une fuite aveuglante vers l'enfer

17 2 2
                                    

Nous étions en début d'après-midi.
Il faisait froid. Je tenais mes deux soeurs par la main.
Ma mère dépassé par tout ça me regardait en me disant que tout irait bien, qu'ici nous serions heureuses et en sécurité.
Elle ne savait pas ce qu'elle disait.
Je regardait cette grande maison, un foyer immense, planté au milieu des bois, clôturé de partout.
Il y avait plein d'espace. De l'herbe partout, un début de campagne, calme, reposant mais tout de même angoissant.
La première semaine fut agréable. Les gens était gentils, dans la même situation que nous.
Je me sentais en sécurité.
Cependant dans ma tête je pensais à mon père. Je me demandais ce qu'il faisait, seul. Paumé dans notre encien appartement.
Ma mère ne pensait déjà plus à nous.
Elle faisait sa vie. Nous étions livrés à nous même.
Elle allait voir des hommes habitants eux aussi au foyer.
Il y en a eu tellement, je ne saurais les compter.
Lorsqu'elle ne pouvait pas aller voir ces amants, ce sont eux qui venaient dans notre appartement.
Combien de fois nous a t elle enfermé à clé dans notre chambre pour pouvoir faire ce qu'elle voulait avec ses amants.
Le soir, elle nous donnaient à manger puis nous enfermaient toute la soirée et la nuit.
Comment pouvait elle faire ça à ses enfants.
C'etait une mère inconsciente.
Une fois enfermé dans cette chambre maudite, Je devait m'occuper de mes soeurs. La plus jeune avait trois ans.
Et ma grande soeur en avait dix.
Elle prenait soin de moi et de notre petite soeur.
Ma mère n'étant plus là, nous pouvions aller dormir aussi tard qu'on le voulait.
Nous passions notre temps à dessiner, écrire, jouer à la maîtresse.

Parfois elle partait et nous laisser seule pour aller rejoindre ses amants.

Patricia. Je n'oublierais jamais ce prénom. C'était une amie de ma mère.
Elles se sont rencontrés ici, dans ce foyer. Elle avait deux enfants. Les pauvres. Ils devaient aussi en baver car cette femme était une ordure.

Si je parle de cette manière de cette garce, c'est que j'ai de très bonnes raisons, que vous allez connaître maintenant.

Ma mère avait un jour demander à cette femme de nous garder le temps d'aller voir un de ces amants maudit.
Ce fut l'une des choses pour lesquelles je lui en voudrais toute ma vie.
Cette femme à accepter de nous garder.
Je pleurais, mes soeurs aussi, car une fois de plus ma mère nous abandonaient. Nous faisions des comédies.
Patricia était en colère.
Ma mère partait et patricia referma la porte.
Nous étions face à cette personne que nous connaissions à peine.
Prise de colère elle me pris par le bras et m'obligea d'aller dans la salle de bain et de me déshabiller afin de me rendre dans le bain où elle pris la pomme de douche et versa sur mon petit corp de l'eau froide, tellement froide que mon corp devenait rouge.

Patricia: Attends moi là !
Me dis t elle.

Je la voyait revenir avec un fouet en nerfs de boeufs. Celui de ma mère, celle qu'elle utilisait pour nous faire peur lorsque nous n'étions pas sage.

Patricia se mit à me fouetter. Fortement. Je lui supplier d'arrêter, mais rien à faire. Mon corp me brûler et l'eau froide ne m'aider pas du tout. Bien au contraire il rajoutait de la douleur supplémentaire.
Je pleurais... J'avais tellement mal.
Une fois qu'elle en avait fini avec moi, s'en était au tour de mes deux autres soeurs. Pendant dix minutes nous souffrions le martyr.
Pendant six long mois nous avons subit cette torture insoutenable...

Nous étions en enfer...

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jan 01, 2016 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Les Nuances De Ma VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant