17 janvier 2016, Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis, 10h11.
Je courrais, j'étais en retard. Je n'avais pas eu le temps de me préparer ce matin, le teint pâle, le regard vide. Mon bras était toujours ensanglanté, sous le bandage, je devais le cacher, sous un gilet. Je me sentais fatigué, ma vue était brouillée, j'avais le monde qui tournait autour de moi. J'arrivais au lycée, malgré de nombreuses chutes. En retard, on m'a quand même accepté, j'ai attendu en perm jusqu'à la fin de l'heure, j'ai dû faire faire plusieurs allers-retours aux toilettes , pour me "rafraichir". Je ne devais rien dire, tout garder pour moi, me prendrait-on pour un fou ? Après ce qui c'est passé, sûrement. Un silence, peut importe de qui il s'agit. Mon bras me brûlait, une sensation, à la fois douloureuse et perturbante par ce plaisir que cela peut m'apporter. Un nouveau sentiment, étrange, étouffant. Cette douleur me donnait une impression de force. La sonnerie retentit. Je rejoignis Cathia :
" C -Bah t'étais passé où ?
M -Pas eu le temps de me réveiller.
C -T'as une mine affreuse, regardes toi ! T'es tout pâle. On te prendrait pour un mort !
M -Tu crois pas si bien dire.
C -Ouais sinon ça va mieux ?
M -Mouais....on va dire ça.
C -Ça va pas mieux ?
M -Si, si, c'est juste que je suis sur le bord, j'ai l'impression que toute ma force à été absorbée par je ne sais quelle chose.
C -Ça s'appelle la gueule de bois...
M -Ouais si tu le dis n'empêche, ça continue de parler dans mon dos ?
C -.....Évidemment, tu disparais pendant 2 mois, tu reviens sans rien dire, et puis finalement le mec joue le gars ténébreux, mystérieux, à rester distant de tout le monde juste pour attirer les nanas.
M -Tu te fais un film, c'est uniquement parce que je suis fatigué et je tiens pas à m'embarasser de discussions inutiles."
On était dans le hall du lycée. Un groupe de garçons de ma classe approcha, le genre de gars peu fréquentables assez stupide et pas capable d'ouvrir et de fermer leur braguette seul, un peu pour ça qu'ils traînent en groupe, en gros c'est des cons. Un des garcons, sans doute le chef de meute de ces macaques s'avança :
"Garçon -Alors mon pote ! Tranquille ? Ça fait longtemps qu'on t'as pas vu ! T'étais mort ou quoi ? En touts cas tu nous as manqué, dit-il avec un soupçon à peine remarquable d'ironie, j'te jure, ça faisait longtemps qu'on s'était pas défoulé ! Tu penses pouvoir subvenir à nos besoins ?
Moi -Alors premièrement, ne me qualifie pas d'ami, deuxièmement, je t'emmerde, et troisièmement n'utilises pas un vocabulaire que tu ne maîtrises pas.
Garçon -T'es sérieux là ?!?! Viens par là, lança-t-il en s'avançant brusquement, tu mérites que je t'étales là !
M -T'attends quoi alors ?
Cathia -Mais t'es sérieux là ! Joues pas à leur jeu, ils cherchent juste des problèmes !
M -T'inquiètes pas il va rien faire, il est faible, dis-je en lui tournant le dos.
G -Alors comme ça on a besoin de sa pute pour se défendre ?
M, je me retournai soudainement et l'affrontai du regard -Oses répéter ça !
G -Bah oui, j'te démontes ! Avec ta salope au passage !
M -T'as des couilles mais pas aussi grosses que ta gueule."
J'étais sur le point d'exploser.
"G -Viens je t'attends !
M -Vas y !! "
Il courut vers moi et essaya de me donner un coup au visage que j'esquivai. Je lui mis un coup de pied à la jambe par derrière le temps qu'il se retourne. Il attrapa mon bras droit. Une douleur si intense me parcourut du plus profond de mon corps. Puis vint une force qui m'envahit entièrement, je poussai un hurlement digne des plus monstrueux démons existants. Cette force me fit agir, elle traversa tout kon corps des pieds jusqu'à ma tête, alors un aura de fumée noire se forma autour de moi, à ce moment là, mon poing gauche fila directement dans son nez. Il vola sur 4 mètres. J'entendu des cris "C'est lui !... Attrapez-le ! ". Un bruit d'hélicoptère me fit lever les yeux au ciel, sur le plafond du lycée, deux baies vitrées. Celles-ci volèrent en éclats, deux cordes glissèrent de ces bouches. Soudain, un flash, j'étais comme tasé, immobile, gelé, bloqué, paralysé, je voyais encore, mais n'entendais rien. Un homme, grand arriva devant moi, j'étais par terre. Il me regarda et s'approcha. Il portait un masque assez étrange, sombre, attirant. Il portait aussi une sorte d'armure noire, avec deux ceintures croisées, sur le torse, pleines de couteaux de lancers, il avait 3 sabres à la ceinture, 1 à sa gauche et 2 à sa droite. Il y avait 2 katanas dans son dos et une dague au niveau de sa ceinture, à la jonction entre ses abdos et le bas de son corps. Il était taillé comme une armoire à glace. Il portait un jogging sarouel noir on aurait dit un ninja, il n'avait pas de haut mis à part une cape avec une capuche mais il avait des tatouages, une sorte de tribal sur le bras droit qui montait jusqu'à l'épaule et allait sur son pecs droit, dans le dos, des ailes d'ange. Son masque était noir avec un oeil blanc, juste les contours, semblable aux yeux d'égyptiens, aucun autre traits, mis à part la bouche, des traits pour représenter des dents saillantes, tel un épouvantail d'halloween. Il s'est donc approché de moi et m'a dit "Il est l'heure de dormir", à peine il eut finir sa phrase qu'il me mit un coup de tête et puis plus rien, il m'assoma.
VOUS LISEZ
Wolf's Shadow
FantasíaUn héro est-il vraiment ce qu'il prétend être ? Nous ne pouvons juger une personne à ses actions, nous devons avoir les causes et les raisons.