Hérétiques (tom1)

chapitre 9: le tout pour le tout

Point de vue d'Elena

Je me réveillai quelques heures plus tard. Le soleil était déjà coucher depuis quelques minutes et la maison semblait vide.
J'avais l'impression de n'avoir jamais quitter cet endroit, comme si ma vie a Beacon hills n'avait jamais exister. J'aurais préférer que ça soit ainsi, mais le lit vide en face du moins me ramena à la réalité.

-J'ai fait du poulet pour se soir.

-Ho super.

Nous mangeâmes en silence. Elle me jetait de temps en temps des regards lourds de sens, que je préférait ignorer.

-Bon, vas y explique moi.

Elle posa ses couverts lentement, se leva et s'installa dans son fauteuil. Après un court moment elle inspira et et commença son récit.

-Tu es une sorcière, ça tu le sais déjà. Les Sorcières sont des espèces très rares, parce que, le venin du loup garou dans notre organisme, devient un poison, mortel la plus part du temps.
Ces êtres particuliers, ne le sont pas pour rien. Ils sont amenés a faire de grandes choses, et parfois, on leur accorde le don de la magie.
Ton frère et toi étaient des exception par mis les exception. Vous avez défié les lois du surnaturel, parce que deux êtres au même sang, sont plus fort, vous étiez les mêmes.
Je ne peux pas t'en dire plus mais vous étiez connecter, et vous étiez appelé à faire de grande chose ensemble, de trop grande chose.
Le bruit a courut, deux bébés magiques étaient nées, et ils sont venus vous cherchez. Les sierecos sont des monstres, des sorciers hérétiques, venus pour déchaîné le chaos.
Et c'est ton devoir de les arrêter, même sans ton frère tu es assez forte, c'est ton destin.

Je restai bouche bée.

-C'est une blague? Comment ose tu me dire ça? Mon destin et puis quoi encore? Je ne peux pas faire ça! Je, je suis venu ici pour que tu m'aide à contrôler mes pouvoirs, pas pour me foutre la trouille de ma vie !

-Elena...

-Non ! Je m'en vais d'ici.

Attrapant ma veste et mon sac je me ruait sur la porte.

-tu reviendra me voir plus tôt que tu ne le pense, et la je t'aiderai!

Me cria elle avant que je n'embarque dans la voiture.
J'étais vraiment très en colère, je serrais le volant de toute mes forces jusqu'à ce que la voiture s'arrête net au milieu de la route national. À droite la foret, à gauche un champ de maïs.

-Super, vraiment! Je sortis de la voiture en arrachant la poignée.

Je voulus hurler mais ce qui sortit de ma bouche fut un tout autre son, celui d'un hurlement de loup. Mon corps se couvrit d'une épaisse fourrure blanche, mes dents et mes griffes grandirent, je laissai le pouvoir entrer en moi.
Ce fut comme une explosion, je partis en courant. Au contact de mes pattes, le sol se gelait, et l'eau aussi. Là ou je passai je laissai ma trace. Je trouvais le réconfort dans le froid, qui finit d'ailleurs par ralentir les battements de mon cœur et me rendre lucide. Je m'arrêtai essoufflé.
Je réfléchis quelque instants et répartis, en direction de Beacons Hills, ne pensant plus du temps à cet "prophétie".