Je ne voulais pas...

Pourquoi..?

Je l'ai laissé tomber mon cœur et pendant qu'il tombait, tu es apparus pour le réclamer.J'aurais voulu éviter cela, qui t'a le faire réellement tomber, et le briser contre le sol.Mais il a fallu que tu apparaisses dans ma vie avec cette bouille d'ange et ce regard éblouissant que je mourrais d'envie de dévorer. Je l'ai pas fait exprès de tomber amoureuse de toi, je n'ai pas fait exprès de me mettre dans l'embarras, tu le sais, je ne le voulais pas. Tu sais, j'attends, je pense, je réfléchis. Je suis en colère. Je suis furieuse et triste. Je ne sais toujours pas comment tu as fait, comment tu me la volée? Et ce que tu as ressentis à ce moment-là, je ne sais même pas si tu as eu le temps de t'y voir... Et tout ça, rien que ça, ça me rend folle de rage. Tu obnubilais mes pensées, et je vivais de mon amour pour toi un peu plus chaque jour, je perdais la notion du temps, rien qu'en pensant à ton visage, Dieu seul sait pourquoi cela m'a pris si longtemps pour mettre mes doutes de côté. Tu es le seul dont j'ai envie. J'ignore pourquoi j'ai peur, peur de l'oublier, peur d'oublier ce si joli visage. Peur de ne plus entendre l'écho de ta voie dans chaque coin du monde. Si j'avais été dans ton esprit, j'aurais été pendu a chacun de tes mots, j'aurais perdu la notion du temps, au son de ton nom.

Je ne voulais pas que ça se passe comme ça tu sais... Je le répète, mais ça me rend dingue...
Pendant un court instant je me suis sentis libérée.
Une douleur intense a m'en rendre vivante. Je te jure, pour la première fois j'avais l'impression d'exister... C'était étrange comme tu pouvais me faire autant de mal...
Je crois que tout étais fini pour moi;
Je crois surtout que tout a été ravagé par ta faute à l'intérieur de mon être depuis le moment où je t'ai regardé pour la première fois.
Je voudrais crier au monde ma souffrance.
Je suis dans l'insouciance, mais pourtant tellement défaillante.
Je ne fonctionne plus, je suis perdue.
Et alors je pleur, des petites perles salées coulant le long de mes joues rosées, et essuyés par mes poignets ensanglantés. Et je m'assis là, au sol, baissant la tête et fermant les yeux en signe de désespoir, en cherchant une excuse pour cette soudaine échappatoire.