Armada Droïde après Grievous, proposa de lancer un assaut sur le blocus Républicain avec sa flotte. Ce n'était plus qu'une question de temps, nous lancions donc immédiatement une tentative de percée...