6 septembre, dans les Landes, dans un cottage près d'un lac ,9h58.
« Même l'endroit le plus confortable au monde ne remplacera jamais ses bras protecteurs. Le sol le plus doux ne remplacera jamais celui sur lequel j'ai appris à m'exprimer. Dix milles sourires ne me réchaufferont jamais le cœur comme son sourire le fais si bien. Même la pire blessure ne pourra pas remplacer celle de l'éloignement car ma plus grande douleur et celle qui éloigne mon cœur du tien. Ça c'est ce que je ne confierais jamais. Ça c'est ce qui me fais sourire et vous n'avez pas besoin de le savoir car si vous me trouvez sombre, sachez que j'ai les bonnes raisons. Car j'ai vécu bien plus d'épreuves que vous. Et je ne serais jamais amusé par vos idioties parce que je suis comme ça. Être blesser ? Par quelqu'un ? Pourquoi pas. Mais ce ne sera pas vous qui viendrez à bout de moi, JAMAIS. Je serais toujours forte quoi qu'il arrive. Parce que ma plus grande aventure c'est ma vie et je ne laisserais personnes me la gâcher. Je saurais être heureuse et malheureuse des choses que je déciderais mais jamais parce que vous me l'imposerez parce que tous simplement je suis comme je suis. Si vous ne m'aimez pas, ne restez pas en ma compagnie, vous n'avez pas à me parler. Les gens faux le monde, en est rempli certes. Mais je ne tolérerais pas d'en avoir prêt de moi. Ö grand dieu, non. » (ndl : texte écrit par ma talentueuse meilleure amie, Emma.)
Mes doigts glaçés faisait glisser ma plume sur une fine feuille blanche. J'écrivais ce qu'il me passait par la tête et ce fut que au moment de ma relecture que je me rendis compte que je parlais d'une personne comme si je l'aimais, comme si elle me manquait, comme si je la connaissais. Dans un premier temps je crue que ma mémoire me revenait mais je me rendis vite compte que c'étais tous simplement mon subconscient humain qui parlait. J'ai du vivre des choses horribles dans ma vie pour parler comme ça de mon ancienne vie. Trahie ? J'ai du l'être. Méprisée ? J'ai du l'être aussi. Mais je me rendis compte qu'avant ma transformation j'étais amoureuse, extrèmement amoureuse.
- Salut petite trigresse. Susurra l'homme avec qui je me cachais depuis 4 jours.
Oui, nous nous cachions parce que nous avions fuis, fuis ces affreuses personnes qui me menaçaient de nous tuer tous les deux. Il me regardait tendrement et me lança un sourire affreusement sexy. Je lui rendis et jetais ma feuille sur le bureau. Nous étions dans un cottage tipiquement brittanique en face d'un vaste lac. Le lit sur lequel j'étais allongée était immense, Tyler s'approcha doucement et me carressa la joue.
-Salut petit lion dominant. Ajoutais-je en me calant dans ses bras chaud.
Il embrassa le haut de ma tête, je calais ma respiration sur la sienne et embrassais son torse. Hier soir, nous avions fait des centaines de recherches sur ce qu'ils nous arrivaient. Nous avions l'impression d'être reliés en permanence par une corde. Nous pensons à la même chose, au même moment. Nous avons les mêmes peurs, les mêmes désir. La première fois que je l'ai vu, mon corps m'a mené à lui, je n'ai rien compris puis tous ces concrétisés lorsque nous avons échangé cette promesse, ces quelques mots ont changé à ma vie. "A jamais". Quelques choses s'est opérés chez moi, comme chez lui apparement. Nous devons être ensemble, c'est un besoin. On appelle ça "la liaison" chez nous, les vampires. Tyler et moi avont été lié et ceci est irrémédiable, incurrable. Mais quelques choses m'empèchaient de vivre notre "amour" plainement, quelques choses me bloquent, j'ai l'impression de trahi, tromper quelqu'un. Comme si à l'autre bout de la terre quelqu'un m'attendait. Peut être que cette voix appartient à cette personne qui m'attend... D'ailleurs, en pensent à la voix, voilà longtemps que je ne l'ai plus entendu.
5 septembre, Londres, devant Big Ben.
L'attente était trop lourde, je commençais à perdre patience. Et si je m'étais trompé ? Et si je m'étais fait baladé comme une vulgaire feuille par un brin d'aire ? Et si quelqu'un joué avec moi ? Faisant les cents pas devant la grande tour, je pensais à tout ce qui c’était passé depuis le 23 juin. Les gars n'étaient pas aux courants, je trouvais toujours un moyen de m'en sortir sans qu'ils ne se rendent compte de la gravité de la situation. J'appréhendais le jour ou je devrais leur dire, leur relever ma vrai nature, leur avouer que c'est moi qui est tué toutes mes petites amies. Je chassais ces peurs d'un revers de la main et frictionnais mes mains pour les réchauffer et tapais du pied. Emmitouflé dans mon manteau Hugo Boss et dans mes gants en cachemire, je pouvais faire semblant d'avoir froid. Mes bouclettes tombèrent sur mes yeux, je les chassais en soufflant et calai mon bonnet par dessus.
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Dying to live. ✞ (1D Fiction)
FanfictionMourir pour vivre. Pour l'amour, il a scellé un pacte avec le diable. Elle pourrait revivre, mais sans aucun souvenir de sa vie d'avant. Quand à elle, une partie d'elle même la pousse à trouver son géniteur, celui qu'elle a toujours cherché. Le diab...