Quand tous se terminera

Chapitre 1:

Le soleil chaud tapais très fort ce jour là. J'étais confortablement allongée dans quelque chose d'aussi chaud, confortable et humide. La brise soufflait dans mes longs cheveux blond. Pourtant quelque chose n'allait pas. Les yeux clos, je cherchais. Puis soudainement la réponse me tomba dessus; j'avais la tête enfouit dans une sorte de tapis d'horriblement désagréable qui me coupait la respiration. Je me releva alors aussitôt dans une longue inspiration paniquée. Puis je me mis à tousser, crachant du sang mélangé à du sable dans mes mains tremblantes.

-Mince! Pestai-je. C'est quoi ça?

J'observais alors autour de moi. Une large plage de sable déserte parsemait de quelques palmiers desséchés dont les énormes feuilles tombaient tristement vers le large. La mer s'entendait infiniment sous mes yeux aussi bleu que l'eau salé venant lécher mes mains pleine de sang. Où est-ce que je suis? me demande-je alors. Des grains de sable fessaient grincer mes dents, une terrible douleurs me tordais les poumons et un sentiment de peur prenait doucement le dessus sur moi.

Je sursauta soudainement. Des voix lointaine venaient de se faire entendre derrière moi. Je me retourna, toujours assise à moitié dans l'eau glacial de la mer. Deux hommes âgés d'une vingtaine d'années s'approchaient doucement , les vêtements sales et déchirés, le visage fatigué et abimé, ils se souriaient et parler surement de ma personne. Ce ne fut alors plus que de l'instinct. Je me leva en quatrième vitesse et me mit à courir le long de la plage, mes pieds s'enfonçaient dans le sable mou ce qui rendait ma course particulièrement lente et difficile. Ma respiration s'accélérait ce qui me bruler les poumons, je savais que je ne pourrai pas courir très longtemps. Je ne savais même pas si ils étaient à mes trousses ou non. Je n'avais, à vrai dire, même pas pris le temps de bien les observer. Peut-être que je les connaissais? Mais cette question ne se fit pas attendre lorsque tout à coup, quelque chose de froid et dur s'enroula autour de mes chevilles en me ligotant comme une vache. La chute était inévitable. Je bascula en avant et me retrouva à nouveau le nez dans le sable. Ce n'était vraiment pas ma journée. Une main m'attrapa par l'épaule et me retourna. Un des deux hommes était penché vers moi. Un magnifique sourir au lèvre. Il avait une belle tignasse brune sur la tête et des yeux gris perçant. Je ne pris même pas le temps de comprendre ce qu'il me voulait que je lui cracha tout le sable que j'avais gober dans ma chute à la figure. Il se retira alors en un sursaut.

-On en a pas des comme ça! Se mit-il à rire. Viens... on vas te ramener au camp.

Il me détacha les chevilles emmêlés dans une sorte de chaine d'acier. Alors que je m'apprêtais à m'enfuir à nouveau. Le deuxième homme  aux cheveux long et noir et aux yeux vert pomme m'attrapa le bras et m'attacha solidement le poignet au sien par un épaisse corde très désagréable me coupant la circulation du sang. Il se pencha vers moi et d'un ton rassurant me murmura;

-Ne t'en fais pas... c'est toujours compliqué au début...

Je les suivit sur quelques mètres avant de me révoltais en prenant conscience que je ne connaissais ni leurs noms, ni leur âge et ni même l'endroit où ils me menaient.

-Calme toi! S'écria le garçon brun au yeux gris. On peut rien te dire pour le moment... et puis tu verra par toi même; moi j'en ai marre d'expliquer. J'suis pas un guide touristique!

-Ça va calme toi Mick, Lui lança le deuxième garçon, On était pareil quand on s'est retrouvé ici.

-C'est bon, fais pas ton fragile Jeff. Tu l'as draguera plus tard. Là on doit rentrer. Répliqua-t-il sèchement.

Et ils parlèrent en s'insultant par moment pendant quelques temps. Je pus alors récolter quelques informations par-ci par-là. J'avais alors compris que je me trouvais perdu au milieu d'une île mais que je n'étais pas la seule et que ces deux hommes; Mick et Jeff, ils avaient tous les deux 17 ans et me menaient à leur village pour me soigner et tout m'expliquer sur la situation apparemment très délicate.