Comme vous auriez pu le deviner, c'est grâce à moi que Sally est saine et sauve : je sortais de l'école, lorsque je l'ai aperçu inerte sur le sol, son teint était blafard et elle était tout en sueur. Elle murmurait des fragments de phrases dont je ne connaissait pas l'origine. Ses cahiers et ses affaires de classe étaient éparpillés sur le sol, cela ne m'aurait pas étonné si Sally n'était pas allongeait à quelques mètres d'eux, sur le gravier dur et froid de la rue, inconsciente. Bizzarement, j'éprouvis de la crainte et l'image d'une femme brune ( ma mère ) allongeait sur le lit de la mort s'incrusta dans ma tête. Je ramassais alors Sally, qui d'ailleurs était très lourde, et la rapportais à la maison. Elle s'est réveillée et la suite est rentrée dans l'histoire.
" James ! Sally ! À table !"
Après un dîner captivant, où mon père comme chaque soir, racontait ses exploits en tant que médecin et toute les vies qu'il a sauvé d'un air fière et légèrement prétentieux, je montais me coucher et là, je fis un rêve étrange : un jet d'eau propulsa mon âme hors de mon corps, et celle-ci, fit un voyage extraordinaire, de New York, où on habitait, en passant par la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe et l'Arche de la défense ( Paris ), les gondoles en pleine ville et les demeures flottante sur des gigantesques canaux ( Venise ) pour arriver dans une peinture de pyramide où trône, dans toute sa magnifiscence, le Sphynx, l'hybride mi-lion et mi-homme qui symbolise l'union du dieu Rê ( le lion ) et des pharaons ( l'homme ). Là, mon âme traversa les rues du Caire, de la cité Antique, aux quartiers des affaires jusqu'à la banlieue pour arriver dans un quartier délabré, au seuil d'une demeure en ruines. Alors la porte s'ouvrît d'elle même et je vis un vieillard, muni d'une longue barbe blanche, assis en tailleur, qui me faisait signe d'approcher, alors - trop confiant à mon goût- je m'asseyais près de lui.
" J'attendais votre venu ! Je suis Isac. Bienvenue dans ma modeste demeure."
Jusque là, je n'avais pas remarqué la décoration: il y avait des fresques, dans chaque recoin de la pièce, représentant la mythologie égyptienne, je présume -c'était dans le programme de quatrième, cette année-. J'ai réussi à en identifier quelques-unes dont la seul du jugement avec Anubis, dieu des morts. À ses pieds, Ammout, la dévoreuse d'âmes est endormie et à leur droite se trouve la balance du jugement portant d'un côté la plume de Mâat et d'un autre l'âme du mort. On trouve aussi dans la salle, des statues des cinq grands dieu, Seth, Osiris, Horus, Isis et Nephtys.
- Pourquoi m'attendiez vous ?
- Ben voyons, vous êtes les immortels les plus puissants de l'univers, vous êtes les élus, les sorciers qui empêcheront Apophis de sombrer le monde dans le chaos.
Je me répétais dans ma tête : "ce n'est qu'un rêve, tu dois te réveiller, James".
- Non, tu te trompe, c'est la réalité. Si vous voulais une réponse à toute vos questions, rendez-vous demain, 45, Madison Square Garden, dans l'hôtel Washington. Quand vous y serez, demander au réceptionniste un aller simple....", me dit Isac d'une voix de plus en plus lointaine.
Je me réveillez en sursaut, en même temps que Sally, toute pâle et en sueur.
" Il faut que je te raconte...", s'est on ecrié d'une même voix.
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DI IMMORTALES - L'épée de feu
FantasyLe seigneur du chaos, Apophis, envoit un serviteur sur terre pour dérober l'épée de feu, qui ravivra ses pouvoirs anéantis et lui permettra de sombrer le monde dans les ténèbres. Sally et James Rider, deux apprentis sorciers se lancent à sa poursui...