Apparences.

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                                     Cette histoire ne m'appartient pas.

James, l'homme au costume pour ceux qui peinent à suivre, m'avait confié ma tenue de travail, une robe avec un tablier à l'ancienne plutôt hideuse et m'avait indiqué le sellier où était rangé tout le matériel de ménage. Il m'avait également fait visiter la maison et chaque pièce, sauf une que M. Matthews souhaitait garder secrète. Mais moi, Ellie Clark, il suffit que j'entende le mot « secret » pour être dévorée par la curiosité d'y découvrir ce qui s'y cache, du coup je n'avais que ça en tête. Que pouvait-il bien cacher ? Peut être était-il dans un quelconque réseau de trafic illégal, Armes ? Drogue ? Vol ? Prostitution ? Mon dieu je m'emballe surement, il n'a rien d'un mafieux, absolument rien. Il est beau comme un dieu tout simplement. Je faisais le nettoyage dans le salon quand « le patron » arriva, il paraissait pressé et portait une mallette. Aussitôt James arriva,

» M. Matthews : J'ai une affaire urgente à régler, je dois prendre le vol de Paris. Une réunion importante. Je serais de retour demain dans la soirée.

» James : Bien monsieur, dois je prévenir Mlle Gloria ?

» M. Matthews : Non je vous remercie, c'est d'ailleurs étonnant qu'elle ne soit pas déjà sur le pas de la porte à hurler mon retard.

» James : Alors bon voyage monsieur.

Je profitai d'un quart de seconde de son passage envers le mien pour lui poser la question qui me taraudait depuis mon embauche express.

» Ellie : Excusez moi, je ... Vous m'avez réellement embauché sans me poser quelques questions ou ... étudier mon profil ? Il me dévisagea (enfin !) de la tête au pied, mit ses lunettes Ray-ban et poursuivit,

» M. Matthews : Je n'ai pas jugé nécessaire, et puis, il ne faut pas sortir de Yale ou Harvard pour passer le plumeau n'est ce pas ?

Son ton et son attitude tellement ... arrogante me scotcha au sol. Incapable de protester. Il avait bien mentionné le mot « plumeau ? » Il était hautain, arrogant et malpoli alors qu'il était quasiment de mon âge, non mais pour qui se prenait-il au juste ? Tout ça parce qu'il possédait une baraque à genre ... 20 millions de dollars ?!

» Gloria : Killian nous allons être en retard ! Dépêche toi un peu tu veux !

Une sorte de bombe a(na)tomique déboula dans le hall et d'après ses magnifiques escarpins Louboutin dernier modèle et la robe noire impeccable Miu-Miu qu'elle portait, ça laissait imaginer qu'elle était aussi riche que lui, s'en parler de la façon à laquelle elle s'adressait à lui. Peut être était-ce sa petite amie ? Ou bien de la même famille car elle me dévisagea de manière écœuré avec son air dédaigneux. Celle là ne m'aimait déjà pas, et inversement.

» M. Matthews : J'arrive Gloria, j'arrive !

Et ils s'en allèrent tous les deux, pressés comme des oranges, me laissant avec James dans cette immense et somptueuse maison à « passer le plumeau ».

» Ellie : Puis-je vous poser une question ... Maintenant que nous sommes seuls évidement ... Cette femme, Gloria, il s'agit de ... ?

» James : Gloria George, c'est l'assistante de monsieur Killian.

» Ellie : Oh je vois. Son assistante, bien sur, j'ai l'esprit trop sentimental sans doute ! Vous connaissez ... «monsieur » depuis longtemps ?

» James : Depuis toujours, j'étais présent pour ses premiers pas alors j'imagine que je le connais depuis très longtemps.

» Ellie : Waw, en effet ... ! Mais, quel âge a-t-il ?

Twenty ninth.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant