Chapitre I « La dernière soirée »
Une paire de diamants d'une valeur inestimable était accrochée à mes oreilles, de plus qu'une chaine initialisée « G.M » suspendu à mon cou contre mon décolleté révélateur. Je ne suis pas une femme vulgaire, loin de là, mais je suis somptueuse et j'aime démontrer mes formes. Narcissique, me qualifiait mon frère à nos cinq ans. J'en ai pas honte, auparavant, je disais « Narcissique je suis, somptueuse aussi. » j'agrémentais le tout avec un petit clin d'oeil et je balançais ma chevelure blonde vers l'arrière. J'étais belle et aujourd'hui, je le suis encore plus, point barre. D'un mouvement de translation, j'appliqua une dernière couche de far noir sur chaque paupières. Pour terminer, sur mes lèvres pulpeuses, j'appliqua mon crayon à lèvre préféré, « velvetease ». Je ramena ma crinière blondinette bouclée vers l'avant et je claqua la porte de ma chambre. Avec ma paire de talon noire à la main, je descendit vers la cuisine, où ma mère, vêtue d'un tablier, s'y tenait en consultant son livre.
- « Maman... », dis-je
- « Oui chérie? », me répond t-elle en lâchant son regard de son bouquin afin de le poser dans le mien.
- « Oh mon dieu! Tu es si magnifique Grace... », me dit-elle les larmes aux yeux.
- « Merci maman, mais je le savais déjà. » lui dis-je avec un clin d'oeil.
- « Tu ne changera donc jamais. » ria t-elle.
- « Chère mère, je me sens si bien comme je suis, alors malheureusement, non, je ne changerai jamais. » ris-je à mon tour.
- « Tu as bien raison ma fille. », me sourit t-elle.
- « Maman, je me demandais si nous pouvions prendre une photo ensemble avant que je parte? » lui demande-je
Ma mère et moi, prenions toujours des photos de chaque évènements. Nous avons des milliers et des milliers de photographies de nous. Je pourrais y faire des centaines d'albums.
- « Ohhh! Bien sûr, bouge pas! » me dit-elle enthousiasme.
Ma mère est toujours souriante, enthousiasme et heureuse. Que se soit un jour mauvais ou un jour bon, elle avait toujours ce magnifique blanc sourire dessiné sur ses lèvres aussi pulpeuses que les miennes. C'est d'ailleurs d'elle que je tenais cette incroyable beauté. Ma mère, ma confidente, ma meilleure amie, mon ange, est nul autre que la personne la plus importante pour moi.
- « JAMES! DESCENDS À LA CUISINE S'IL TE PLAIT! » cria-t-elle
Je l'entendit descendre à une vitesse folle. Un, deux, trois pas et il avait déjà descendu la quarantaine de marches qui séparait les deux étages. Cet homme est un cascadeur fou.
- « Oh, comme ma soeur est sexy! » me lâcha t-il en me claquant la fesse droite.
- « NE T'AVISE PLUS DE ME TOUCHER AINSI! », lui cria t-il.
Il me sourit perversement, tel qu'un vieil homme d'une soixantaine d'années. Il me répugnait, mais malheureusement, des liens de sang nous unissaient.
- « Calmez-vous mes amours. Allons si, immortalisons ce nouveau moment d'une petite photo. » dit-elle en souriant de plus belle encore une fois.
Mon frère allongea son grand bras remplit de tatouages magnifiques, c'est bien la seule chose que j'aimais de lui, son amour pour les tatouages identique au mien. Ce côté « bad boy », que nous tenions de notre père était sexy et désirant, selon ma mère.
Il prit une dizaines de photographies et ma mère nous embrassa sur les joues.
Je fis une accolade à ma mère et à mon jumeau avant d'enfiler mes chaussures et de quitter la pièce avec mon sac à main sur mon épaule gauche.- « MEDER! » cria t-il
- « QUOI? », criais-je
Il s'approcha de moi et me chuchota à l'oreille, « Profite de ta dernière soirée chère soeur, l'enfer commence dès minuit tapant. », n'ayant pas peur de sa menace, je lui mordis la joue tellement fort qu'il gémit de douleur. Mon frère est un vrai dur, mais être sa soeur était une sorte de privilège, je connaissais ses points faibles sur les bout des doigts.
- « Fait quand même attention à toi soeurette. », me dit t-il en glissant sa main dans mes cheveux.
- « Ne t'inquiète pas petit chou. », ricane-je en lui fessant la bise.
Un jepp Mercedes G63 noir mat m'attendait déjà au bout de la rue. D'un pied rapide je le rejoignit en souriant. Une soirée nouvelle s'annonçait encore meilleure que les autres. Ce soir, nous avions été invité à un bal masqué.
J'entra à l'intérieur et fis bien attention de ne pas abimer ma longue robe noir en dentelle. Elle m'avait coutée une fortune, je n'allais quand même pas la déchirer le premier soir. Il me salua en glissant sa main sur ma cuisse nue où ma robe laissa une ouverture triangulaire. Je lui souris et il fit rugir le moteur V8 avant de partir à toute vitesse vers destination.
- « Tu nous mets toujours en retard ma chérie, va falloir que ça cesse ces conneries de gamines. », me dit-il
- « Écoute mon cher, la gamine t'emmerde. », lui crachais-je.
- « Grace! Ne joue pas avec moi comme ça! Tu le sais à quoi ça nous mènes. », me reprit-il
- « Désoler... », dis-je les yeux rivés sur le paysage de devant.
- « James ne t'as pas prévenu? », me demanda t-il énervé.
- « Prévenu de quoi? », le questionnais-je.
- « Que ce soir, est le dernier soir pour toi. », affirma t-il.
- « ARRÊTER AVEC TOUS ÇA! JE NE CROIS AUCUNEMENT À VOS CONNERIES DE PETITS GARÇONS. », lui criais-je.
Il ria avec son regard noir qui fixais le route devant lui. Il passa encore une fois sa grande main tatouée sur ma cuisse frissonnante, ce geste devait me rassurer, mais sans succès.
Fin du chapitre I
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* Soyez indulgentes je vous prit, c'est mon premier livre que j'écris. De plus, si vous voyez des fautes d'orthographes, faites moi en part.
Valérie
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The weapon is the look
Mystery / ThrillerComme Stendhal avait dit « Le regard est la grande arme de la coquetterie vertueuse. On peut tout dire avec un regard, et cependant on peut toujours nier avec un regard. »