9. Selon le grimoire

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Petit mot de l'auteur: Dans ce chapitre, j'ai décidé de donner pas mal d'informations (importantes!) sur un personnage. Les actions d'éclats sont donc moins présentes et je redoute un peu que le coté "scolaire" de certains passages vous fatigue. Promis, dans le prochain chapitre ce sera différent donc ne partez pas en courant svp ^^

N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce chapitre, des précédents, vos théories, vos espoirs tout ça et tout le reste, ce qui vous passe par la tête en lisant cette histoire, etc. c'est un régal pour moi! J'adore interagir avec vous tous!

BONNE LECTURE!

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Je manquais vraiment de sommeil ! Après que Kelen se soit volatilisé - oui volatilisé POUF comme dans un tour de magie, mais sans effets spéciaux et sans avoir plus expliqué sa réaction face au chat, il m'avait fallu encore un long moment avant de m'endormir.

Et Bien que j'avais réussi à grappiller quelques heures de repos malgré tout, celles-ci n'avaient pas été suffisantes pour m'éviter des valises sous les yeux. Et comme si ma mine de zombie ne suffisait pas, j'avais la voix d'un camionneur accro à la nicotine depuis quarante ans minimum. Le point positif c'est que j'avais finalement peu de marques de strangulations.

Après avoir essayé d'expliquer de vive voix à Corinne que je ne viendrais pas en cours, j'avais fini par lui envoyer un texto. Même moi, j'avais eu du mal à comprendre ce que je racontais au téléphone. Enfin, elle, cela l'avait plutôt amusée comme toujours. Rien n'entachait jamais sa bonne humeur.

J'avais également envoyé un message écrit à Solange qui m'avait conseillé un bouillon de poule, du miel et du citron pour ma gorge. C'était tout Solange et ses remèdes de grands-mères. Elle me faisait penser à ma mère et sa passion pour les plantes médicinales, enfin pas que médicinales d'ailleurs. Heureusement pour moi, elles se voyaient peu. Jamais, en fait, j'y veillais.

À peine assise en tailleur sur le lit, mon ordi portable posé sur mes genoux, mon nouvel ami le chat vint se pelotonner contre moi.

"Ne t'avise pas de mettre des poils partout !", râlais-je pour la forme. À peine assise en tailleur sur le lit, mon ordi portable posé sur mes genoux, mon nouvel ami le chat vint se pelotonner contre moi.

Cette bestiole commençait à me plaire. Il était agréable d'avoir un peu de compagnie, je n'avais jamais été habituée à la solitude puisque j'avais toujours vécu soit chez ma mère soit avec Marc. Nous avions emménagé ensemble dés qu'il me l'avait proposé. J'avais alors vingt ans.

Pour toute réponse, le félin s'allongea plus encore, n'hésitant pas à s'étirer de tout son long en me jetant un regard que j'aurais pu croire narquois. Cette bête n'était pas nette.

Je tapais "Nahual" sur le moteur de recherche dés que je le pu.

Quelques interminables secondes plus tard, mon antique ordinateur finit par m'afficher ses quelques maigres trouvailles. Je trouvais plusieurs articles concernant une race de chevaux, quelques-uns sur un peuple amérindien disparu et parmi ceux-ci, nombreux étaient en espagnol ou en anglais. Vu mes maigres performances dans ces langues, j'abandonnais vite l'idée d'essayer de comprendre de quoi ils pouvaient bien traiter.

Finalement, mue par l'inspiration, j'ajoutais "animal" comme mot-clé à ma recherche.Jackpot! Je tombais directement sur un site soi-disant encyclopédique fournissant une définition de ce mot :

"Un nahual ou nagual est, dans les croyances mésoaméricaines ou d'origine mésoaméricaine, un être mythologique de nature double, à la fois humaine (ou divine) et animale. La forme animale du nahual est le plus souvent un canidé (coyote, chien), un rapace, un âne ou une dinde, mais peut être aussi un animal plus puissant comme le jaguar.

La Tentation d'AliceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant