Prologue

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Ma première séance de psychologie eue lieu, trois mois après le drame. C'est mes parents qui m'ont conseillé de prendre rendez-vous quand ils ont vu mon état psychologique s'aggraver.
Ils pensent que si je consulte une psychologue ça m'aiderait à me sentir mieux mentalement et que je pourrais enfin avancer dans la vie est laisser le cauchemar que j'ai vécu derrière moi. J'aimerais être aussi convaincu qu'eux, mais je sais très bien que cela est impossible, mais visiblement, ils n'ont pas la même vision que moi.
J'ai quand même acceptée d'aller voir cette psychologue pour les rassurer.
Le cabinet se trouve en plein centre de Paris.
Je suis allongée en ce moment sur le divan en cuir noir qui est très confortable.
Plongée dans mes pensées, je fixe le mur de couleur gris, les tons de la pièce sont manifestement assortis à mon humeur.        

- Madison, comment allez-vous ?
La psychiatre a dû me poser au moins trois fois la même question.
- Madison ?
Je me refuse de la regarder en face par peur qu'elle perce toute la douleur qui est en moi, cet un peu pour cette raison que je ne voulais pas la voir, car je ne veux pas qu'elle réveille une nouvelle fois le passé même si je ne fais que le ressasser jour après jour, mais raconté l'enfer que j'ai vécu à cette étrangère, c'est comme si on me retournait le couteau que j'ai encore dans le cœur.
- D'après-vous ? Lui lançais-je.
- Mal, je le vois bien sinon vous ne serez pas en ma présence aujourd'hui, mais voyez-vous j'ai besoin de connaître votre passé afin de vous aider à aller mieux. Vous comprenez ?
- Avez-vous le don de ramener mon copain d'entre les morts ? Non ? Donc jamais je ne retrouverai une vie normale...

- Vous gardez votre sens de l'humour, c'est quand même bon signe. Je ne vous promets pas que tout va s'arranger ou que vous allez reprendre votre vie comme elle était avant. Par contre, je vais plutôt vous apprendre à vivre avec cela afin de reprendre une nouvelle vie. Je suis tout à fait consciente que cela ne va pas être facile. Je vous accompagnerez dans ce chemin, vous pouvez me faire confiance, rien ne sortira de ce bureau. D'accord ?

Je secoue la tête de haut en bas pour lui dire oui en ayant un nœud dans l'estomac.
-Très bien ! Commencez à me raconter ce qui s'est passé.
Mon cœur commence à se serrer. J'ai raconté mon histoire plusieurs fois à la police, mais je n'ai jamais pu retenir mes larmes.
-J'ai reçu de nombreux messages d'un inconnu trois semaines avant qu'on tue Toby.
C'est dernier mots sont encore difficile pour moi à prononcer.
-Je n'ai aucune idée, comment cette personne à pu obtenir mon numéro.
- Et ces messages que vous recevez, ils parlaient de quoi exactement ?
- L'inconnu voulait que je quitte mon copain, il me répétait sans cesse ''Tu es à moi''.
- Comment avez-vous réagit à cette situation ?

- J'en ai parlé à ma famille, puis sans plus attendre, on est allé voir la police, mais ils ne nous ont pas pris au sérieux, pour eux cette histoire n'est qu'une farce, ils nous ont dit que les messages allaient vite cesser. À croire qu'ils attendaient qu'il y ait un mort pour qu'ils nous aident. Les jours ont passé et je continuais à recevoir les mêmes sortes de messages. Ensuite, c'est devenu plus sérieux, l'inconnu m'a menaçait de tuer Toby, mais je ne l'ai pas cru, jamais je n'aurai pensé qu'il allait mettre son plan à exécution !
Des larmes se mirent à couler sur mon visage. La psychiatre me tend un paquet de mouchoirs, mais je les refuse.
- Qu'est-ce qui peut vous faire croire que c'est la même personne qui vous a menaçait qui a commis ce meurtre ?

- Quand l'assassin eu finit d'achever Toby, il sait tourner vers moi et m'a dit...
Ma voix commence à trembler ayant encore la peur au ventre comme si je revivais encore une fois la scène.
- Qu'est-ce qui vous a dit ? S'impatiente la psychiatre.
De plus en plus de larmes coulent sur mon visage, je vais bientôt ressembler à une cascade.
Je m'assois sur le divan pour essayer de me calmer en acceptant cette fois-ci les mouchoirs qui sont posés sur l'accoudoir du canapé.
- Ça va aller me réconforte telle avec compassion.
- En se tournant vers moi... Il m'a dit... ''Tu es à moi''.
Comment une simple phrase peut me faire si peur ?
- À quel endroit, votre petit ami et vous, vous trouvez-vous quand ceci s'est passé ?
- Toby voulait absolument qu'on sorte tout les deux pour me changer les idées donc on est allé au cinéma. Le tueur à dû attendre que le film finisse avant de tuer mon petit copain.
- Je vois...
- Je voudrais savoir, reprit-elle qu'elles sont les personnes que vous fréquentez parmi votre famille et vos amis ?
- Pourquoi me demandez-vous cela ? Vous ne pensez tout de même pas que l'un de mes proches serait coupable ?
- Non, même si c'est souvent le cas...

- Aucune de ces personnes ne me veut du mal !
Je ne peux pas imaginer une seule seconde que mes proches seraient capables de faire une chose pareille, ils sont si adorables avec moi. Rien que savoir qu'une inconnue peut penser que les êtres qui comptent le plus pour moi seraient capable d'un acte aussi monstrueux, ça me met hors de moi.
-D'accord, je comprends... Mais je veux vraiment savoir qui vous soutienne en ce moment dans cette épreuve. Je vous promets de n'admettre aucun jugement et comme je vous l'ai dit rien ne sortira de cette pièce.
Je la fixe pendant un petit moment dans les yeux avant de lui répondre, mais quelque chose me dit que je peux lui faire confiance, après tout, on va devoir se côtoyer pendant un moment elle et moi.
- D'accord ! Il y a ma mère et mon père, mon grand frère qui s'appelle Owen qui a vingt ans, ma petite sœur Mackenzie qui à seize ans, puis pour mes amis il y a mon meilleur ami John que j'ai connu depuis mon enfance, il a dix-huit ans comme moi, c'est comme mon deuxième frère pour moi, on a grandi ensemble nos parents sont amis depuis des années. Et j'ai également une meilleure amie Lucie, elle a le même âge que moi, je l'ai connue l'année dernière au lycée en même temps que Toby.
-Très bien ! J'ai une toute dernière question avant que la séance se termine. Ont-ils retrouvé le meurtrier ?
- Non, il est introuvable, la police, on essayait de le tracer grâce aux SMS qu'il m'a envoyés, mais ils n'ont pas réussi. Ça fait maintenant trois mois que je n'ai plus aucune nouvelle du tueur.

Rien que savoir qu'il est encore dans les parages ça me terrifie.

Tu es à moi ! [ EN RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant