chapitre V

113 6 0
                                    

Je fus reveillée par la sonnerie de mon reveil matin. Il affichait 6:08 AM sur l'ecran. Je coupai la sonnerie et je froissai les draps, j'avais la tête vide et les yeux encore brulants des larmes versées pendant la nuit. Le regret me rongeait l'âme et mon coeur etait comme figé. Une douleur me lancinait l'âme. Narcisse'' Des mon reveil je pensais a lui. Je regardais dans le vide, me rememorant les evenements de la veille. Après m'etre traitée de conne, d'idiote,de grande-gueule et de quelques noms d'oiseaux que je connaissait, je m'etais mise a pleurer. Je n'avais pas pu faire mon devoir de maths. J'avais oublié de souhaiter bonne nuit a ma petite famille. Toute mes pensée convergeaient vers Narcisse.
Devoir penser à lui me faisait mal, mais je ne pouvais m'en abstenir. Il etait ma drogue et j'etais hyper accro. D'un geste automate je me tirai enfin du lit.
Je le fît et je me dirigeai vers ma salle de bain. Je pris une douche,me brossai les dents,me coiffai. J'entrai dans ma chambre et je mis mon uniforme. Je n'y mettait aucun enthousiasme. Je trouvai dejà la journée terne et froide. C'est d'un pas trainant que je me dirigeai vers la salle à manger où déjà maman m'attendais.
- Sally,tu es presqu'en retard! Presse un peu!
Je tirai sur ma chaise nonchalemment.
-Bonjour m'man. Où sont les princesses?
-ah! Elle ne sont pas encore reveillées.
Elle m'apporta mes oeufs au jambon que je mangeai sans appetit.
- Qu'as tu Sally....? D'habitude tu aimes bien mes oeufs au jambon.
- Rien mom...mauvaise nuit.
Elle me scruta d'un oeil inquiet.
-Tiens...tu as des problèmes? Tu veux m'en parler?
- Non m'man. Il n'y a rien de grave.
J'admirais tellement cette femme d'1m50 aux yeux fiers et bienveillants,au sourire candide. Cette voix onctueuse et chaude qui tant de fois rechauffait mon coeur... Mais aujourd'hui,ce n'etait pas suffisant. Je voulais plus. Je voulais Narcisse.

Elle me fit la bise et moi je me levai pour me diriger vers la porte.
''Quand elles seront reveillées dis aux princesses que je les aime.''
Elle me sourît et j'ouvris la porte pour recevoir en plein visage la brise du matin. Aussi froide qu'était mon coeur... Aussi froide que les yeux de Narcisses lorsqu'ils sont posés sur moi. J'allai affronter le diable, attirant en diable. Et ce serait moi la battue.

Lui, Et L'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant