La dernière [en Pause]

~ Chapitre 17 ~ Confidences

Petit message: j'ai débuté une nouvelle histoire totalement différente de celle-ci, il y aura de l'amour mais elle ne sera pas concentrée dessus. C'est une histoire répertoriée fantastique "My Perfect life" n'hésitez pas à aller voir :D
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Caroline en média

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Camille m'a appelé avant que je n'ai eu le temps de le faire. Elle m'a demandé à ce que l'on mette un peu de distance entre nous. Je n'avais pas compris cette envie soudaine de s'éloigner mais lorsqu'elle m'a avoué savoir pour Zoé et moi, j'ai su que flirter avec l'ex de sa meilleure amie la mettait mal à l'aise. Je suis un peu vexé mais cela m'arrange dans un sens. Maintenant que je réalise que je tiens à « madame je te prends de haut », je n'aurai plus été le même avec Camille.

Kevin nous a ramené, Miranda et moi, puis il est rentré chez lui avec Sophie. Il est tard, les médecins n'arrêtaient pas de me retenir. Je suis sorti en fin de soirée. Me voilà désormais seul dans ma chambre. L'avantage à ce que Sophie soit partie est que désormais je peux retrouver mon lit et ma tranquillité. L'inconvénient est qu'elle me manque déjà. Je n'aurai pas cru me sentir si... seul. Et me dire qu'elle est dans ses bras actuellement m'énerve. Ce n'est pas de la jalousie, du moins je n'espère pas. Je n'ai pas tendance à l'être, c'est toujours moi qui rend les femmes jalouses en temps normal.

Miranda ne veut plus me laisser seul désormais, elle a toujours peur que mon père vienne m'assassiner dans mon sommeil. Il faut dire que la fenêtre cassée ne l'a pas rassurée. Je ne sais toujours pas qui a fait intrusion jusque dans ma chambre la nuit dernière. Je suis persuadé qu'il s'agit de Zoé, elle doit probablement se souvenir de mon adresse puisqu'elle a vécu ici pendant un temps.

Une envie de me changer les idées me prend. J'en ai marre d'imaginer l'éternelle insatisfaite dans les bras de mon meilleur pote. Je vais inviter Caroline. Elle m'est utile lorsque je m'ennuie ou que je pense trop. Avant de l'appeler je me lève et me dirige vers le miroir pour observer l'état de mon cou. Il est encore rouge mais beaucoup moins qu'il y a quelques heures. Elle ne devrait pas s'en rendre compte dans la pénombre de la chambre. Je n'ai aucune envie qu'elle m'assaille de questions qui sont toujours aussi inutiles les unes que les autres. De plus, elle n'a pas à savoir ce qui s'est passé toute à l'heure.

Une fois le coup de fil passé, je pars m'apprêter dans la salle de bain et en profite pour me refaire une beauté, bien que je sois beau dans toutes les circonstances. Il ne m'a pas été très dur de convaincre Caro de passer la nuit à la maison, je n'ai eu besoin que de lui demander si elle voulait que l'on se voit pour qu'elle enfile ses chaussures aussitôt. Cette fille ne me résiste pas. J'aime ce côté soumise, pourtant quelque chose m'échappe. Sophie ne se laisse pas dominer, contrairement à Caro, et je trouve cela beaucoup plus excitant. Je crois que j'aime que l'on me résiste, c'est nouveau pour moi puisque jusqu'à présent aucune fille ne s'est montrée robuste.

J'entends quelqu'un frapper à la porte. Elle est arrivée, elle a fait assez vite. Il faut dire que je dois lui manquer en ce moment puisque l'on ne se voit quasiment plus. Je n'ai pas oublié le coup qu'elle m'a fait avec l'appel de Sophie la nuit où elle est venue chez moi. Je ne suis pas rancunier mais je n'aime pas son comportement de gamine. Cette fois je garde mon portable sur moi, elle n'est pas digne de confiance.

J'enfile une écharpe avant de lui ouvrir la porte. Avec la lumière du couloir il y a de fortes chances pour qu'elle voit les marques et qu'elle m'emmerde avec son questionnaire. Je la fais entrer après avoir hésité à la renvoyer chez elle. La voir ne me fait plus le même effet qu'avant ma rencontre avec Sophie. Je n'ai jamais été très ravi de la recevoir mais maintenant ça en est pénible. Si elle est là c'est uniquement pour combler ce vide et cette solitude qui se sont installés ce soir. Caro se débarrasse de ses affaires sans que je n'aie eu à faire preuve de galanterie. Elle sait qu'elle y serait encore demain si elle attendait à ce que je lui retire sa veste.