La musique résonne dans ma tête, le son des enceintes est au maximum, les gens dansent, chantent, boivent, parlent, rient, mais pas moi. Je suis assise sur le canapé, un vieux canapé marron recouvert de taches d'alcool. Je me lève et marche vers la porte qui mène au jardin, la pièce que je traverse est assée longue et je suis obligée de slalomer entre les corps des gens qui se secouent dans tous les sens en rythme de la musique. J'arrive enfin a la porte, j'attrape la poignée, j'ouvre la porte et je sort. Enfin de l'air frais, j'inspire profondément, l'odeur a l'intérieure est écœurante contrairement a celui du jardin. Je referme la porte et j'avance dans l'obscurité. En marchant je remarque comme le silence est apaisant, seul le léger bruissement des feuilles qui sont secoué par le vent d'hivers est présent. J'aime bien l'hivers. Il fait frais, mais pas froid. Et les gens restent dans les maisons, les jardins sont désert.
Une fois au milieu du jardin je décide de m'allonger dans l'herbe fraîche. J'observe les étoiles en essayant de trouver des constellations. Je reconnais la grande et la petite ours, les deux seules que je connais. je commence a somnoler quand j'entend le bruit de la fête un bref instant. On a du ouvrir la porte, je tourne la tête, quelqu'un est sortit pour fumer. La personne m'aperçois et m'appel, je reconnais la voix, c'est Laura, c'est elle qui a organisée la soirée. Elle commence a me parler en me demandant se que je vais dehors, si je n'ai pas froid, si je vais bien. Je lui répond que oui. Je regarde mon téléphone, 3 heure 27, je décide de me lever pour rentrer chez moi. Laura continu de me parler, je ne l'écoute pas vraiment.
J'entend un bruit dans le ciel un bruit qui s'approche. Un avion passe juste au dessus du jardin. Je le suis du regard, sans faire attention a Laura qui continu son bavardage. L'avion passe vraiment près du sol, je me demande si c'est normal quelques secondes, puis je rentre dans la maison. Le vacarme envahi mes oreilles. L'odeur de sueur et d'alcool rempli mes narines. Je me dépêche de sortir. Les personnes me regardent étonné, ils se demandent surement pourquoi je part maintenant, mais de toutes façons ils sont tous tellement ivre qu'ils ne se souviendront plus de cette soirée. En sortant dans la rue, un courant d'air traverse ma nuque, provoquant un légers frison partant de ma nuque et s'étalant dans mon dos. Je marche jusqu'à ma voiture, enfin celle de mes parents, elle est grande et noir, toute simple en fait. Les sièges sont froid, j'allume le chauffage et commence a rouler.
Sur le chemin, je décide de ne pas rentrer chez mes parents, je vais me garer sur un parking devant un magasin. Je m'allonge sur la banquette arrière, installe un vieille couverture mauve sur moi et je m'endors.