7. Un choix s'impose

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Et voilà à cause de mes bêtises, j'étais encerclée. Mais comment pouvait-on tomber amoureux aussi facilement ? Bien que je sache très bien que c'était possible puisque ça m'était déjà arrivée. J'allais devoir en faire souffrir un des deux. Mais lequel ? Je n'en avais pas la moindre idée. Ils étaient si différents mais si beaux à leur façon que ça n'arrangeait pas mon dilemme cornélien.

Un ne voulait que du sexe et l'autre me promettait une belle histoire dans les règles de l'art.

J'étais déboussolée et j'étais mal. Mal de savoir que j'allais perdre l'un des deux même si à cet instant je ne savais pas s'ils étaient tout deux nécessaires dans ma vie.

Jamais, je n'avais été confrontée à pareille situation. Pourquoi avait-il fallu que ça tombe sur moi ?

J'avais désiré n'en parler à personne de peur que des ragots ne fusent. Comme ça m'était déjà arrivée auparavant...

J'avais l'estomac noué, la gorge serrée et l'envie de ne voir personne. Mais peut-être fallait-il que je me confie aux concernés.

Anthony me conseilla de trancher au plus vite. Et Julien, quant à lui, ne pouvait pas sentir Anthony. « Tu mérites mieux que ça, quelqu'un qui t'aime vraiment comme tu es, pas un coureur de jupons dans son genre ». Il avait raison, ma raison me disait de le choisir lui mais mon cœur ne voulait guère choisir. Je connaissais Anthony depuis quelques mois maintenant et Julien seulement depuis 3 jours... Néanmoins, à la différence d'Anthony, il était prévenant, attentionné et surtout il aurait tout fait pour moi. Il m'aurait démontré tant de choses, dit tant de mots tendres que ça pouvait virer à l'étouffement. Mais ça ne m'effrayait pas le moins du monde. J'avais besoin de romantisme, juste de quelqu'un qui saurait me respecter et prendre soin de moi.

Anthony me mettait une pression d'enfer, encore une fois, ce qui me rendait plus malheureuse que jamais. Je n'éprouvais rien pour lui, en vérité mon cœur ne le voulait peut-être pas à mes côtés. Je me connaissais. Quand j'étais amoureuse, je l'étais avec toute mon âme, avec chacun de mes sens. Des papillons abondaient massivement dans mon ventre. Mais là, rien. Aucun ressenti. Rien du tout. Le néant le plus total.

Mais peut-être avais-je été trop blessée et que j'avais maintenant peur de ce que l'avenir pouvait me réserver... ? Ça pouvait être une explication plausible pourtant je ne pouvais le certifier. J'allais devoir prendre ma vie en mains et garder ce qui était le mieux pour moi. C'était inévitable.

Bonjour tristesse...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant