- Amor réveille-toi, dit une voix masculine en me caressant la joue.
Je me réveille difficilement, fatiguée de la soirée de la veille.
Je découvre en face de moi, Tiago. Il me sourit, il a l'air moins énervé que la veille.
Tiago: T'a bien dormi ?, dit-il en m'embrassant.
Je lui fais signe que oui et lui sourit. Ça me fait plaisir de le voir comme ça. Et puis je le comprends, il ne savait pas ce que j'avais, et j'étais méfiante aussi.
Mais je me méfie aussi ce matin mais je ne le montre pas, je ne veux pas l'énerver.
Silvana: C'est pour moi ?, dis-je en montrant un sac.
Tiago: Ah-ouais tiens, dit-il en me le tendant.
Je regarde ce qu'il y a dedans et il y a un sweat Chanel et une montre Rolex dans son étui. Mais ça a du lui coûter une fortune ! Je lui souris.
Silvana: Merci mais t'es pas obligé.
Il me prend la main.
Tiago: Non ça me fait plaisir, dit-il en souriant.
Je le remercie en l'embrassant.
Silvana: Je suis désolée pour hier je-
Tiago: T'a pas à t'excuser, c'est de ma faute.
Silvana: Il est quelle heure ?
Il regarde son portable puis fronce les sourcils.
Silvana: Ça va ?, dis-je inquiète en lui prenant le bras.
Tiago: Ouais ouais, il est 8 heures.
Je le regarde sans comprendre. Au pire c'est ses histoires, pour l'instant je m'en fiche.
Je lui fais signe de venir s'allonger sur le lit avec moi, il m'entoure de ses bras tatoués. Je me sens bien, je lui souris puis l'embrasse.
Tiago: Il t'es arrivé quoi ?, dit-il en prenant ma main.
Silvana: Je-euh je me suis coupée quand j'étais chez Antoine.
Tiago: C'est qui Antoine ?
Silvana: C'est le gars à qui t'a mal parlé hier.
Je dessine ses tatouages avec mes doigts, ça me détend, je ne sais pas pourquoi.
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- Anto' ! On peut aller voir Silvana ?
Antoine: Non on a pas le temps.
C'est pas une question de temps en fait, c'est surtout qu'il y a Tiago dans les parages. Et je n'ai pas envie de le revoir. Avoir un aperçu de lui une fois ça m'a suffit.
Il a vachement changé, il est reparti de la chambre laissant Silvana en pleurs avec le poignet où la trace de sa main à été laissée.
J'ai voulu l'énerver quand j'ai vu ça mais je ne voulais pas. Elle était incontrôlable elle ne pouvait pas s'arrêter de pleurer.
Et moi j'étais impuissant face à ça, je ne pouvais rien faire et puis de toutes façons c'est de ma faute tout ça.
Théo: Mais pourquoi ?
Antoine: J'ai un match.
Théo: Te fous pas de ma gueule fréro ton match il est dans cinq heures. On a le temps ! Au pire j'y vais tout seul, dit-il en allant mettre ses chaussures.
Antoine: Bah démerde-toi pour rentrer.
Théo: On se rejoins au Calderón !, dit-il en sortant.
Antoine: Attend il faut que- !, criais-je.
Mais il est parti.
Il est irrécupérable ce gosse.
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Tiago: Je t'aime, dit-il en m'embrassant et en me remettant ma blouse.
Je m'apprête à lui remettre sa braguette lorsque quelqu'un rentre.
- Vous m'avez pas attendu ?, nous dit une voix inconnue.
Le propriétaire de cette voix doit avoir la vingtaine, il est très grand, brun et a des faux airs d'Antoine.
Je me recoiffe rapidement et me sens rougir. C'est gênant.
Je retourne m'asseoir sur mon lit, rapidement aussi parce que je n'ai pas envie qu'il voit mes sous-vêtements.
Je n'ose pas le regarder.
- Ça va ?, dit-il en s'approchant de moi.
Silvana: Euh-oui merci. Mais t'es qui ?
- Tu te souviens pas pourtant je suis inoubliable ! C'est Théo le frère d'Antoine ! Euh-attends j'suis bien dans la chambre de Silvana là ?
J'acquiesce tout en essayant de me remémorer mais impossible.
Tiago le fusille du regard, je lui fait signe de se calmer.
Théo: Ça va t'a pas trop mal mdr ?
Je ne sais pas trop quoi répondre face à cette question.
Théo: Nan mais je parlais de ton accident.
Et je pars dans un fou rire, il est trop mignon.
Silvana: Oui oui ça va, dis-je en reprenant mon calme. Et ton frère il est pas là ?
Théo: Non il voulait pas venir parce qu'il a un match et faut qu'il se prépare ps-euh psycholig-bref son mental quoi.
Tiago: Je reviens, vous voulez quelque chose ?
Silvana: Du Fanta et des gâteaux s'il te plait.
Théo: Ouais bah n'empêche ça doit donner faim ! Ok j'arrête mdr. Moi je veux rien merci.
Et Tiago part.
Silvana: T'es tout le temps comme ça ?, dis-je en riant.
Théo: Nope des fois je suis pire mais la j'essaye de me tenir.
Mh, je plaint Antoine.
