Texte 13- Jusqu'à ce que la mort nous sépare

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Je ne porte de « religion » que le nom.Je suis belle, et ils le savent.Ma beauté est un poison, mais leur envie de reproduction est plus forte.Mes pattes, longues et tranchantes me sont très utiles.Que se soit pour manger, ou pour les attirer.Tiens, en voilà un.Plus petit que moi à la couleur brune, allant à la perfection avec ma magnifique couleur verte.Il me regarde, il semble intéressé.Je nettoie mes pattes.J'ai faim...J'ai toujours faim.Je suis un être insatiable mais je sais attendre.La nourriture vient à moi toute seule, pas la peine de se presser.Il s'approche doucement et prudemment.Jouons l'indifférence.La prudence est toujours mère de sûreté.Mais lui, il ne connaît pas ce proverbe.Ou alors son impatience a pris le dessus.Mes armes sont prêtes et je le lui montre.Je ne réagis pas et il se place sur mon dos.Me regarder dans les yeux est trop dangereux pour lui.Il commence à faire son travail, mais je n'ai pas que ça en tête.Je le retourne et lui donne une morsure amoureuse.Qu'il ne pourra oublier.Je commence à dévorer sa tête.L'amour rend aveugle comme on dit.Et c'est le cas pour lui.Mais il n'a pas perdu sa fougue. Et il continue ce qu'il voulait faire.A ses risques et périls.Pendant que moi, je me délecte de son corps.Ainsi, je lui fais perdre la tête.Qui a dit un jour que les femelles étaient faibles ?

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