-La venGeanCe D'une ReNoi-

-01-

Mbote
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"Qui comprend l'humanité recherche la solitude."

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Je tapotais sur la petite commode à côté de mon lit, tentant désespérément d'éteindre mon réveil, qui, encore une fois, s'était mis à sonné une heure trop tôt.
Après être parvenue à faire taire cet instrument de torture pour les oreilles, j'aurais bien aimé me rendormir, mais je n'arrivais plus à trouver le repos.

Je sortis du nid douillet qu'est mon lit, pour me rendre dans ma salle de bain en laissant traîner derrière moi chacun de mes vêtements.

Comme je n'avais pas le temps de prendre un bain, je rentrais dans ma douche cabine en laissant l'eau chaude couler sur mes longs cheveux noirs.

La seule chose à laquelle je pouvais penser c'est au multiples façons que j'avais pour exécuter mon plan.
Vous ne comprenez pas ce que je dit ? Vous le saurez très bientôt.

Après m'être habillée et avoir finis ma routine du matin, j'allais me poser sur mon lit et allumais mon ordinateur portable.

À ce que je vois elle aussi était réveillé, et m'a l'air bien agitée. Je continuai de regarder N° 56 se promener de pièce en pièce en se rongant les ongles, tout en séchant mes cheveux avec une serviette.
Je ferais mieux d'y aller, si elle le fait aujourd'hui il faut que je sois à ses côté rire jusqu'à la fin...

Après avoir séché mes cheveux, j'enfilais mes basket et mon manteau puis sortis direction chez N°56.
En trois ans j'ai quand même bien avancé, je n'arrive toujours pas à me rendre compte qu'il ne me reste plus que cinquante-six personnes.

Cinquante-six personnes à haïr, a détruire et à persécuté.
A force de faire ça, j'ai finis par y prendre goût rire Je garais ma voiture dans la rue en face de chez elle, me dirigeais jusqu'à devant sa maison, puis pris la clé qu'elle laisse habituellement sous le paillasson et ouvris la porte.

Il n'y avait aucun bruit, aucun appart celle de mes basket mouillées à cause de l'humidité.
A force de la regarder, j'ai finit par connaître toutes les pièces de sa maison qui, d'ailleurs est vraiment bien décoré.

Je montai à l'étage, d'où je pouvais entendre quelqu'un tousser. Je marchais jusqu'à l'endroit d'où venait les bruits, c'était dans la salle de bain. Elle a dû le faire, j'ouvris doucement la porte de ma main gauche, et je l'a vit là, par terre, au milieu d'une mare de sang.

Elle était encore en vit, alors je m'approcha d'elle, m'accroupissa à ses côtés tout en faisant attention de ne pas me tâcher et lui lança le plus beau de mes sourires.

Moi- Alors...Qu'est ce que tu ressens?
    Qu'est ce que ça te fait d'être seule, sans personne? Tu sais...elle aussi était toute seule, elle aussi elle a souffert et j'espère que tu as mal.

Elle- laisse moi mourir... laisse moi mourir, j'ai dit que j'étais  désolée...j'étais désolée. répétait-elle en pleurant. 

Ses yeux étaient remplis de larmes qui glissaient sur son visage pâle, rire elle était désoler? Je n'aurais pas dû venir, cette scène est plus que gênante.