Le Règne de IG 158 (Star Wars)

Partie 4 - Chapitre 5 - Une Bataille comme une autre (1)

An 71. J'avais préparé mon prochain coup, un moyen astucieux de prendre Melwov au piège, de le capturer et d'en finir avec cette Crise de Melwov....

Sur Triffis, planète frontière entre l'Empire et la République, un Executor spécial est en visite des installations. Le capitaine chargé de la sécurité de l'espace de Triffis se trouve sur le pont du commandant, assis sur un fauteuil de l'Executor en question :

-« Capitaine, demanda le Général Carda dos au capitaine et fixant l'espace, quel est l'état de vos défenses ? »

-« plutôt mauvais Général, commença le capitaine que Carda avait fait assoir sur son siège de commandement, la base n'est pas totalement opérationnelle, un sabotage récent a paralysé 90% de son armement et nos vaisseaux sont peu nombreux, comme vous l'avez remarqué nous n'avons qu'un seul Executor... »

-« C'est pour cela que je suis venu en personne capitaine, répondit Carda en se tournant vers le capitaine, nos sources pensent que la République va tenter de prendre ce système. Il faut dire que votre discrétion ne fait pas partie de vos atouts et celle-ci a eu vent de vos récentes défaillances... Commencez à rassembler vos hommes et vos navires, avez-vous des canons sol-espace ? »

-« Un oui, répondit le capitaine embarrassé que le chef de l'Armada Impériale vienne en personne corriger ses erreurs, mais ce n'est pas un modèle très récent, je crains qu'il ne soit pas très puissant face à un Démocratique... »

-« Ne vous en faîtes pas pour ça, continua Carda toujours sûr de lui, nous n'avons pas encore de canons sol-espace prêts capables de faire beaucoup de dégâts à un Démocratique. Ordonnez sa mise en route, il doit être opérationnel dans dix minutes, exécution ! »

Le capitaine acquiesça et alla au poste radio du navire de Carda pour donner ses ordres tandis que ce dernier reprenait sa place sur le fauteuil du navire, face à l'espace. Il se murmura pendant un moment « Venez chers amis, venez. Nous vous attendons... ». Et comme en réponse, un voyant rouge finit par s'allumer sur son fauteuil et en le voyant, il comprit que la flotte républicaine était en route. Il se leva, alla voir le capitaine et lui demanda :

-« Est-ce que tout est prêt ? »

-« Presque général, répondit le capitaine. Tout le monde est en position d'alerte et le canon sol-espace sera prêt dans cinq minutes. Nous avons eu quelques problèmes de réglages... »

-« Cinq minutes, répéta Carda à mi-voix... c'est trop long, ils sont déjà là... »

-« Pardon, demanda le capitaine interloqué qui avait partiellement entendu le Général de l'Armada Impériale ?! »

Mais sa réponse ne vint pas de la bouche de Carda mais d'une alerte générale, la flotte républicaine sortit de l'hyperespace et la bataille s'engagea. Celle-ci avait deux Démocratiques ainsi que plusieurs navires Squelettes et l'un des Démocratique appela l'Executor de Carda, qui répondit à l'appel :

-« Commandant Melwov, commença-t-il d'un ton faussement étonné, quelle surprise de vous voir sur Triffis... »

-« Je sais très bien que vous m'attendiez, commença Melwov d'un ton sévère, et c'est vous qui êtes tombé dans mon piège. Vos Executor ne font pas le poids et votre canon sol-espace sera neutralisé dans quelques temps. Je viendrais vous capturer moi même d'ici peu. »

-« Et bien je vous attends, termina Carda... mais encore faudrait-il que vous arriviez jusqu'à moi... »

La transmission se coupa et la bataille se poursuivit, la République n'avait pas mobilisé une grande armée et seuls les deux Démocratique faisaient poids. Ils larguèrent plusieurs Destroyer Républic Mk II pour détruire les défenses impériales, les deux Executor étaient en difficultés mais le choix stratégique des Démocratiques était à leur avantage, sans nuées de chasseur les Executor craignaient moins que sur Moorja. Cependant, plusieurs navires impériaux sombrèrent sous le feu républicain alors que l'Empire infligeait peu de dommage à ses ennemis, les vaisseaux Squelettes n'étant que des boucliers. Mais Carda ne semblait pas voir la bataille du même angle et demanda, très calme, au capitaine :