Pensées brusques sur l'égalité des êtres, le sens de l'Homme et celui de la Vie

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Désolée. Je suis outrée. Je n'ai nulle part où partager mon sentiment de haine aussi pure qu'un diamant brut, aussi vivante qu'une flambée de flammes ravageant de plus en plus mon âme perdue.
Je suis un homme, n'est-ce pas ? Un simple être dénuée de pouvoirs, un seul coeur battant de vie parmi des centaines de milliards d'autres, toutes espèces confondues. Cependant, je fais partie de l'espèce la plus artistique, la plus belle intellectuellement parlant, mais la plus hideuse au niveau des émotions. Nos émotions sont salies par le désir du pouvoir qui nous anime. Pourquoi devons nous autant se débattre à montrer qu'on est les meilleurs ?
Oui, que l'homme est développé, intéressant, palpitant ! Nous cherchons à construire des tours de plus en plus grandes, à faire progresser la médecine afin de nous rendre immortels - car c'est notre but dans la vie, et c'est aussi ce qui l'enlève -.
Non, je ne suis guère exceptionnelle. Comme je l'ai annoncé plus haut, je ne suis qu'un être descendu de tant d'ancêtres, qui a dans sa génétique tant d'histoires - magnifiques, certes -, et je contribue à cette destruction. Comme nous tous.
Nous sommes impliqués dans un cercle vicieux. Pourquoi est il vicieux, pourquoi a-t-il des vices, hein ? Et non pas des vertus ? Parce que on n'y peut plus rien. Nous continuons à être impliqués corps et âme dans une société de consommation/ capitaliste ignoble, mais on ne peut guère plus s'en sortir. C'est ça, la tristesse de notre espèce. Nous ne pouvons plus rien pour sauver, réparer nos erreurs, à part nous suicider collectivement. Et encore, l'extermination du genre humain aboutira à l'extinction de maintes espèces animales - domestiques, notamment - , dorénavant dépendantes de ce que nous sommes. De ce que nous leur apportons. De bien, comme de mal.
Penchons nous là dessus, car c'est le sujet dont j'ai envie de débattre avec moi même en ce moment même : de la relation Homme - Nature. Oublions le sujet de l'inutilité ambulante de la race Humaine sur cette Terre sinon je pousserais tout mes lecteurs - inexistants - à une fin bien triste de leur courte vie (elle n'est jamais assez longue).
Alors, avant tout, une définition du naturel : tout ce qui n'a pas été modifié par l'homme. Rien que cette définition fait peur. Nous sommes totalement décalés de ce que la nature pourtant nous a donné. Triste. Pourtant nous sommes bilatériens, comme nombreux animaux terrestres macroscopiques, ce qui nous rapproche déjà assez du mot "nature". Je pense que ce mot est mal employé, car son emploi nous décale bien vite de notre essence même et nous fige, dès le plus jeune âge, dans une croyance en la supériorité de l'Homme. Ce qui est bien évidemment faux. Nous sommes - si je puis me permettre - la pire chose que la Terre aurait connu.
Parlons de cette supériorité en mettant de côté non seulement les méfaits de l'existence l'Homme mais aussi de sa société. Imaginons que tout est bien beau et que son existence était légitime. Mais que l'Homme est lui même. Nous sommes nous. Nous sommes omnivores. Nous mangeons et de la viande, et des végétaux. Fort bien ! C'est le cycle de la vie.
La supériorité de l'Homme se manifeste par ses moyens horripilants de mise à mort des animaux dont il utilise les muscles, la chair, les organes. Ils lui sont bien utiles, non ? Il les assomme puis les dépèce, vivants. Il les transporte à 50 dans un camion délavé, en en perdant 10, morts de soif ou de faim. Puis il les tue abominablement.
Il arrache également leur chair, laissant l'animal agoniser, muscles à nu, pendant de longues minutes.
Est- ce normal ? Est-ce normal de ne pas respecter ceux qui nous donnent tant et nous permettent de vivre alors qu'on a les moyens de tout faire proprement ? Dans le respect ? Ou encore : est-ce normal de manger encore des êtres égaux à nous alors que nous avons les moyens d'en faire autrement ?
Le cycle de la vie est donc bien tâché par l'irrespect de l'Homme. On nous a enseigné les bonnes manières, pourtant. Nous sommes civilisés, pourtant. La consommation des animaux devrait se faire sans industrialisation, sans batteries, dans le respect, dans la liberté, dans le naturel.

Merci c'était inutile, je ne suis qu'une voix criant et m'étouffant pour rien. Ce texte n'est pas fini.

Plonger dans l'oubli les pensées pessimistesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant