Assassinat

Chapitre un.

Je venais d'arriver chez-moi, le coeur lourd, je monta dans ma chambre sans dire un mot à qui que ce soit.

La porte claquer et bien fermer, je balança mon sac dans un coin de la pièce tel un vulgaire déchet.

Je me laissa ensuite tomber dans mon lit, en me recouvrant le corps avec le plus de couvertures possible et j'enfouis ma tête dans de mes coussins pour réfléchir, encore une fois.

Je me demandais, toujours, des choses bêtes et sans réponses pour l'instant, comme par exemple "À quoi je sers dans ce monde ?" ou bien encore "Pourquoi suis-je içi ?".

Je souhaiterais tellement savoir, mais je sais qu'il ne vaut peut-être pas connaître son avenir. On peut être déçu, triste.

Je pense, que pour mon cas, je le suis déjà. Je ne suis que maussade et blasée la plupart du temps. Je ne sais pas qu'est ce que je veux être, je ne sais jamais ce que je souhaite faire de ma vie. Rien, je suis une personne effacer.

Je ne sers à rien, je ne donne pas le sourire, je rends triste.

Alors pourquoi suis-je içi si c'est pour offrir du malheur ? Donner moi une réponse, s'il vous plaît. Le fait de ne rien connaître me fait mal, une douleur immense.

Personne ne peut comprendre. Sauf ceux qui posent ces mêmes questions.

Je ne peux plus rester içi à me questionner. Il est temps pour moi, d'y aller, je dois tuer, faire du mal. Je me reposerais plus tard.

Doucement, je sortie de mon lit et je me dirigea vers la fenêtre.
J'ouvris celle-ci et me mis accroupie sur son rebord puis j'observa mon environnement.

Il y avait des arbres, sans feuilles ni couleurs, ils étaient aussi morose que moi. Le sol est gelé. On voit clairement qu'il est légèrement blanc et brillant. Il n'y avait personne dans la rue.

Je sauta alors de ma petite fenêtre et attrapa avant mon contact avec le sol, un murret. Je relâcha ma prise et partie en courant, à la recherche de ma prochaine cible.

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Chapitre un, terminé.

Court mais je l'ai fais exprès.
Réfléchis, demande-toi qui je suis.