Le Règne de IG 158 (Star Wars)

Partie 3 - Chapitre 7 - Renforcements des Armées

Trois ans après la nomination de Kodie, le Grand Moff Zarg vint dans mon palais de Coruscant me faire part d'une décision qu'il allait prendre pour l'Armada Impériale :

-« Seigneur, commença-t-il, j'ai décidé de me concentrer sur mon poste au sein de l'Assemblé des Grands Moffs et je prends donc la décision de céder mon poste de chef de l'Armada Impériale au Commandant Carda qui sera, je pense que vous serez d'accord avec moi, très bien placé pour me remplacer. »

-« Bien, lui répondis-je, faîtes comme vous voulez [NB : Les Armadas sont indépendantes et leurs chefs peuvent prendre toutes les décisions qu'ils veulent sans que IG 158 est à intervenir ou donner son accord, du moment que cela ne soit pas contre lui et sa politique...]. Si vous estimez que Carda est bien placé alors il sera le nouveau chef de l'Armada Impériale et sera promu Général. »

Je voyais clair dans le jeu de Zarg, il cédait l'Armada Impériale à son homme de main pour se concentrer sur sa position de chef de l'Assemblé des Grands Moffs, qui le plaçait numéro deux de mon Empire, tout en gardant une main sur l'Armada Impériale, et donc une partie non négligeable de mon armée, via Carda qui l'obéissait. D'autant que les possibilités militaires allaient augmenter avec le temps, Zarg ne voulait donc pas en être privé. Je n'y voyais aucun inconvénient tant que cette "magouille" n'avait pas pour but de me renverser, ce qui n'était pas l'objectif rechercher par Zarg, je le savais bien, mais plus posséder une influence conséquente dans l'Empire et le mener à la victoire sans obstacle administratif. Carda était en effet très bien placé pour prendre le contrôle de cette Armada d'autant plus qu'il avait prouvé sa loyauté depuis plus vingt ans. J'acceptai donc la décision de Zarg et nommai le Commandant Carda, devenu Général, à la tête de l'Armada Impériale.

Quelques semaines plus tard, Kodie arriva pour me dire que son nouveau croiseur était opérationnel. Il avait conçu un destroyer spécialement pour son Armada, le destroyer de classe Lenoc. Plus grand qu'un Dominator, il était cependant beaucoup moins armé. Il était conçut pour être plus polyvalent que le Dominator, plus spécialisé pour tout types d'affrontements, tout en gagnant en résistance. Ce croiseur assez original était surtout le symbole du renouveau de l'Armada Clone, en marge depuis vingt ans. Dark Emperor avait bien calculé son coup avec ce Kodie qui était, en effet, à la mesure d'un vrai chef d'Armada. Mon armée était donc presque reconstruite, notre économie était au plus haut, les Armada entièrement modernisés (même leurs chefs avaient été renouvelé pour certaines). Tout allait pour le mieux... Il fallait maintenant songer à terminer mon objectif : prendre la Galaxie et donc détruire la République...

Sur Sullust, le sénat est en effervescence à l'annonce du projet du Commandant Melwov qui vient tout juste de remplacer l'illustre Amiral Hedomav à la tête de l'Armée Républicaine. Ce dernier se trouve dans une grande salle, entouré de l'ensemble des sénateurs de la Nouvelle République, tournant autour du siège central où est assis le Chancelier Yado :

-« C'est un scandale, cria un sénateur ! Jamais nous n'accepterons de financer ceci ! »

-« Est-ce au nom de la République ou de l'Empire que vous parlez sénateur d'Eriadu, lança amèrement Melwov ?! Peut-être préférez-vous rejoindre l'Empereur et nous quitter ?! De toute façon, que vous nous trahissiez où vous opposiez à notre projet, cela aura la même conséquence. Vous êtes si naïfs, vous pensez que l'on peut encore triompher de l'Empereur sans changer notre vision de voir les choses. Vous êtes la décadence incarnés de notre système, ceux qui le plongeront dans sa chute inexorable ! »

-« Vous parlez un peu vite commandant, lança alors le sénateur de Mrlsst. Vous nous affirmez qu'il est impossible de battre l'Empire sans votre projet, pourquoi pas. Mais est-ce nécessaire ? Cela fait presque sept ans que la guerre a cessé entre nous et l'Empire. Alors pourquoi vouloir la relancer ? »

-« Parce que cette paix n'est que temporaire sénateur, répondit Melwov plus calmement. Pensez-vous sincèrement que l'Empereur a décidé d'arrêter ses conquêtes là ? Il lui reste encore une étape avant son triomphe total et il ne compte pas l'ignorer. La Guerre est imminente. Vous pouvez continuer à vous voiler la face pendant quelques temps, peut être trois, cinq ou dix ans si on a de la chance, mais il viendra un moment où la réalité vous rattrapera, au moment où l'Empereur touchera le sol de Sullust avec son armée dans le but d'accomplir ce qu'il n'a pu faire sur Coruscant, vous éliminer jusqu'au dernier et récupérer sous sa coupe les quelques mondes qui lui résistent encore. L'Empereur n'est pas un être raisonnable avec qui l'on peut négocier. Il nous a déjà trompés lors de la Trêve Républicaine, nous faisant croire qu'il nous accordait la paix alors qu'il ne pensait qu'à se moderniser pour mieux nous écraser par la suite. Il est sans pitié, regardez ce qu'il a fait sur Mon Calamari ! Ne me dîtes pas que cela ne vous révolte pas ! Ne me dîtes pas que mon projet est plus scandaleux que le meurtre pur et simple, avec un sang froid si caractéristique des machines, de plus de vingt sept milliards d'habitants d'une planète paisible qui suivait notre idéologie depuis le début ! Ne me dîtes pas que mon projet est plus scandaleux que la destruction de trois planètes, chose que même l'Ancien Empire n'a pu réussir à faire, arrêté de justesse au dessus d'une quatrième sur la liste. Sénateur de Naboo, je m'adresse à vous. Trouvez-vous mes propos scandaleux alors que votre monde paisible qui a toujours prôné la paix et la diplomatie même dans les moments les plus sombre a faillit finir pulvérisé à la manière de la regretté Alderaan ?! Je ne propose pas ce projet pour m'amuser et par folie des grandeurs ou de pouvoirs, je le fait pour en finir avec le fléau de notre ère : IG 158 ! Ce n'est qu'en le prenant de cours, l'obligeant à jouer à notre jeu que nous l'aurons et que nous rétablirons rapidement la paix et la sécurité dans la Galaxie. N'est-il pas, après tout, l'héritier de Dark Sidious, le seigneur sith qui dévasta la Galaxie avec son Empire tyrannique pendant plus de trente ans ! Alors pour la République, la Galaxie et ses habitants, je vous demande de fournir à la République les moyens de combattre le mal qui ronge notre Galaxie depuis maintenant trop longtemps. !! »

A ces paroles, le sénat ne répondit rien. Tous reconsidéraient la proposition du nouveau chef des Armées Républicaine, proposition qui, prit dans ce sens, prenait tout d'un coup beaucoup plus de légitimité. Le sénateur de Naboo prit alors la parole au nom du sénat et répondit à la question soulevée par Melwov :

-« Vous avez raison, commença-t-il. Nous avons jugé votre projet un peu trop vite, l'Empereur a en effet fait bien pire et nous a dupés trop de fois. Cependant, la République ne veut pas perdre son intégrité, nous souhaitons donc savoir ce que vous proposez pour la garantir. »

-« Je compte mener la République tant que l'Empereur vivra, répondit Melwov sûr de lui. Une fois la mort de ce dernier certifié, je me retirerai de l'armée et mettrait fin à mon projet qui n'aura alors plus lieu d'être. Si l'Empire demeure encore trop fort à la mort de son premier Empereur, une hypothèse assez peu probable selon moi, peut être qu'il faudra que je prolonge mon commandement jusqu'à son affaiblissement. Mais je vous laisserai alors le soin d'en décider le moment venu. Je laisserai ensuite d'autres commandants prendre ma relève et mener la République de manière différente. »

-« J'en prends note, ajouta le Chancelier. Du respect de cet engagement je m'assurerai. »

-« Le sénat accepte donc votre projet et garantie que les mondes de la République feront le nécessaire pour le mener à son terme, conclue le sénateur de Naboo. Que la Force soit avec nous et que le conflit qui s'annonce soit rapide. »

Melwov quitta la chambre des sénateursun sourire de satisfaction presque machiavélique aux lèvres, il avait réussi à vaincre le dernier obstacle qui se mettait sur sa route, il avait désormais carte blanche et allait en profiter pour mettre son vaste projet militaire à exécution, le Projet Démocratie...

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En image: allure d'un Destroyer de classe Lenoc