je n'ai jamais cherché d'amour
la haine naissait en moi
quel fardeaux lourd
avais-je la foi ?puis, tout à coup
je fus pris de vertiges
tout devint flou
la fleur que l'on coupait de sa tigeéprit de tremblements
mon cœur se brisait
j'étais mort depuis déjà cent ans
je n'avais point de sérénitépourquoi devais-je aimer ?
vous disiez que la vie était illusoire
alors que faites-vous donc là
je vais vous faire voirvos dieux n'ont point de repère ici
vos yeux d'aigles
ne voyent pas la colère qu'elle vît
vous enfreignez les règleset puis, je me meurs
dans ce monde de barbares
est-ce l'heure ?
tout le monde rêvait d'être avarele feu ardent me châtie
je brûle dans cette fournaise
l'enfer m'enferme
et j'hurle mon amour de braiseje ne l'accepterai jamais
tuant des milliers de soldats
c'est l'amour meurtrier
et il vous abattraô pauvres vies face à la mort
dans ce champ de ruines
n'avez-vous aucuns remords ?
elle lisait ces lignesje vous observe
depuis mon tombeau
faites donc une trêve
j'ai plongé la tête dans l'eauje vais faire un vœu
pour les choses immondes
j'implore donc vos dieux
pour qu'ils guérissent ce monde.
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cephalalgie
شِعر« C'est une grande chose que de savoir quand on va mourir. On peut s'organiser et faire de son dernier jour une œuvre d'art. » - Amélie Nothomb / Une Forme De Vie. Ceci est un recueil de textes et poèmes écrits par moi-même.