Segment sans titre2

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Elle ralenti un peu en passant devant ma voiture garde une vitesse constante et ralenti de nouveau en s'approchant de moi pour finalement s'arrêter à ma hauteur. La vitre côté passager descend, je me penche pour voir le conducteur qui n'en est pas un mais une conductrice bien jeune d'ailleurs j'en arrive même à me demander si elle a son permis. C'est elle qui lance la conversation en premier.

-Vous avez un problème ?

-En fait j'ai crevé, j'ai essayé de changé ma roue mais un des écrous est tellement serré que je ne peux rien faire, en plus mon téléphone ne capte pas je ne peux même pas appeler une dépanneuse ou quelqu'un.

-Monté on va aller voir mon père est garagiste il m'a fabriqué une clé pour au cas ou je crève, c'est peut être la même taille ça ne coute rien d'essayer.

-ça serait super si ça marchait vu le prix d'une dépanneuse je vais y laisser mon salaire.

Elle pousse le sac à main qui était sur le siège, j'ouvre la porte et m'installe à bord. Dommage que le trajet ne soit pas plus long car je sens déjà la chaleur malheureusement il ne faut que 3 minute pour faire demi tour et revenir à mon point de départ. La conductrice gare sa voiture et nous descendons toutes les deux de voiture. Elle a de toutes petites jambe quand au reste du corps je ne vois rien sauf des cheveux blond et long le reste en enfermé dans une doudoune qui va de ses genoux jusqu'à son petit nez. À première vu elle a l'air plus frêle que moi vu les jambes. Elle ouvre son coffre et sort une énorme barre de fer avec un embout pour les écrous de roue à l'extrémité, puis un parapluie qu'elle me tend pour que je le tienne ouvert au dessus d'elle pendant qu'elle essaye de s'occuper de ma roue. L'embout correspond, premier essai premier échec, ça commence mal puis un deuxième et un troisième, toujours rien. Au quatrième un bruit se fait enfin entendre et ma sauveuse m'annonce que c'est bon. Je la laisse faire en l'observant elle à l'air de savoir ce qu'elle fait et me contente juste de la suivre avec le parapluie, même si je ne suis pas dessous vu que je suis déjà trempé ça ne changera pas grand-chose. Le cric est sorti, la roue crevée est au sol et elle sort du coffre la roue de secours. Je commence à être rassuré et me détend et de savoir que cette journée ne va pas me couter une fortune me remonte un peu le moral, je décide donc d'engager la discussion mais elle ne semble pas vraiment bavarde alors si elle m'aide c'est déjà sympa je ne veux pas être soulante en plus. Le pneu est changé le cric est rangé et celui à réparé est dans le coffre et je suis prête à dire au revoir à ma bienfaitrice mais je me décide quand même à lui demander si je peux lui offrir un café chez moi que ce n'est qu'à 5 minutes en voiture.



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