Le grenier

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Voici venir les temps où le néant m'emporte

Sous les souvenirs poussiéreux je m'enfonce

Juste en ouvrant cette porte grinçante à l'étage

Je me retrouve entourée d'un mystère infini


La poussière soufflant sur moi tel une douce brise

J'observe quelques objets entassés dans l'obscurité

Et me voilà emportée dans le néant du passé

Tel un ruisseau perdu dans un bois sombre


La pendule semble résignée

De ne plus marquer les joies passées

Renfermées dans les coffres délabrés


Une odeur de moisissure se dégage des cartons éventrés

Où apparaissent des portraits décomposés

M'entraînant avec eux dans une profonde nostalgie




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