Les colombes

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Les colombes
Comme tout les lundi après midi je me rendais chez mon ami Alexandre Cerat . Nous nous connaissions depuis longtemps et nous avions toujours respecté les traditions. Lorsque j'arrivais chez lui, il m'acceuillit de bon coeur et me servit du thé comme à nos habitudes. Nous commencions à parler de mystères et d'enquêtes lorsque Alexandre me dit qu'il avait une histoire incroyable à me raconter.
"- Tout a commencé lorsque quelqu'un a laissé la fenêtre ouverte. C'était mon ami Simon Delon , il vivait normalement sans rien d'extraordinaire. Chaque jour, il se levait de bonne heure, se préparait pour aller au travail et partait. Il croisait beaucoup de personnes donnant à manger aux oiseaux mais lui trouvait cela idiot, il disait que si les humains se mettaient à nourrir tous les oiseaux, nous n'aurions bientot plus de nourriture pour nous. Le soir, il rentrait fatigué de sa journée de travail, mangeait peu et allait se coucher rapidement. Son papier peint était gris et des colombes blanches y était disposées tout le long. J' aimais beaucoup son papier peint mais mon ami ne l'aimait pas car il y avait des oiseaux ,mais il le gardait quand meme car c'était le seul souvenir qu'il avait de son enfance .
Simon n'avait ni femmes ni enfants,il vivait seul avec son chien Médor. Il n'avait jamais vraiment aimé les animaux surtout pas les oiseaux mais aimait beaucoup Médor car il l'empêchait d'être complètement seul. Un jour, lorsqu'il rentra chez lui, il découvrit la fenêtre ouverte et une colombe se détachait progressivement de son papier peint. Il ferma immediatement la fenêtre car il avait peur que des oiseaux s'engoufrent dans sa maison. Son regard se porta tout de suite sur Médor qui avait dû ,pensa-t-il ,arracher la colombe du papier peint. Il n 'y porta donc aucune attention.Le lendemain, en rentrant du travail il trouva la fenêtre ouverte comme la veille mais son attention se porta sur son mur.
La colombe avait disparut, partie,envolé comme par magie et lui ,s'écroula devant ce phénomène. À partir de ce jour, je m'en souviens, je ne l'ai plus jamais vu sourir. Il n'y croyait pas, il ne pensait pas que la colombe ait disparu sans laisser moindre trace sur le mur, le papier peint n'était pas troué et tout était intact sauf la colombe qui avait disparu. Mon ami se posait des questions: "Comment est-ce possible? Médor n'aurait pas fait cela car il aurait laissé un trou sur le papier peint." Toutes ces questions le guidèrent à un point où il dû penser que c'était par magie . Mais il lui en fallait plus pour que celui-ci croit à la magie car il n'était pas superstitieux. Malgrè cela il cherchait des réponses, des réponses à ses questions sur cette affaire. Avant de la livrer à la police, il devait attendre, attendre de voir si cette folie continuait.
Sa vie reprenait son cours normal lorsqu'un soir, une deuxieme colombe disparut et je ne l'avais jamais vu calme depuis , il était toujours agité. Cette fois ç'en fut trop pour lui et il décida de faire part de cette affaire à la police. La police ne le crut pas et pensa qu'il était fou. Elle le laissa à ses ocupations et partit régler des affaires plus importantes. Il ne comprenait rien à rien, comment ? Lui qui avait toujours vécu une vie ordinaire contenait maintenant des mystères et des enquêtes qui allaient à le rendre fou ! Il avait peur, peur de se qui allait lui arriver, même si il n'en savait rien.
Chaque jour, en rentrant du travail il trouvait la fenêtre ouverte et une colombe de plus avait disparu tandis qu'une autre se détachait du mur et moi, je le voyais vieillir, se raidir en à peine un mois, son visage se couvrait de rides, chaque jours de nouvelles rides, ses yeux devenaient de plus en plus petits et ses traits se déformait et il passait presque pour un veillard. Il faisait bien soixiante-dix ans alors qu'il en avait en vérité trente. C'était invraisemblable, rien de tel ne lui était jamais arrivé et il refusait d'en parler à ses amis sous prétexte qu'il le prendrait pour un fou. Peut être l'était-il, peut-être c'était juste de l'imagination et rien de tout cela n'était vrai, peut-être était-ce juste un rêve.
D'ailleurs ses amis ne le soutenait plus, car lui même ne voulait plus sortir de chez lui, il avait peur, peur de voir la réaction des autres.! Il n'allait plus au travail mais refusait de rester chez lui car il ne voulait pas voir les colombes qui lui portait malheur et préférait rester au parc à côté de chez lui. Il ne restait pas longtemps parce qu'il ne voulait pour rien au monde voir un oiseau de trop près encore moins voir des gens entourés leur donner à manger. J'était le seul à connaite la vrai raison de sa veillesse soudaine car j'était son plus proche amis mais je ne le croyais pas ce qu'il me racontait car je savais que mon ami avait toujours été un peu dérangé.
Un jour, ayant peur de rentrer chez lui seul et ayant du mal à marcher il me demanda de l'accompagner, c'était après une grande et importante réunion. Nous montâmes les escaliers puis entrâmes dans sa maison. Il me dit une phrase dans l'oreille que je ne compris pas directement. Je l'accompagnais dans sa chambre lorsqu'il poussa un cri et s'écroula par terre. Sur le coup, je ne savais comment réagir mais je me penchais sur lui et prononcais son nom plusieurs fois. Il ne me répondait pas alors je commencais à le secouer doucement en criant son nom.
J'était terrorisé, je ne savais pas ce qui était arrivé à mon ami et avais peur, peur pour ma peau maintenant. Pendant que je me lamentais sur mon sort, je sentis un courant d'air froid dans mon dos, je me retournais et vis la fenêtre grande ouverte et sur le mur d'à côté, ce que je vis me fis un choc. Sur le papier peint toutes les colombes avaient disparu. Je me souvins de la phrase qu'il m'avait dit juste avant de mourir " la dernière s'est envolée". Il l'avait dit en faisant un air terrorisé et avait courru dans sa chambre. Je comprenais maintenant le sens de cette enigme. Je regardais mon ami étendu par terre, imobile, il était vieux, bien plus vieux que moi alors que nous avions le même âge, je comprenais maintenant pourquoi il avait vieilli si vite, ces colombes, ces oiseaux, il en avait si peur et elles lui avait aspiré la vie et l'avait partagée entre toutes, elles avaient dont put s'envoler une à une en le laissant là sans vie. Toutes les histoires qu'il me racontait étaient donc vraies et Simon n'était donc pas fou comme je l'avais cru. Il mourut donc sans jamais avoir su la raison de ce fait .Voila cette histoire et maintenant crois moi je ne suis pas fou."
- " C'est invraisemblable!

FIN

Les colombesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant