Moi c'est Rosalia, fille de militante. Mon histoire commence réellement en octobre 1789! Ma mère, Elisabeth m'avait emmenée à la manifestation des femmes. J'étais là, serrée dans ses bras, je ne savais pas pourquoi l'on m'avait emmenée ici mais j'étais fière de faire parti de ce si grand "convoi", d'être parmi elles! Je voyais toutes ces femmes qui criaient et criaient "Nous avons des droits, nous en avons autant que vous ! Nous sommes aussi des Hommes!". C'était impressionnant toutes ces révolutionnaires qui aboyaient sur ses gueux, avec une conviction si forte, si puissante !
Parmi ces battantes, s'était glissée une femme au fort tempérament, à la noblesse d'esprit, Marie, Allias Olympe de Gouge! Elle aussi se battait auprès de ses femmes! Malheureusement celles si commencèrent à s'agiter, à faire preuve d'une certaine violence... Ma mère était en "première ligne". Elles avancèrent de plus en plus sur la garde royal, montrant une certaine violence en vers eux, se permettant de leur envoyer des pierres ainsi que des grossièretés en pleine figure. Les soldats n'acceptant cet affront des femmes, avancèrent à leur tour et tirèrent sans pitié. A ce moment là j'étais encore innocente et insouciante! Je vis un homme s'approcher de ma mère et la transpercer de son épée! Je la regardai fixement. Je vis alors son visage de diriger vers le ciel, ses genoux toucher le sol comme si elle voulait prier, prier pour vivre, prier pour moi. Elle me lâcha et s'effondra sur les pavés. J'étais certes petite, mais je savais qu'à partir de cet instant ma vie ne serait jamais plus comme avant.
En voyant son corps gisant dans son propre sang, mes oreilles cessèrent d'entendre les bruits de la foule, les cris des femmes. Des larmes coulèrent alors sur mon visage sans que je les y ai autorisées.
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Je les vengerai
RandomMon nom est Rosalia fille de militante. En 1789, j'avais exactement 6 ans et ce qui arriva à cette époque de ma vie, changea à tout jamais ma façon d'être, de penser, de vivre . "La colère est nécessaire; on ne triomphe de rien sans elle, si elle...