14. Deuxième rendez-vous

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Ce deuxième rendez-vous se déroula encore mieux que le premier. A chaque fois c'était comme si je découvrais un autre lui, une personne nouvelle à chaque fois. Il était tellement parfait en vrai, tellement sympa même si j'avoue que parfois, je n'adhérais pas trop à ses vannes. Il savait que je faisais semblant de bouder mais il était toujours comblé. Comblé par ma présence, par mon cœur qui battait exclusivement pour ses beaux yeux.
Nous étions de nouveau dans le parc, il faisait triste ce jour-là et la pluie battait son plein. J'avais froid et lui de même. Je n'étais pas habillé chaudement : juste un petit gilet par-dessus mon tee-shirt. Il me proposa de prendre son pull mais je ne voulais pas qu'il tombe malade. Je préférais nettement qu'il passe ses mains chaudes partout sur mon dos. C'était adorable et romantique de sa part.
Comme l'autre fois, nous nous faisions déranger... Mais là pire qu'autre chose, le mec dû rester au moins deux bonnes heures à nous fixer intensément. J'en avais la chair de poule. Nous avions essayé de lui échapper et finalement nos efforts avaient portés leurs fruits. Il était parti puisqu'il nous avait sentis agacés.
« Tu sais tu es la plus belle fille que je n'ai jamais vu ». Je ne le croyais pas, il traînait avec des filles mille fois plus séduisante que moi... Mais il me répétait sans cesse que je n'avais aucuns soucis à me faire. Qu'il ne ressentirait jamais rien pour l'une d'entre elle, qu'il m'appartiendrait à vie. Nous avions déjà organisés des projets : une maison de campagne, un chien, 2 enfants, quelque chose de si puéril pour notre âge. C'était simplement la magie de l'instant. Être la « femme de sa vie » voilà ce qu'il avait réussi à me faire intégrer. Il y croyait, il semblait ne jurer que par moi. Et moi aussi d'ailleurs. Cette dépendance m'effrayait légèrement. Je savais pertinemment que chaque bonnes choses ont une fin mais je ne voulais pas qu'on se prenne la tête à propos de bêtises pareilles.
C'était sûrement la dernière fois que je le voyais avant bien longtemps. Je partais en vacances, près de bordeaux à la fin de la semaine. Il allait me manquer encore plus que d'habitude mais je savais que ce bol d'air me ferait du bien. J'aurais voulu l'emmener avec moi mais malheureusement je ne pouvais pas... Il devait rester ici, chez lui, à plus de 400 kilomètres de moi et rien que d'y pensais, j'en avais les larmes aux yeux...

Bonjour tristesse...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant