L'île Où On Oubli

Chapitre 13. : La construction

On descend la pente qui mène à la plage tout en parlant de tous et de rien. Je manque de glisser plusieurs fois mais je me retiens ou alors c'est Thomas qui est là pour le faire.

Il dérape également à plusieurs reprises don une ou il se retrouve assis comme un con contée un arbre. Je suis prise d'un fou rire ce qui le fait marrer aussi.

Le chemin n'est pas dur à suivre, il est comme tracé à travers la nature de la cascade à la plage. Une fois sur celle ci on accélère le rythme.

Jackson à passé bien assez de temps seul, mais je ne me fais pas de soucis pour lui.

Il est dix heures moins le quart et le ciel c'est nettement assombri, le vent c'est levé mais c'est un vent chaud et agréable. Il va sûrement pleuvoir avant la nuit.

La hachette dans la main et le sweet détrempé sur l'avant bras, Thomas avance à côté de moi. Je le regarde et souri, ses cheveux encore mouillés virevoltent au vent et les miens aussi d'ailleurs mais en comparaison les miens sont trempés et emmêlés.

Thomas se tourne vers moi et affiche un sourire en coin. On marche rapidement sur la plage et dressant la liste des choses à faire avant le soir. Bien qu'on ait fait certaines petites choses depuis notre arrivée, il faut vraiment qu'on s'organise.

Arriver près de notre "camps", je vois Jackson don le visage s'illumine à notre approche, je l'accueil avec un soupir de soulagement, il ne lui est rien arrivé.

Il nous montre tout fière ,avec une once de défis dans la voix à l'égard de Thomas, tout les filaments qu'il a retiré et classé par taille. Il en a tressé certains ensemble pour les rendre plus solide où plus long.

Je lui verse toute ma gratitude qu'il mérite car si on veut construire un abris il va nous en falloir. Je m'excuse aussi de mettre absenté le matin et je suis pardonnée.

Sans plus attendre on rassemble des branches coupées dans la forêt voir même des troncs qu'on assemble pour former une sorte d'apentie bas mais assez haut pour que Thomas puisse se tenir droit sur les genoux.

Thomas coupe le bois avec sa hachette, Jackson qui ne peut pas bouger enlève tout les branches qui gênes et je m'occupe de les assemblées. On a décidé de bâtir notre cabane en hauteur sur la dune, la où elle est le plus large, à une vingtaine de mètres des débris d'avion.

Vers 13h la base de notre abris est fait. On sort trois plateaux repas retrouver de l'avion qu'on mange comme trois ouvriers de chantier à la pause déjeuner.

On s'accorde une petite pause avant de continuer le travail. Je refais les bandages de Jackson puis de Thomas que j'avais pris le temps de nettoyer ce matin à la cascade.

Thomas se crispe dès que je touche sa blessure. Instinctivement je fais valser le dos de ma main sur son front puis pose ma paume sur sa joue en lui disant:

" hé t'inquiète pas, ça va aller, ça va passer t'en as pas pour longtemps"

Il me sourit faiblement mais d'un sourire sincère qui rassure. Je continue avec ma blessure que je désinfecte et puis Thomas insiste pour me faire le bandage.

Il s'y prend à deux fois avec mes conseils et réussi un bandage presque parfait. On s'amuse de plaisanterie infantiles avant de s'allonger sur le dos à même le sable et de fixer le ciel blanc qui nous éblouie.

Nos respirations haletantes se calme peu à peu après le fou rire qu'on à eu à propos de... je ne sais même plus mais tous ce que je sais, c'est que le fait de passer mes journées avec Thomas m'aide beaucoup à tenir le coup.

On reprend notre travail vers 15h, Jackson s'occupe de trier tout se qu'on à ramasser, vêtements, nourriture, bouteille, objets quelconques...

Pendant ce temps je vais avec Thomas dans la forêt où on ne s'aventure jamais bien loin, pour ramasser branchages et feuillages qui feront office de toit.

On partage ce moment vraiment agréable avec Thomas sans parler, seulement en s'envoyant des regards et des sourires entre les troncs, dont nous seul comprenons le sense. Seul résonnent nos bruit de pas dans l'herbe et contre les racines, et le son que produise les branchages lorsqu'on les coupent.

Au bout d'un moment Thomas s'arrête en me lançant un regard grave avant de briser le silence.